LE TRIANGLE DES BERMUDES

Le « Triangle des Bermudes » ou « Triangle du diable » ou « Triangle de la mort » est une zone de la planète terre qualifiée de mystérieuse du fait des nombreuses disparitions inexpliquées de navires et d’avions.

Le « Triangle des Bermudes » s’étend sur 3,9 millions de Km² et est situé entre l’archipel des Bermudes au Nord, Porto Rico au Sud et la Floride à l’Ouest.

Ces cinq (5) points forment un triangle.

Il contient 150 petites îles basées à l’Est de la côte américaine dans l’océan atlantique.

Pour la première fois, le 16 septembre 1950, un article de E. V. W. Jones pour l’agence « Associated Press » fait connaître l’existence de ce secteur de la terre où disparaissent des navires et des avions.

En 1952, Georges X Sand du magazine « Fade » évoque la même histoire et c’est seulement en 1964 que la notion de « Triangle des Bermudes » a fait son apparition avec le journaliste américain Vincent Gaddis dans le magazine de fiction « Argosy » sous le titre de : « The Deadly Bermuda Triangle ».

En 1974, le journaliste Howard Rosenberg publie, dans le « Los Angeles Times » le nombre de navires et d’avions disparus dans le « Triangle des Bermudes ».

Ce quotidien de Los Angeles, le deuxième plus grand journal aux Etats-Unis, après le « New York Times » mentionne qu’environ 50 navires et 20 avions ont disparu dans le « Triangle des Bermudes ».

En 1974, l’auteur Charles Berlitz fait sortir, pour la première fois un ouvrage sur le « Triangle des Bermudes » et qui deviendra un Best-seller bien que critiqué pour avoir inventé une grande partie des accidents évoqués.

Dans tous les cas, l’origine des disparitions de navires et d’avions dans cette zone géographique reste mystérieuse.

Pour certains, ces disparitions seraient des enlèvements extra-terrestres connectés aux observations des OVNI.

Pour d’autres, il existerait une civilisation ancienne technologiquement avancée engloutie sous le « Triangle des Bermudes » et cette technologie abandonnée serait responsable des disparitions. Les habitants auraient émigré vers une autre planète ou dimension mais enlèvent néanmoins des humains pour les mettre dans des zoos.

D’autres disent qu’il y aurait une base secrète américaine où cohabiteraient humains et extraterrestres et que ces personnes feraient disparaître tout navire ou avion qui approcherait trop près du « Triangle des Bermudes ».

Une autre hypothèse atteste que le « Triangle des Bermudes » serait le siège d’une ou plusieurs « failles spatio-temporelles » qui mènerait vers un autre lieu, une autre époque ou une autre dimension.

Ces hypothèses surnaturelles sont contredites par les scientifiques qui, eux, affirment que les tempêtes, les trombes marines, les vagues scélérates et les rafales descendantes seraient responsables de ces disparitions.

De ce fait, les disparitions des navires et des avions seraient provoquées par les « flatulences océaniques », qui libèreraient soudainement du méthane emprisonné dans les fonds marins.

Or, la libération soudaine de grandes bulles de gaz sous-marines provoque une perte de flottabilité pour les navires présents à la surface : Ce qui entraîne leur naufrage rapide.

De même, il a été montré que le méthane libéré étouffe les moteurs d’avions à pistons et serait à l’origine de certaines disparitions.

Pour d’autres encore, l’on se trouverait face à des erreurs humaines, en particulier pour les navires transportant une cargaison explosive.

Tout comme, il pourrait s’agir de pirates.

Le règlement politique est évoqué aussi car ces disparitions qui existent depuis la guerre mondiale, serait le fait des ennemis en guerre et qui seraient à la base de la destruction des navires et avions dans le « Triangle des Bermudes » de l’adversaire pour l’affaiblir.

Le 05 décembre 1945 à la base de « Fort Lauderdale » sur la côte Est de la Floride, au Nord de Miami, Caroll Taylor Charles, Lieutenant instructeur âgé seulement de 28 ans, dirige 14 hommes inexpérimentés, des pilotes et membres d’équipages pour convoyer cinq (5) appareils de type Grumman Avenger.

Cette opération considérée comme un entraînement devrait se dérouler à l’Est de la côte américaine, non loin des îles Hens et Chickens. Le vol était prévu pour deux heures.

Ce vol baptisé « Vol 19 » qui a décollé à 14H10 n’est jamais arrivé à destination et beaucoup disent qu’il a disparu dans le « Triangle des Bermudes ».

