SON EXCELLENCE JOAQUIM ALBERTO CHISSANO ANCIEN CHEF D’ETAT – MOZAMBICAIN

Joaquim Alberto Chissano est né le 22 octobre 1939 à Malehice, district de Chibuto de la république de Mozambique.

Joaquim Alberto Chissano a été Président de la République du Mozambique du 6 novembre 1986 au 2 février 2005

Il intègre le Parti politique « Frelimo » dans les années soixante, en devenant le représentant à Paris où il poursuit ses études de médecine.

Il participe aussi à la guérilla contre la puissance coloniale portugaise jusqu’à la Révolution des œillets en 1974 au Portugal qui sonne la fin des colonies africaines.

Le 7 septembre 1974, les deux parties signent l’accord de Lusaka qui met en place une période de transition qui voit Chissano devenir Président du gouvernement provisoire le 20 septembre.

Le 25 juin 1975, le Mozambique accède à l’indépendance.

Chissano devient ministre des Affaires étrangères et un des personnages clefs du « Frelimo » alors parti unique de la République populaire du Mozambique.

Il doit faire montre de ses talents de diplomate à la fois à l’extérieur du pays mais aussi à l’intérieur de son parti où les luttes entre diverses factions marxistes font rage.

A la suite du décès de l’assassinat ou de l’accident du Président Samora Machel le 19 octobre 1986, Chissano fait partie avec Armando Guebuza du Comité central du « Frelimo » qui assure l’intérim à la tête de l’Etat.

Le 6 novembre, il prend seul la présidence de la République.

En 1992, le Président Chissano a contribué à mettre un terme à seize années de guerre civile et réconcilié une nation divisée, oeuvrant sans relâche pour négocier la paix avec la rébellion de la « Resistência Nacional Moçambicana » ou « RENAMO ».

Pour cimenter la réconciliation, le Président Chissano a ouvert 15 000 postes, sur les 30 000 que comptait l’armée régulière mozambicaine, aux anciens combattants du RENAMO.

Le Président Chissano a opéré un changement délibéré de modèle idéologique, abandonnant le marxisme-léninisme pour la démocratie multipartite et l’économie mixte.

Il a négocié avec succès la réduction des remboursements de la dette mozambicaine et mené les réformes qui ont conduit à une croissance économique durable.

Au cours de son mandat, le Mozambique a entamé son processus de reconstruction et de développement, avec l’amélioration du système de santé, l’élargissement de l’accès à l’éducation et une plus grande participation des femmes.

En 2003 -2004, le Président Chissano a présidé l’Union Africaine.

Durant son mandat, il a été un fervent défenseur de l’Afrique sur la scène internationale, en particulier en soutenant l’agenda politique pour la réduction de la dette.

Pour les élections législative et présidentielle de novembre et décembre 2004, Chissano a décidé de ne pas s’y présenter conformément aux textes de lois.

Source : www.moibrahimfoundation.org