VLADIMIR VLADIMIROVITCH POUTINE PRESIDENT DE LA RUSSIE

Vladimir Vladimirovitch Poutine, né le 7 octobre 1952 à Saint-Pétersbourg, ex-Leningrad de Vladimir Spiridonovitch Poutine et de Maria Ivanovna Chelomova, est un russe de religion orthodoxe.

Devenu très pratiquant après avoir sauvé d’un incendie ses deux filles Maria née en 1985 à Leningrad et Katerina née en 1986 à Dresde en Allemagne, Vladimir Poutine est issu d’une famille ouvrière qui habitait dans une « Komounalka » ou appartement communautaire où de nombreuses familles vivent dans ces appartements en partageant la cuisine, la salle de bain et les casseroles.

Adolescent, Vladimir Poutine adorait les films à la gloire de la Police secrète soviétique et il commence le sport à l’âge de onze ans, avec la lutte russe, le judo et le sambo, un art martial créé en Russie en 1930 qui combine le judo, le karaté, la boxe et la lutte.

Vladimir Poutine obtient la ceinture noire de sambo et a été plusieurs fois champion de Saint-Pétersbourg avant d’en devenir le maître des sports en 1973. Il détient également la ceinture noire de judo et a été, dans sa jeunesse, multiple champion de Saint-Pétersbourg et est aussi maître des sports depuis 1975.

En 2004, il écrit un livre intitulé « Apprenons le judo avec Vladimir Poutine » ; Livre adapté en DVD en 2008 et le mercredi 20 octobre 2012, il reçoit de la Fédération Internationale de Judo (FIJ) un 8ème Dan de judo, qui représente l’un des grades les plus élevés de la discipline.

Vladimir Poutine est Président d’honneur de la Fédération Internationale de Judo.

Vladimir Poutine pratique aussi la natation, l’équitation, la pêche à la ligne, le tennis, le ski, le tir à l’arc, le pilotage d’avions de combat et se promène en Sibérie sans chapka à 18°.

En 1975, il décroche son diplôme à la Faculté de Droit de l’université de Leningrad et soutient son mémoire sur « La politique des Etats-Unis en Afrique ».

A vingt trois (23) ans, Vladimir Poutine est admis aux Services secrets du «Komitet Gossoudarstvennoï Bezopasnosti » ou KGB ou, en français, le « Comité pour la Sécurité de l’Etat », à la Direction générale des Services de renseignements extérieurs où il en sort major.

Travailleur, Vladimir Poutine définit son travail d’agent secret en ces termes : « Vous obteniez des informations des sources qui étaient à votre disposition, vous traitiez l’information, la faisiez parvenir aux instances et obteniez votre évaluation».

En 1982, pendant une séance de théâtre, Vladimir Poutine fait la connaissance de Lioudmila Aleksandrovna, hôtesse de l’air de la compagnie Aeroflot quadrilingue, qui parle couramment l’allemand, l’espagnol, le français et le russe.

Lioudmila Aleksandrovna est diplômée de la Faculté des lettres de l’université de Stalingrad.

Vladimir Poutine et Lioudmila Aleksandrovna se fréquentent régulièrement mais Poutine cache son statut d’agent secret pendant dix-huit (18) mois à sa compagne et celle-ci croit qu’il est agent de Police.

Vladimir Poutine et Lioudmila se marient le 28 juillet 1983.

Pour beaucoup, Vladimir Poutine se serait marié pour se mettre en règle avec le KGB. En effet, le Service secret russe estime qu’un agent secret célibataire est exposé aux tentations et peut donc être fragilisé par des fréquentations féminines.

A 31 ans, avec le nom d’emprunt de « Camarade Platov », Vladimir Poutine entre à l’Académie du renseignement extérieur de Moscou, appelé aujourd’hui « Institut Andropov ».

En 1985, il est envoyé pour le compte du KGB, en Allemagne de l’Est, principalement à Dresde mais, le 3 octobre 1990, lorsque la réunification de l’Allemagne (RDA) se fait, les installations du KGB en République Démocratique Allemande sont démolies et Vladimir Poutine est contraint de revenir en Russie où il est mis en réserve des effectifs du KGB avec le grade de Lieutenant-colonel.