Sceptique certainement vis-à-vis de toutes ces disparitions, un pilote et auteur, Lawrence « Larry » Kusche décide de mener des enquêtes.

A la suite de ces recherches, il constate que plusieurs de ces disparitions dites mystérieuses n’en étaient pas.

Ainsi, il ressort de ces enquêtes que les disparitions des navires et des avions dans le « Triangle des Bermudes » étaient le fait des tempêtes ou bien les récits avaient été exagérés ou même avaient eu lieu loin de cette zone ou n’avaient même pas existé.

Quand aux Chercheurs de la région de Tioumen, les navires et avions ont disparu dans le « Triangle des Bermudes » parce qu’ils ont rencontré d’énormes dégagements d’hydrates de gaz.

Ainsi, pour ces Chercheurs, dans le fond de l’Atlantique, il y a une concentration d’énormes quantités d’hydrates de gaz dans la région des Bahamas, de la Floride et des îles Bermudes.

Anatoli Nesterov, Directeur adjoint de l’Institut de la cryosphère de la Terre, dépendant de la Section sibérienne de l’Académie des sciences russe écrit : « Lorsqu’il s’y produit des mouvements de terrain, des fractures tectoniques se forment et des hydrates de gaz commencent à se décomposer. Il se dégage alors de grandes quantités de gaz qui, mélangées à l’eau, en abaissent localement la densité. Si un navire entre dans ce milieu, poursuit le chercheur, il rencontre des eaux où la poussée d’Archimède est bien plus faible… et il coule. Le même effet destructeur survient lorsqu’un avion est pris dans un nuage de méthane, formé par le dégagement de ce gaz dans l’atmosphère. La portance des ailes est brutalement réduite et l’avion chute. Cette hypothèse, convient Anatoli Nesterov, n’est pas prouvée scientifiquement. Mais la présence d’amas d’hydrates de gaz dans les eaux de l’Atlantique a été confirmée lors du programme américain de forage à de grandes profondeurs réalisé au milieu des années 1980. Les hydrates sont, rappelons-le, des combinaisons solides qui se forment à partir du méthane et de l’eau dans certaines conditions de température et de pression. Ils se rencontrent principalement dans les océans et les régions septentrionales de pergélisol. Ces dégagements d’hydrates de gaz pourraient d’ailleurs constituer une source de réchauffement brutal de l’atmosphère, le méthane étant un puissant gaz à effet de serre. »

Quelles que soit les raisons de ces disparitions et vrai ou faux, le site wikipédia dresse la chronologie des disparitions et leurs mystères comme suit :

1°) de 1800 à 1850 :

  • en 1800, l’USS Insurgent, un navire français capturé par les Américains avec 36 canons et 340 marins ;
  • en 1800, l’USS Pickering ;
  • en 1812, le Patriot ;
  • en 1814, l’USS Wasp ;
  • en 1815, l’USS Epervier ;
  • en 1824, l’USS Wildcat avec 31 membres d’équipage, le schooner Lynx avec 40 membres d’équipage et le schooner USS Hornet ;
  • en 1840, le Rosalie ;
  • en 1843, l’USS Grampus.

2°) de 1850 à 1900 :

