Peut-on enlever facilement un corps tout en sachant que la personne décédée présente des signes ou indices de mort violente ?

Non.

Lorsqu’il y a des signes ou indices de mort violente, ou d’autres circonstances qui donnent lieu de le soupçonner, on ne peut faire l’enlèvement ou l’inhumation qu’après qu’un officier de Police judiciaire, assisté d’un médecin ou d’un chirurgien, a dressé procès-verbal de l’état du cadavre et des circonstances y relatives, ainsi que des renseignements qu’il a pu recueillir sur les prénoms, nom, âge, profession, lieu de naissance et domicile de la personne décédée.

L’officier de Police judiciaire est tenu de transmettre immédiatement à l’officier de l’état civil du lieu ou la personne est décédée, tous les renseignements énoncés dans son procès-verbal, d’après lesquels l’acte de décès est rédigé.

Une fois l’acte de décès dressé, l’officier ou l’agent de l’état civil procède comme il est dit dans tous les cas ou la mention d’un acte relatif à l’état civil doit avoir lieu en marge d’un acte déjà inscrit.

Articles 34, 57, 58 et 59 de la loi n° 2018-862 du 19 novembre 2018 relative à l’état civil