Il démissionne du KGB en 1991 à la suite du putsch raté des conservateurs contre Michael Gorbatchev, retourne à Leningrad et accepte de devenir l’assistant de son ancien professeur de Faculté de Droit, le Vice-recteur Anatoli Sobtchak.

Le 12 juin 1991, Anatoli Sobtchak est élu maire de la ville de Leningrad (Soviet en Russie) et le premier maire démocratiquement élu de Leningrad fait appel à Vladimir Poutine pour occuper le poste de Conseiller aux affaires internationales.

Le 26 décembre 1991, l’Union soviétique est officiellement dissoute et Boris Eltsine devient le premier Président de la Fédération de Russie.

En 1995, Vladimir Poutine est nommé Président de la section locale du Parti politique « Nach Dom Rossiïa » (NDR) ou « Notre Maison de la Russie » de Viktor Tchernomyrdine, Premier ministre du Gouvernement de la Fédération de Russie.

Un an plus tard, en 1996, Vladimir Poutine dirige la campagne des élections législatives du « NDR » mais son candidat, Anatoli Sobtchak perd les élections. Vladimir Poutine reste fidèle à son ancien professeur de Droit et refuse de travailler avec le nouvel élu. Il dit : « Il vaut mieux être pendu pour la loyauté que d’être récompensé pour trahison ».

Vladimir Poutine démissionne donc de son poste en 1996, retourne à Moscou la même année et est nommé adjoint de Pavel Borodine, Directeur des affaires de la présidence avant d’intégrer les services présidentiels en 1997.

A partir de 1998, il occupe différents postes, notamment, ceux de Chef du Département principal de contrôle et, intègre, il mène une lutte acharnée contre la corruption et dit : « Ceux qui luttent contre la corruption devraient être irréprochables eux-mêmes ».

Vice-directeur de l’Administration présidentielle chargé de la gestion des relations avec les régions, Directeur du service secret chargé des affaires de sécurité intérieure (FSB) et Président du gouvernement le 9 août 1999, Vladimir Poutine demeure secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie.

En 1999, le Procureur général de la Russie, Louri Skouratov enquête, en collaboration avec le parquet suisse, sur les malversations des collaborateurs et personnes proches du Président Boris Eltsine, en particulier Boris Berezovski, Conseiller occulte au Kremlin.

L’enquête porte sur les placements de la Banque centrale dans une « mystérieuse » société off-shore et sur des « pots-de-vin » de la société Mabetex versés à la fille du Président Boris Eltsine.

L’enquête vise également les principaux collaborateurs du Président Boris Eltsine pour des contrats de grands chantiers immobiliers notamment la rénovation du Kremlin et la réalisation de luxueuses maisons pour les officiels russes.

Subitement, le 1er février 1999, le Procureur général Louri Skouratov âgé seulement de 48 ans, présente sa démission pour, selon lui, rentrer à l’hôpital pour des problèmes cardiaques. Il dénonce aussi le climat malsain créé autour de lui et de la procurature.

Le même soir du 1er février 1999, une télévision géorgienne montre une vidéo à caractère sexuel avec en scène, le Procureur général Louri Skouratov jouant avec deux jeunes filles ; Présentation qui dure environ trois (3) minutes.

La chaîne publique russe présente un extrait de cette vidéo humiliante qui écorne à jamais l’image du procureur général russe.

Le Procureur général dit ne pas être la personne présentée dans la vidéo mais, lors d’une conférence du ministre de l’Intérieur, Sergueï Stepachine, Vladimir Poutine affirme que la vidéo est authentique et qu’il s’agit bien du Procureur Louri Skouratov.

La vidéo à caractère sexuel brise la carrière du Procureur général russe et propulse celle de Vladimir Poutine qui sauve le Président Boris Eltsine d’un scandale.

Dans le mois d’août 1999, Boris Eltsine nomme Vladimir Poutine, Président du Gouvernement, devenant la 2ème personnalité de la Russie.

Contre toute attente, le 31 décembre 1999, le Président Boris Eltsine démissionne et Vladimir Poutine devient Président par intérim.

