MARIAMA BA – ECRIVAIN – SENEGALAISE

Mariama Bâ née en 1929 à Dakar au Sénégal est une écrivain sénégalaise.

Son père était ministre de la santé au Sénégal en 1956.

Mariama Bâ a été élevée par ses grands-parents dans un milieu musulman traditionnel. Elle intègre une école française après la mort de sa mère et se fait remarquer par des résultats distingués. Par conséquent, elle se décide à intégrer l’Ecole Normale de Rufisque en 1943, qu’elle quitte munie d’un diplôme d’enseignement en 1947.

Après douze ans durant lesquelles elle exerce sa profession, elle demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de l’enseignement, sa santé étant devenue fragile.

Ayant donné naissance à neuf enfants, elle obtient le divorce de son mari, le député Obèye Diop.

Suite à son expérience du mariage, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en propageant l’éducation et les droits des femmes.

A cette fin, elle prononce des discours et publie des articles dans la presse locale.

Mariama Bâ est l’un des premiers écrivains à faire entendre une voix féminine dans la littérature africaine.

Elle est morte en 1981 au Sénégal d’un cancer avant d’avoir publié sa dernière oeuvre, « Chant écarlate ».

Ses Oeuvres :

– Une si longue lettre (1979) ;

– Raison d’Etats la France et l’apartheid ;

– Le feu aux lacs ;

– La Fonction politique des littératures africaines écrites (1981)

– Chant écarlate (1981).

Résumé de l’oeuvre « Une si longue lettre  » :

Elle évoque les destins opposés de deux femmes victimes de la polygamie : à la mort de son mari, Ramatoulaye, jusqu’alors traditionnelle et soumise, commence une lettre à son amie Aïssatou, qui a su partir et conquérir son autonomie ; au fil de cette lettre et grâce à sa prise de parole, elle se révolte et se libère peu à peu du carcan social.

Source : www.senegalaisement.com / www.larousse.fr