Koffi est né le 13 juillet 1956 à Kisangani, Stanleyville à l’époque.
Enfant, il voulait devenir footballeur. Mais c’est vers 1978, durant ses vacances à Kinshasa (il revenait de la France, où il était allé étudier), qu’il enregistra ses premières chansons. L’année 1983 marquera le début d’une aventure musicale qui commence avec la sortie de l’album Ngounda. Trois ans après, il crée un groupe, le Quartier Latin International, dont il est le chef.
Il connaît le succès, notamment par le nombre d’exemplaires vendus, avec son album Noblesse oblige sorti en septembre 1993 pour lequel il recevra son premier disque d’or pour 100000 exemplaires vendus ce qui lui vaudra pour la seconde fois consécutive d’être consacré Meilleur chanteur aux Africa Music Awards. L’Olympia le 29 août 1998|en musique le Zénith 7 novembre 1998|en musique, Bercy le 19 février 2000|en musique faisant de lui premier artiste africain à avoir rempli la plus grande salle de France (plus de 15000 personnes) en one man show
Son travail lui a valu, outre cinq disques d’or (1994, 1999, 2000, 2002, 2008) quatre trophées aux Kora Awards en 2002 en une soirée et le titre de Meilleur artiste de la décennie en 2005 toujours aux Kora awards. Il est l’un des douze artistes musiciens africains, le seul congolais, à avoir été cité dans les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie. Son dernier album sans nom (Bord ezanga kombo en lingala), sorti en août 2008, est disque d’or en France, moins de trois mois après son lancement mais celui-ci est interdit 7 mois après sa sortie, de vente et de diffusion par la commission nationale de censure de la RDC puis autoriseé un mois plus tard.
Son groupe a connu beaucoup de mouvement de départ des musiciens, dont certains ont réintégré le groupe comme Modogo, Suzuki, Mboshi, Bourro Mpela le chef d’orchestre adjoint et choréographe de Quartier Latin, Babia, Blanchard. Le dernier départ est celui de Fally Ipupa « chef d’orchestre de Quartier Latin », après son album Droit chemin.
Enfant, Koffi Olomidé qui habite un quartier populaire de Kinshasa, écoute la rumba congolaise de Franco Luambo, Grand Kalle, Vicky Longomba, Tabu Ley Rochereau.
Koffi Olomidé apprend grâce à l’aide d’un voisin à jouer de la guitare, il n’est alors âgé que de 13 ans. Son père, Charles Agbepa, aurait préféré une carrière dans l’administration. Mais poussé par sa mère et surtout par son grand frère Johnny Co, il intègre petit à petit le milieu de la musique congolaise et c’est ainsi qu’il se fait remarquer par un des leaders de la formation Zaïko Langa Langa, vers le milieu des années 1970. Ce leader n’est autre que Papa Wemba, ami de son frère aîné qui est impressionné par le talent d’auteur/compositeur de ce jeune. Une amitié se lie alors entre les deux hommes. Mais, ayant décroché le bac, Koffi se voit obligé d’aller poursuivre ses études en France. Mais à toutes les vacances, il retourne au pays.
C’est lors de l’un de ses congés qu’il enregistre Onia, son premier 45 tours, qui ne connaît pas de succès. En 1977 avec Asso et Princesse Synza le font connaître des mélomanes zaïrois.
Le groupe Zaïko Langa Langa, miné par des querelles, se sépare de Papa Wemba. Désormais seul, celui-ci contacte Olomidé, qui composera des chansons pour la carrière solo de Papa Wemba.
Le jeune Olomidé, âgé de 22 ans, se voit décerner en 1978, le titre de meilleur auteur-compositeur grâce au titre Anibo, un duo Wemba & Koffi sous le label Viva la Musica. Il s’ensuivra, 20 années plus tard, un conflit entre les deux hommes.
Koffi Olomidé poursuit ses études en Europe ; il sort diplômé en science commerciale en 1980, son thème de mémoire s’intitule La Commercialisation de la richesse minière du Zaïre, un atout pour celui-ci ?. Il part chez lui, ne trouve pas de travail, et décide de retourner en Europe.
Lorsqu’il retourne au Zaïre, Koffi Olomidé est connu, principalement du fait de sa collaboration avec Papa Wemba quelques années plus tôt. C’est dans ce cadre que sort en 1983, l’album Ngounda (Exil ou exilé) qu’on peut considérer comme son tout premier album, dans lequel il fait appel à du TP OK Jazz de Franco Luambo. L’album rencontre un succès mitigé mais Koffi récidive un an plus tard avec Lady Bo avec la participation de King Kester Emeneya.