Dès sa prise de fonction, il signe un décret accordant une immunité totale pour toute poursuite contre l’ex-Président Boris Eltsine et sa famille.

Le 26 mars 2000, Vladimir Poutine gagne les élections au taux de 52,52 % des voix et devient Président de la Russie quand dans les sondages préélectoraux, le Procureur général Louri Skouratov qui accuse Vladimir Poutine de « couvrir »la famille de Boris Eltsine est crédité de 1 %.

En 2002, Sergueï Choïgou, général d’armée russe offre un chien noir, de race Labrador  à Vladimir Poutine que ce dernier nomme « Koni».

« Koni» est le chien préféré de Vladimir Poutine qui a d’autres chiens, notamment :

1°) « Yume » une chienne femelle de race Akita Inu qui doit son nom à une ville japonaise. « Yume » a été offerte par Norihisa Satake, gouverneur de la préfecture de la ville japonaise d’Akita en 2011, lorsque la Russie a aidé cette ville à se reconstruire après le tsunami de 2011 ;

2°) « Byffy » un Berger Bulgare offert par le premier ministre bulgare Boïko Borissov en novembre 2010.

Pour justifier son amour pour les chiens, Vladimir Poutine dit : « Plus je connais les gens, plus j’aime les chiens » et, ne sachant pas que la chancelière allemande Angela Merkel a peur des chiens, il a essayé de lui présenter « Koni» en 2007.

Il s’est excusé en disant : «Je n’en savais rien. Au contraire, j’ai voulu lui faire plaisir en lui montrant mon chien favori. Je lui ai tout expliqué et j’ai présenté mes excuses ».

Vladimir Poutine est réélu, en mars 2004 avec 71,22 % des voix.

La Constitution russe n’accordant que deux mandats consécutifs, Vladimir Poutine se trouve dans l’impossibilité de faire un troisième mandat.

Il se soumet à la loi en ne se présentant pas mais dirige la campagne électorale du Parti « Russie Unie » en soutenant officiellement, le 10 décembre 2007, la candidature de Dmitri Medvedev.

En contrepartie de ce soutien, Vladimir Poutine propose de remplacer Dmitri Medvedev à la présidence de la Russie à l’élection suivante.

La proposition de Vladimir Poutine est acceptée des quatre Partis politiques que sont la « Force Civile », le « Parti Agraire », la « Russie Juste » et la « Russie Unie ».

En 2007, Vladimir Poutine fréquente Alina Kabaïeva et ne cache pas sa relation. Il s’affiche avec elle pendant les dîners officiels et il est dit qu’elle aurait deux enfants avec le Président Vladimir Poutine.

Alina Kabaïeva, née le 12 mai 1983, a été élue députée du « Parti Russie Unie » et a été désignée Vice-présidente du Comité chargé de la jeunesse.

Alina Kabaïeva, gymnaste qui a été championne olympique en 2004, double championne du monde, détient cinq titres européens et six titres russes.

En 2008 le journal russe «Moskovsky Korrespondent » dévoile au public la relation extra-conjugale de Vladimir Poutine avec Alina Kabaïeva et la même année, le journal est fermé.

Certains russes accusent Lioudmila Aleksandrovna, l’épouse du Président, d’être à la base de cette fermeture.

Le 4 mai 2008, Dmitri Medvedev gagne l’élection présidentielle et prend comme Premier ministre Vladimir Poutine.

Entretemps, la durée du mandat présidentiel est modifiée et passe de quatre ans à six ans.

Au Congrès de la « Russie Unie », du 24 septembre 2011, le Président Dmitri Medvedev propose la candidature de Vladimir Poutine à la présidence de 2012.

Le samedi 25 février 2012, des opposants, entre 3.000 et 4 .000 personnes manifestent sur la « Place Koniouchennaïa » contre la candidature du Premier ministre Vladimir Poutine à l’élection présidentielle de 2012. Le mot d’ordre des manifestants est : « La Russie sans Poutine ! ».

Etaient en tête de la manifestation, Garry Kasparov, ex-champion du monde d’échecs, Sergueï Oudaltsov, leader d’extrême-gauche et l’avocat Alexeï Navalny.