  • en 1866, le Lotta, un trois-mâts suédois ;
  • en 1868, le Viego, un navire marchand espagnol ;
  • en 1880, l’Atalanta, un navire-école britannique avec ses 290 élèves officiers ;
  • en 1884, le Miramon, une goélette italienne.
  • de 1900 à 1950 :
  • en 1909, le Spray, un navire dirigé par Joshua Slocum, considéré comme le meilleur marin de son temps ;
  • en 1917, le SS Timandra avec 21 marins ;
  • en 1918, le Cyclops, avec 300 marins, disparut sans envoyer de SOS ;
  • en 1920, le SS Hewitt, ce cargo à vapeur disparut en mer ;
  • en 1921, le Carroll A. Deering fut retrouvé échoué près de Cap Hatteras en Caroline du Nord. Les 11 membres d’équipage avaient disparu ;
  • en 1925, le SS Cotopaxi avec 32 marins et le Raifuku Maru, un cargo japonais, disparut après avoir envoyé le message suivant : « Danger like dagger now. Come quick ! » (« Danger comme poignard maintenant. Venez vite ! ») ;
  • en 1926, le Cargo SS Suduffco avec 29 marins ;
  • en 1938, l’Anglo Australien avec 38 marins. Son dernier message fut : « Temps idéal. Tout va bien » ;
  • en 1939, le Quenn of Scoths, un bateau anglais ;
  • en 1942, un TBF Avenger (avion) ;
  • en 1943, un PBY Catalina, un TBF Avenger, un Four Lockheed PV-1 Ventura et un PB4Y Privateer (avions) ;
  • en 1944, un PBY Catalina, un PB4Y Privateer, un SBD-5 Dauntless et un PBY-5A Catalina (avions) ;
  • en 1945, un B-24 Liberator et un PB4Y Privateer (avions), et l’escadrille 19 : cinq avions torpilleurs Avenger ;
  • en 1947, un C-54 (avion) ;
  • en 1948, le SS Samkey, l’Evelyn K, le Star Tiger, un appareil britannique qui assurait la liaison Açores-Bermudes (dernier message : « Conditions météo excellentes. Arriverons à l’heure prévue »), un Douglas DC-3, faisant la liaison entre Porto Rico et la Floride (dernier message : « Nous approchons de l’aéroport… Nous ne sommes plus qu’à 80 km au Sud… Nous apercevons les lumières de Miami… Tout va bien. Attendons les instructions pour l’atterrissage») ;
  • en 1949, un Tudor IV : le Star Ariel (avion).

3°) de 1950 à 2000 :

  • en 1950, un cargo costaricien avec son équipage de 28 hommes, un chasseur Grumman F6F, un grand cargo ;
  • en juin 1950, le Sandra, un cargo ;
  • en février 1953, l’avion de transport britannique York ;
  • en octobre 1954, l’avion de transport Super Constellation ;
  • en décembre 1954, le cargo Southern Districts ;
  • en septembre 1955, le yacht Connemara IV ;
  • en novembre 1956, un bombardier patrouilleur de la Marine ;
  • en janvier 1956, le yacht Revonoc ;
  • en janvier 1962, l’avion ravitailleur de l’armée KB-50 ;
  • en février 1963, le cargo Marine Sulphur Queen ;
  • en juillet 1963, le navire de pêche Sno’Boy ;
  • en août 1963, deux avions stratotankers K-C-135 ;
  • en juin 1965, un Flying Boxcar C-119, avion de transport ;
  • en janvier 1967, les avions de transport Chase YC-122, Beechcraft Bonanza et Piper Apache ;
  • en décembre 1967, le yacht Witchcraft ;
  • en novembre 1970, l’avion de transport Piper Commanche ;
  • en octobre 1971, le cargo Caribe ;
  • en février 1972, le navire V.A. Fogg ;
  • en mars 1973, le Norse Variant et l’Anita, deux cargos ;
  • en octobre 1976, le navire Sylivia S. Ossa ;
  • en février 1978, l’avion militaire KA-6 Navy attack bomber (Fighting Tiger 524) ;
  • en mai 1980 l’ Erco 415-D, un avion ;
  • en octobre 1980, le navire SS Poet ;
  • en novembre 1983, l’avion Cessna 340A ;
  • en mars 1984 les avions Piper et Cessna 402b ;
  • en décembre 1984 l’avion Aeronca 7AC ;
  • en janvier 1985 l’avion Cessna 337 ;
  • en mai 1985, l’avion Cessna 210k ;
  • en juillet 1985, un avion Piper ;
  • en août 1985, l’avion Cessna 172 ;
  • en août 1986, l’avion Twin Otter charter ;
  • en mai 1987, l’avion Cessna 402c ;
  • en juin 1987, l’avion Cessna 401 ;
  • en décembre 1987, l’avion Cessna 152 ;
  • en février 1988, l’avion Beechcraft ;
  • en février 1989, un avion Piper ;
  • en janvier 1990, l’avion Cessna 152 ;
  • en avril 1991, l’avion Piper Comanche ;
  • en mai 1991, un avion Piper ;
  • en septembre 1993, l’avion Cessna 152 ;
  • en août 1994, l’avion Piper PA-32 ;
  • en septembre 1994, l’avion Piper PA-23 ;
  • en décembre 1994, l’avion Piper PA-28 ;
  • en 1995, le Jamanic K, un cargo ;
  • en mai 1996, un avion Aero Commander ;
  • en août 1998, l’avion Piper PA-28 ;
  • en 1999, le Genesis, un cargo avec 40 marins ;
  • en mai 1999, un avion Aero Commander.