ANDRE BRINK – ECRIVAIN – SUD-AFRICAIN

André Brink est né le 29 Mai 1935.

Il est un écrivain Sud Africain.

Né dans une famille afrikaner conservatrice , André Brink a fait des études de lettres et enseigné à l’Université de Rhodes et du Cap. Outre son œuvre romanesque, il est aussi traducteur en afrikaans de plusieurs auteurs européens parmi lesquels Shakespeare, Lewis Carroll, Albert Camus ou Marguerite Duras.

Dans les années 70 et 80, le romancier a été, pour beaucoup de ses lecteurs, celui qui donnait à voir l’ignominie du régime d’apartheid. Son roman Une Saison blanche et sèche a fait date et demeure un des livres majeurs du XXe siècle. Mais André Brink ne s’est pas contenté du constat militant, de la mise en lumière et de la dénonciation politique, il est avant tout écrivain et il a su dépasser les soubresauts de l’Histoire afin de poursuivre la trace d’écriture au-delà de la chute de l’apartheid.

En 2009; « Mes Bifurcations », ou il revient sur son itinéraire d’homme blanc en afrique du sud. Bien qu’il soit l’une des plus grandes figures de la lutte contre l’apartheid , le lecteur découvre la trajectoire, les convictions et les doutes, les « bifurcations » d’un intellectuel issu d’une famille qui ne remet pas en question l’apartheid, le parcours d’un enfant qui va grandir entre ruptures et attachements.

C’est l’histoire d’un Sud-Africain né en 1935, qui, depuis l’enfance jusqu’à la toute dernière élection présidentielle, condamne les horreurs de l’apartheid comme les dérives du gouvernement actuel, sans jamais s’affranchir de l’amour qu’il porte à cette terre qu’il n’a jamais quittée.

C’est au 18ème siècle que la famille d’André Brink s’installe en Afrique du Sud. Elevé dans le milieu fermé et traditionnel des Afrikaners, ce n’est qu’une fois à la Sorbonne, en 1959, où il poursuit ses études de lettres, qu’il remet en cause le système d’Afrique du Sud. « Je suis né sur un banc du Luxembourg, à Paris, au début du printemps 1960 », écrira-t-il plus tard, après le massacre de Sharpeville où la police a tiré sur des manifestants. De retour en Afrique du Sud, il devient un des principaux représentants des Sestingers, la nouvelle génération d’écrivains afrikaners qui se révoltent contre les romans afrikaners, jugés dépassés, puis, par suite, contre les valeurs même de la tradition afrikaner atteignant ainsi le champ politique. André Brink, convaincu de la nécessité d’assumer ses responsabilités dans la société, s’engage dans la lutte contre l’Arpatheid en 1968. Son roman, Au plus noir de la nuit, publié en 1974, est interdit en Afrique du Sud pour pornographie.

L’ayant lui-même traduit en anglais, ce livre connaît une large diffusion à l’étranger qui annonce le début de la reconnaissance internationale. Considéré comme le plus grand écrivain afrikaner contemporain, il voit un de ses romans couronné par le prix Médicis étranger en 1980 : Une saison blanche et sèche.

Ce roman a été adapté au cinéma par la réalisatrice antillaise Euzhan Palcy. Actuellement, André Brink vit en Afrique du Sud où il est professeur à l’université du Cap. « Il m’est nécessaire d’être sur place pour faire mon travail d’écrivain » explique-t-il pour justifier sa présence en Afrique du Sud.. Son oeuvre profondément humaine, énergique et sensible, en fait un immense écrivain populaire.

Sources : www.africansuccess.org