Sergueï Oudaltsov dit : « Ces jours sont décisifs, il doit y avoir un deuxième tour !… on nous trompe à nouveau, alors le 5 mars commencent les manifestations. J’appellerai alors à lancer des grèves, à ne pas aller au travail et à planter les tentes ».

Le 4 mars 2012, Vladimir Poutine est élu Président de la Russie pour six ans et Dmitri Medvedev devient Président du Gouvernement.

Le jeudi 6 juin 2013 au soir, sur la télévision Russe « Rossia 24 », Vladimir Poutine et sa femme Lioudmila annoncent leur divorce par consentement mutuel après trente ans de vie commune.

La nouvelle du divorce provoque un choc chez les russes qui, depuis plus de 200 ans, n’ont jamais vu l’un de leurs dirigeants évoqué sa vie privée en public.

Aujourd’hui, les gens se demandent si le Président russe épousera Alina Kabaïeva. Il répond à la question en disant :: « Pour vous le dire franchement, je ne sais pas (…) Tout ça n’a pas une importance primordiale. Mais peut-être qu’un jour je pourrai satisfaire votre curiosité… ».

Vladimir Poutine a, durant ces différents mandats, changé la politique étrangère de la Russie en procédant à la rupture du système de l’ex-Président Boris Eltsine qui, même s’il était conscient que les échanges avec les Occidentaux portaient préjudice à son pays, préférait maintenir une politique équilibrée avec l’Occident.

Vladimir Poutine qui critique sans cesse les Occidentaux, dit : « Les gens nous enseignent toujours la démocratie mais les gens qui nous enseignent la démocratie ne veulent pas l’apprendre eux-mêmes ».

Pour Vladimir Poutine, tant que les Occidentaux utiliseront leurs puissances militaires et leurs armes nucléaires sur les champs de bataille, les russes imposeront leur point de vue et utiliseront leurs appareils militaires pour leurs intérêts géostratégiques.

De plus, il trouve anormal les boucliers anti-missiles, l’installation de bases militaires américaines autour de la Russie, la progression de l’OTAN dans les Etats ex-soviétiques et le soutien des Occidentaux aux opposants russes.

Depuis le début du conflit syrien, le Président Vladimir Poutine ne cède rien et maintient le rapport de force avec les Occidentaux et les américains qui, selon Vladimir Poutine se croient tout permis.

En 2011, en Libye par exemple, Vladimir Poutine déclare avoir été trahi par l’ex-Président français Nicolas Sarkozy qui a procédé à un forcing et obtenu la participation de l’OTAN pour attaquer la Libye. Le journaliste Eric Zemmour dit à cet effet : « Kadhafi c’est le remord de Poutine qui vire à l’obsession ». Il raconte que le Président russe « ne se pardonne pas d’avoir laissé Sarkozy abattre le dictateur libyen alors qu’il se contenterait de protéger les populations civiles ». C’est juré : « Assad ne sera pas un nouveau Kadhafi ».

En Syrie donc, Vladimir Poutine utilise son veto au Conseil de sécurité de l’ONU pour bloquer toute intervention en Syrie.

A l’opposé, pour montrer sa puissance, il continue d’approvisionner l’armée du dirigeant syrien Bachar el-Assad en armes et met en garde les Occidentaux contre toute tentative de livraison d’armes aux rebelles ou la création d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie.

Avec l’affaire de l’espion américain Edward Snowden, Vladimir Poutine ne se laisse pas impressionner par les menaces des américains et a accordé l’asile au fugitif américain.

Pour l’Ukraine, premier producteur mondial d’acier, la Russie a montré une fois encore ses muscles à partir de l’histoire de cet Etat.

En effet, depuis 1037, sous le Grand-duc Laroslav, Kiev était devenue la première capitale de Russie et le plus puissant Etat européen mais les incessantes disputes à l’intérieur de Kiev ont poussé les mongols à envahir ce territoire qui est passé entre les mains du Grand-Duché de Lituanie et de la Pologne.

Repris par les russes, le Secrétaire du Parti communiste de l’URSS, Nikita Khrouchttchev, avait, en 1954, fait don de la Crimée à l’Ukraine au cours du tricentenaire de la signature des Accords de Pereiaslav qui correspondait à l’unification de l’Ukraine cosaque et de la Russie.

