LE CAS DE L’ENFANT ADULTERIN PAR LA MERE

La femme qui, mariée légalement trompe son mari et conçoit un enfant hors mariage ne peut donner cet enfant à son amant.

En effet, selon l’article 1 de la loi sur la paternité et la filiation, « L’enfant conçu pendant le mariage a pour père le mari. »

Cet enfant adultérin ne pourra donc porter le nom de l’amant que si le mari a préalablement désavoué cet enfant.

Le désaveu de l’enfant conçu dans le mariage ne peut se faire que si le mari prouve que, pendant le temps qui a couru depuis le trois centième jusqu’au cent quatre-vingtième jour avant la naissance de cet enfant, il était, soit pour cause d’éloignement, soit par l’effet de quelque accident, dans l’impossibilité physique de cohabiter avec sa femme.

Ceci parce que le mari ne peut alléguer, pour désavouer un enfant, son impuissance naturelle ou une cause d’adultère, à moins que la naissance ne lui ait été cachée, auquel cas il sera admis à proposer tous les faits propres à justifier qu’il n’en est pas le père.