C’est en 1985 que la carrière de Koffi est lancée, à la sortie de l’album Diva. Un album travaillé par l’arrangeur Rigo Moya dit « Rigo Star ». Toutefois ses premiers textes, qui plaisent aux filles n’accrochent pas beaucoup les hommes. Koffi Olomidé déclare que le Tcha Tcho (aussi appelé « Soukous Love »), son style de musique, est pour les jeunes filles (Tcha Tcho, pona yo mwana mwasi). L’année suivante, en 1986, il sort l’album Ngobila, l’album le plus écouté à ce jour de son répertoire. Mais à sa sortie, il ne connait pas beaucoup de succès. La chanson qui donne le titre à l’album raconte l’histoire d’un homme, debout sur le quai du port, qui voit son amour partir pour un voyage et qu’il n’est pas sûr de revoir un jour.
Koffi, devient dans l’imaginaire des femmes, jeunes comme adultes, l’homme et le mari parfait. Mais en même temps, cela exaspère la gent masculine. C’est dans ce contexte que naît ce sentiment anti-Koffi de la part de l’opinion zaïroise, masculine en premier, dont l’artiste tirera un deuxième thème de prédilection dans ses chansons, aux côtés des chansons d’amour.
En début de l’année 1987, on le dit mort du sida en Europe où il séjournait. Koffi sera très sérieusement ébranlé par cet épisode. Il compose la chanson Le revenant dans laquelle il répond à ses détracteurs par Bomoni té, boyoki yango, tika kotuba koloba, tuba tuba eza mabé (« vous n’avez rien vu mais seulement entendu, arrêtez de parler des choses que vous ne connaissez pas, la diarrhée verbale est une mauvaise chose ») et sur la maladie, il dira Kuna na mboka lola ata bato oyo ya sida, bazuaka pe kimia oyo ya seko (« au moins au paradis, il y a la paix éternelle même pour ceux qui souffrent du sida »). À la suite de ce morceau, il composera le titre Dieu voit tout en compagnie de l’artiste Reddy Amisi de Viva La Musica de Papa Wemba, dans lequel il parle de sa prochaine mort. Beaucoup de gens voient, à travers les paroles de la chanson, une prémonition sur sa mort prochaine, ce qui relance la polémique.
En 1987 sort le nouvel album intitulé Rue d’amour, opus qui sera réédité en support CD en 1992 par Sonodisc sous le titre Forever. C’est le premier qui comporte au moins six titres inédits. Dans cet opus, Koffi chante pour la première fois des VIP dans ses chansons. Il compose un titre Mosika na Miso ou Loin des yeux pour Claudien Likulia, le fils du général Likulia Bolongo et il rend hommage dans Myriam à la défunte Myriam, riche héritière de la famille Moleka. Comme récompense, une jolie maison sera construite pour la star dans un quartier de Kinshasa à Bandalungwa. Dans les autres morceaux de l’album, il chante l’amour dans le titre éponyme et dans Stéphie, de la jalousie à son égard dans Petit frère ya yezu et dans Droits de l’homme.
À l’été 1988, l’album Henriquet paraît, du nom de la miss du Congo élue cette année-là. C’est un énorme succès. Koffi Olomidé devient un phénomène dans le milieu musical des deux Congo. D’ailleurs, au cours d’une émission, Lukunku Sampu, vedette de la télévision congolaise, le qualifie de « plus grande star actuelle de la musique zaïroise ». Comme le précédent album, il est composé de six morceaux. En plus du titre éponyme, deux titres connaissent le succès : Orphelinat et Djino.
Koffi Olomidé multiplie les concerts et son succès attire beaucoup de mécènes, notamment le jeune manager Laudert Bongwalanga qui contribuera au jumelage entre Olomide et le Groupe Zaïko Langa Langa Kolo Mboka de Nyoka Longo.
Les années 1980 se terminent par la sortie de l’album en Elle et moi premier album d’un artiste africain se retrouvant dans les hit-parades français classé sixième des ventes. C’est un hommage à sa première fille Minou. Cette fois-ci, Koffi travaille avec le capverdien Manu Lima. Mais alors qu’il se trouve à Paris, une rumeur s’empare de Kinshasa, selon laquelle il aurait été arrêté en France avec de la drogue. Rumeur démentie quelques jours plus tard à la télévision par Laudert, proche du chanteur. À la sortie de l’opus, les mélomanes notent quelques changements, dus sûrement à l’arrangeur capverdien.