En se basant donc sur le rattachement de la Crimée à la Russie depuis sa naissance, Vladimir Poutine décide de la reprendre pour diverses raisons et le Journal « Le Monde » du 28 février 2014 révèle l’une des raisons : « La marine russe a 15 000 militaires stationnés dans la base de Crimée, selon un accord avec le gouvernement Ukrainien qui permet de stationner jusqu’à 25 000 militaires dans la région. Le nombre a augmenté depuis 2008. Durant la guerre russo-géorgienne de l’été 2008, la base russe de Sébastopol s’était révélée stratégique lorsque la flotte russe a organisé des blocus dans la mer Noire et l’a utilisée pour lancer des débarquements amphibies. Il a également prouvé son utilité à la Russie dans la crise libyenne, les missions antipiraterie dans l’océan Indien et le rôle de Moscou dans le démantèlement des armes chimiques de la Syrie. La citadelle navale offre un port à huit baies en eaux profondes, meilleur que le port russe proche de la ville de Novorossisk. »

L’intérêt pour la Russie est également symbolique, souligne le journal « Le Figaro » : « Il permet de continuer à faire flotter à Sébastopol le drapeau russe. Outre le siège de la flotte de la mer Noire, Moscou dispose, dans cette ville de 380 000 habitants et à 70 % russophone, d’un centre de communications, d’un hôpital militaire et de deux régiments (infanterie de marine et aérien). »

Pour contrecarrer l’instabilité politique en Ukraine, susceptible de modifier à n’importe quel moment les clauses du contrat de la base navale de Crimée, la Russie a, depuis le 17 septembre 2003, sous Vladimir Poutine, alors Président de la Fédération de Russie, débuté la construction d’une nouvelle base navale, à Novorossiïskau Sud de la Russie, à proximité du Caucase, sur la mer Noire. Cette base coûtera à la Russie 2,3 milliards d’Euros ou 1 billion 508 milliards 701 millions 100 mille Francs CFA.

Le mardi 17 décembre 2013, le Président russe Vladimir Poutine rachète la dette souveraine de l’Ukraine de 11 milliards d’Euros ou 7 billions 215 milliards 527 millions de Francs CFA et réduit le prix du gaz d’un tiers pour l’Ukraine.

Face à l’offre de la Russie, l’Union européenne proposait 610 millions d’Euros d’aide ou 400 milliards 133 millions 770 mille Francs.

Pour l’Union européenne les aides et prêts à accordés à l’Ukraine de 2014 à 2020 pourraient atteindre 19 milliards d’Euros ou 12 billions 463 milliards 183 millions de Francs CFA.

Les jeux olympiques de Sotchi en Russie débutent le vendredi 7 février 2014 et les Présidents des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama et le Président français, François Hollande refusent de participer à l’ouverture de ces jeux.

Le boycott de ces personnalités françaises et américaines, est justifiée par, selon elles, leur désapprobation à la loi anti-homosexuelle votée à 100 % par le Parlement russe le mardi 18 juin 2013 et qui interdit l’adoption d’enfants russes par les couples de mêmes sexes et les célibataires issus des quatorze (14) pays qui ont autorisés le mariage Gay dont la France.

Le Président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama qui ne souhaite certainement pas la réussite de ces jeux, selon des Observateurs, avance la crainte d’éventuels attentats et dit à son homologue Russe de prévenir tout attentat durant ces jeux.

En réponse, le dirigeant russe rappelle au Président, les attentats survenus aux Etats Unis d’Amérique pendant le Marathon de Boston, le 15 avril 2013 malgré les mesures de sécurité prises par les autorités américaines.

Les jeux de Sotchi en Russie prennent fin le 23 février 2014, sans incidents et avec la victoire des athlètes russes qui ont remporté le classement des médailles avec trente trois médailles dont treize en or.

Le 21 février 2014, les autorités ukrainiennes et les leaders des manifestants signent un accord politique pour mettre fin à la crise mais le lendemain, lorsque le Président quitte Kiev pour Khakiv, la capitale de l’Ukraine jusqu’en 1933, la presse occidentale annonce la fuite du Président et sa démission.

