La date initialement prévue pour un procès est-elle maintenue lorsqu’un avocat ou un mandataire se déporte en cours d’instance ?

Non.

Lorsqu’un avocat ou un mandataire se déporte en cours d’instance, la juridiction saisie doit fixer une date de renvoi suffisamment éloignée pour permettre à la partie intéressée du prendre toutes dispositions utiles en vue d’assurer sa défense.

L’avocat ou le mandataire qui se déporte doit aviser son client, le juge et la partie adverse de son déport ainsi que de la date de l’audience à laquelle l’affaire sera appelée à nouveau.

Si, à cette audience, la partie ne se présente pas ni personne pour elle, l’affaire peut être retenue et jugée sur la justification de la notification du déport.

Article 25 de la loi n° 72-833 du 21 décembre 1972 portant Code de procédure civile, commerciale et administrative