ANGELIQUE KIDJO (BENINOISE)

Angélique Kidjo naît le 14 juillet 1960 à Ouidah, petite ville portuaire de la République du Bénin qui, jusqu’en 1975, se nommait le Dahomey.

Issue de l’ethnie Pedah, Angélique est baptisée à sa naissance Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kango Manta Zogbin (le sang d’une lanterne ne peut allumer une flamèche).

Sa mère, Yvonne, est chorégraphe et directrice de théâtre renommée, ainsi qu’une femme d’affaire avertie. Quant à son père Franck, quand il ne travaille pas comme fonctionnaire des postes, il pratique activement la photo et à l’occasion, joue du banjo.

Elevée au milieu de ses huit frères et sœurs, Angélique est très tôt au contact d’une multitude de cultures, de langues, de traditions. Sa langue maternelle est le fon, mais elle en comprend et en parle bien d’autres que l’on retrouvera à travers ses disques.

Dès l’âge de six ans, Angélique chante et danse dans l’ensemble que sa mère dirige.

La troupe fait de nombreuses tournées à travers l’Afrique de l’ouest, et la petite fille se forge déjà une solide expérience.

Vers neuf ans, elle reprend l’école mais à onze, elle chante dans le groupe de ses frères, le Kidjo Brothers Band.

Avec eux, elle acquiert une connaissance aiguë du répertoire afro-américain soul et rythm and blues, et en particulier celui de James Brown qu’elle connaît sur le bout des doigts.

Quelques œuvres :

  • Djin Djin (2007)
  • Oyaya (2004)
  • Black Ivory Soul (2002)
  • Keep on moving (Best of Angélique Kidjo) (2001)
  • Oremi (1998)
  • Fifa (1996)
  • Ayé (1994)
  • Logozo (1991)
  • Parakou (1989)

Source : www.afromix.org