Viktor Lanoukovytch dément l’information au cours d’une allocution télévisée et évoque un coup d’Etat mais le palais présidentiel de Kiev est pris d’assaut par les manifestants et la destitution de Viktor Lanoukovytch est votée, quelques heures plus tard, par les députés par 328 voix sur 450 votants.

Une nouvelle élection présidentielle est fixée pour le 25 mai 2014, Oleksandr Tourtchynov est désigné pour assurer la présidence de la République.

Oulia Tymochenko est libérée sur décision du Parlement.

Les russes jugent l’attitude des américains et des Occidentaux injuste, qui, pour placer un Président favorable à l’intégration de l’Ukraine à l’Union européenne, manœuvrent toujours pour chasser les dirigeants de l’Ukraine qui se rapprochent de la Russie.

Ces analystes soutiennent que les américains et les européens veulent s’installer au Caucase, région stratégique située entre l’Iran, la Turquie et une partie de la Russie afin, non seulement d’exploiter les riches champs pétroliers mais avoir la possibilité de pénétrer facilement en Iran et en Russie en cas de conflit.

De plus, la ville de Sébastopol où se trouve la base navale de la Russie est l’unique porte vers la mer Méditerranée en passant par les détroits des Dardannelles et du Bosphore.

Occupé à organiser les jeux olympiques de Sotchi, le Président russe Vladimir Poutine reprend le dossier ukrainien après le renversement du Président Viktor Lanoukovytch et le jeudi 27 février 2014, des hommes armés prennent le Parlement de Crimée et y hisse le drapeau russe.

Le lendemain vendredi 28 février 2014, l’ex-Président Viktor Lanoukovytch qui s’est retrouvé à Rostov-sur-le-Don, au Sud de la Russie donne une conférence de presse et déclare être le Président légitime de l’Ukraine. Le même vendredi, le Président américain Barack Obama menace le Président Russe Vladimir Poutine en ces termes : « Les Etats-Unis seront solidaires de la communauté internationale pour souligner qu’il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine… » et déclare qu’il pourrait renoncer à se rendre au Sommet du G8 en Russie.

Le samedi 1er mars 2014, les dirigeants ukrainiens accusent la Russie d’avoir accru leurs troupes en Crimée avec plus de 6.000 hommes supplémentaires et déployé trente blindés. Les sites stratégiques tels que les aéroports de Simféropol, de Sébastopol, de Kirovske, le centre ville de Simféropol sont contrôlés par des hommes armés et le drapeau Russe est placé sur plusieurs bâtiments officiels.

Le Premier ministre Arseni Iatseniouk se plaint et dit : « La présence inadéquate des militaires Russes en Crimée est une provocation (…) les tentatives de faire réagir l’Ukraine par la force ont échoué (…) Prenant en compte ma responsabilité pour la vie et la sécurité des citoyens, je demande au président Vladimir Poutine d’aider à assurer la paix et le calme sur le territoire de Crimée… »

Le dimanche 2 mars 2014, le Commandant en chef de la marine, l’Amiral Berezovski fait allégeance aux « Pro-russes » de Crimée en disant : « Je prête allégeance aux habitants de la République autonome de Crimée. Je jure d’obéir aux ordres du commandant suprême de la république autonome de Crimée ».

Le mardi 4 mars 2014, les Etats-Unis d’Amérique décident de sanctionner la Russie en suspendant tous les liens militaires qui lie les deux Etats et Sergueï Lavrov réplique : « Nous trouverons un moyen non seulement de réduire notre dépendance financière des Etats-Unis, mais nous tirerons de ces sanctions un gros profit (…) Les tentatives de prendre des sanctions contre la Russie mèneront au krach du système financier américain et à la fin de la domination des Etats-Unis dans le système financier mondial ».

Lors d’une rencontre avec des journalistes dans sa résidence de Moscou le mardi 4 mars 2014, Vladimir Poutine s’exprime pour la première fois et dit ne pas reconnaître les nouvelles autorités de Kiev. Il qualifie le changement de pouvoir en Ukraine de « coup d’Etat » et de « prise de pouvoir par les armes ».