Le Tchatcho prend une nouvelle connotation. Le son et le rythme sont plus modernes, l’animation propre à la musique congolaise s’affirme davantage. Et Koffi lance lui-même les cris qui donnent le la aux pas de danse. Mais il n’oublie pas les chansons d’amour avec Coucou qui est en fait une composition de son guitariste Do Akongo.
Olomidé sort l’album Les prisonniers dorment. Pour la première fois, on commence à le citer devant Papa Wemba par les spécialistes de la musique. À Abidjan, il est numéro un des ventes d’albums. Gilles Obringer classe l’album premier dans son émission Canal Tropical sur RFI. Il a de nouveau travaillé avec son ami Ringo Starr, après un intermède avec Manu Lima.
Le premier clip sort en même temps que l’album, dans lequel on voit un Koffi en compagnie du mannequin sénégalais Khadja Sy.
L’année 1991 se termine avec plusieurs prix qui lui sont décernés au cours des trophées de la musique zaïroise. Koffi est désigné meilleur auteur compositeur, Les prisonniers dorment meilleur album de l’année. Le titre Zéro faute terminera à la deuxième place. Quelques mois plutôt, il avait reçu des trophées similaires sur RFI.
En sort l’album Koweït, rive gauche, allusion à la guerre du Golfe. La chanson Papa bonheur est une réussite. L’album épuisé, a été réédité l’année dernière à la demande du public… Il enchaîne des tournées à travers le continent et est invité à jouer au palais présidentiel du Gabon par le Président Omar Bongo Ondimba et durant la campagne présidentielle congolaise par le président Denis Sassou-Nguesso. Il a eu recours à deux arrangeurs congolais de grand talent, à savoir Maïka Munan et Suzy Kaseya.
Au fil des années, le style de Koffi Olomide a considérablement évolué (il suffit de réécouter les albums d’il y a 20 ans pour le constater) pour rester toujours innovant et dans l’air du temps.
Antoine Koffi Olomide fils de Charles Agbepa Mumba et de maman Amy a neuf enfants reconnus.
Il se marie avec sa première femme, Marianne Makosso, ils ont eu trois enfants: Aristote son fils aîné, Elvis son deuxième fils et Minou sa première fille.
Il se remarie à nouveau avec une femme nommé Alyanne, ils ont eu trois enfants : Didi Stone, Del Pirlo Murinho et St James Rolls. Ses trois autres enfants, (Rocky, Diégo et Karine) issus d’union libre.
Aujourd’hui, il vit entre Paris et Kinshasa.
Il a également provoqué une indignation générale en acceptant de soutenir publiquement au Rwanda la candidature du parti FPR ( élections de 2010) et de son leader Paul Kagamé.
Ses œuvres :
Ba la joie(1978)
Ngounda (1982)
Lady bo (1984)
Diva (1985)
Ngobila (1986)
Rue d’amour (1987)
Henriquet (1988)
Elle et Moi (album) (1989)
Tcha Tcho(1990)
Golden Star Dans Stephie (1990)
Les prisonniers dorment (1991)
*Koweït Rive Gauche (1992)
Pas De Faux Pas (1992) du Quartier Latin International
Noblesse Oblige (1993)
Magie (1994) avec le Quartier Latin International
V12 (1995)
Wake Up (1996) avec Papa Wemba
Ultimatum (album)(1997) avec le Quartier Latin International
Loi (album) (1997)
Droit de Veto (1998) avec le Quartier Latin International
Attentat (album) (1999)
Force de Frappe (2001) avec le Quartier Latin International
Effrakata (2002) avec le Quartier Latin International
Best Of Koffi Olomide (2002)
Affaire d’État (2003) avec le Quartier Latin International
Monde Arabe (album) (2004) avec le Quartier Latin International
Boma Nga N’elengi (2005)
Danger de mort (album) (2006) avec le Quartier Latin International
Swi Chocolat Chaud (2006)
Bord Ezanga Kombo (2008)
La Chicotte A Papa (2009)
Abracadabra (2012)
Transformation(Single de Koffi Olomide & Quartier Latin) (fin 2012)
Source : www.musicme.com