Vladimir Poutine déclare que Viktor Lanoukovitch est le seul Président légitime sur le territoire ukrainien, même si celui-ci n’a plus d’avenir politique et ajoute que l’envoi de troupes russes n’était pas nécessaire pour le moment. Pour Vladimir Poutine, les forces qui encerclent les bases ukrainiennes ne sont pas des russes mais des forces locales d’auto-défense.

Barack Obama réagit en mettant en doute la bonne foi du Président russe. Il ajoute ensuite que les déclarations de Vladimir Poutine ne trompent personne.

Le même mardi 4 mars 2014 à 20H30, la Russie procède avec succès au tir de l’essai du missile test Topol RS-12M intercontinental de la région d’Astrakan sur le littoral de la Caspienne. L’ogive qui n’était pas armée a atteint son objectif situé au Kazakhstan.

A 22H00, le Président Français François Hollande dit : « La Russie a pris le risque d’une escalade dangereuse en envoyant des troupes en Ukraine ».

Robert Serry, envoyé spécial de l’ONU en Crimée est menacé par des hommes armés et son véhicule bloqué à Simféropol.

Le jeudi 6 mars 2014, le Parlement de Crimée demande son rattachement à la Russie et un référendum est prévu pour le 16 mars 2014.

Le vendredi 7 mars 2014, plus de 65.000 personnes se réunissent à Moscou pour demander une Crimée russe et le dimanche 16 mars 2014, le taux de participation au référendum est de 81 %.

93 % de la population de Crimée accepte le rattachement de la Crimée à la Russie et 7 % votent pour le statut autonome de la Crimée au sein de l’Ukraine.

A la suite de ce référendum, le Premier-ministre séparatiste Serguiï Axionov parle d’une décision « historique » et dit sur son compte Twitter : « Merci à tous ceux qui ont participé au référendum et ont fait leur choix. Aujourd’hui nous avons pris une décision très importante qui rentrera dans l’histoire ».

Le lundi 17 mars 2014, Le Président américain Barack Obama impose un gel des avoirs et une interdiction de voyage à onze personnalités proches du Président russe Vladimir Poutine : « Viktor Lanoukovitch ancien Président ukrainien avec l’un de ses conseillers ; Sergiï Axionov et Volodymyr Konstantinov dirigeants séparatistes de Crimée ; Dmitri Rogozine, Vice-premier ministre ; la Présidente du Conseil de la Fédération ou Chambre Haute du Parlement russe, Valentina Matvienko ; Vladislav Sourkov, conseiller du Président Vladimir Poutine ; Sergueï Glaziev conseiller du Président Poutine et deux élus de la Douma ou la chambre basse du parlement russe »

Vladislav Surkov, Conseiller du Président Vladimir Poutine sanctionné par les américains dit, dans l’interview accordée à un quotidien moscovite : « Figurer sur la liste noire des personnalités russes interdites d’entrée aux Etats-Unis est un grand honneur (…) Les seules choses qui m’intéressent aux USA sont Tupac Shakur, Alan Ginsberg et Jackson Pollock. Je n’ai pas besoin d’un visa pour accéder à leurs œuvres ».

Le Vice-Premier ministre, Dmitri Rogozine écrit, avec ironie, sur son compte Twitter : « Camarade Obama, et que doivent faire ceux qui n’ont ni compte ni propriété à l’étranger ? Ou bien vous n’y avez pas pensé? »

Ce même lundi, l’ancien Président soviétique Mikhaïl Gorbatchev salue le rattachement de la péninsule à la Russie et critique les Occidentaux qui imposent des sanctions aux responsables russes et à des ukrainiens. Il dit : « Si la Crimée a à l’époque été unie à l’Ukraine selon des lois soviétiques (…) sans demander son avis au peuple, aujourd’hui ce peuple a décidé de corriger cette erreur. Il faut saluer cela, et non annoncer des sanctions ».

Le jeudi 20 mars 2014, les autorités russes par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères russe donne la réplique aux sanctions américaines et publie le communiqué suivant : « Le ministère russe des Affaires étrangères a adopté des sanctions contre plusieurs fonctionnaires et parlementaires américains en réaction à la publication par l’Administration américaine d’une liste d’officiels et députés à l’Assemblée fédérale russe frappés de sanctions à titre de « punition » pour le soutien qu’ils avaient accordé au référendum en Crimée ».

Les sanctions concernent les neuf personnes suivantes : « Les Conseillers du Président américain : Caroline Atkinson, Daniel Pfeiffer et Benjamin Rhodes ; Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid ; le chef républicain de la Chambre des représentants du Congrès US, John Boehner ; Le Président de la commission des Affaires étrangères au Sénat ; Robert Menendez, les sénateurs John McCain, Mary Landrieu et Daniel Coats ».

Le mardi 18 mars 2014, le Président Vladimir Poutine signe le traité sur le rattachement de la Crimée à la Russie.

Le jeudi 20 mars 2014, la chambre basse du Parlement russe ou « La Douma » ratifie le traité signé par le Président russe avec une seule voix contre, celle du député Ilia Ponomarev du Parti de centre gauche « Russie Juste » qui juge que la Russie fait une grande erreur en rattachant la Crimée à la Russie.

Le Président Français François Hollande annonce aussitôt l’annulation du Sommet qui devrait réunir la Russie et l’Union européenne et qui devrait se tenir en marge du G8 de Sotchi et dit : « Il y a une suspension des relations politiques (…) la réunion Union européenne – Russie ne peut avoir lieu dans ces conditions ».

L’union Européenne décide quant à elle de geler, pour une durée de douze mois, les avoirs de dix-huit personnes identifiées par elle comme étant responsables du détournement de fonds appartenant à l’Etat ukrainien.

La sanction interdit à ces personnes dont l’ancien Président Viktor Lanoukovitch, son fils Alexandre et les anciens ministres, d’effectuer des mouvements ou de céder leurs fonds – argent liquide, chèques, dépôts bancaires et actions qui se trouvent dans les vingt huit Etats de l’Union européenne.

Barack Obama continue les sanctions et décide le jeudi 20 mars 2014, qu’il s’en prendrait à la banque russe « Bank Rossiva », à des secteurs clés, de l’économie russe et à vingt (20) nouveaux responsables russes.

Le vendredi 21 mars 2014 à 10H17, le Conseil de la Fédération ou Chambre Haute du Parlement russe ratifie le traité sur le rattachement de la Crimée à la Russie à l’unanimité, par les 155 Sénateurs.

Après la ratification du traité, Valentina Matvienko, Présidente du Conseil de la Fédération dit : « Nous sommes non des témoins mais des acteurs des événements historiques survenus ces derniers jours et nous avons rempli notre mission historique avec dignité, sens des responsabilités et patriotisme ».

La procédure de rattachement de la Crimée à la Russie s’achève avec la ratification du traité par le Conseil de la Fédération ou Chambre Haute du Parlement russe.

Pendant que la Russie procède à son rattachement à la Crimée, à 10H32, Arseni Iatseniouk, Premier ministre Ukrainien signe avec les dirigeants européens, le volet politique de l’accord d’association entre son pays et l’Union européenne.

Après le rattachement total de la Crimée à la Russie, le vendredi 28 mars 2014, pour faire baisser la tension, le Président russe Vladimir Poutine a appelé son homologue américain, Barack Obama pour discuter d’une sortie de crise en Ukraine ; Ukraine qui redoute la prise d’autres régions de l’Est par la Russie.

Aujourd’hui, les deux puissances, la Russie et la Chine qui se rapprochent de l’Iran et de l’Inde veulent mettre fin au leadership mondiale des américains depuis l’effondrement de l’Union soviétique.

En 2010, le dirigeant chinois Hu Jintao a été élu «L’homme le plus puissant au monde » et Barack Obama, en 2009, 2011 et 2012 est classé par le magazine Forbes « L’homme le plus puissant au monde».

Le mercredi 30 octobre 2013, Vladimir Poutine a détrôné Barack Obama et a été classé « L’homme le plus puissant au monde » par le magazine Forbes.

Le 24 février 2022, une guerre est déclenchée entre la Russie- et Ukraine.