Non.
Si l’ordre est troublé à l’audience par le prévenu lui-même, le Président ordonne son expulsion de la salle d’audience.
Si au cours de l’exécution de cette mesure, il résiste à cet ordre ou cause du tumulte, il est, sur-le-champ, placé sous mandat de dépôt, jugé et puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans, sans préjudice des peines portées au Code pénal contre les auteurs d’outrages et de violences envers les magistrats.
Sur l’ordre du Président, il est alors contraint par la force publique de quitter l’audience.
Le prévenu, même libre, lorsqu’il est expulsé de la salle d’audience, est gardé par la force publique, jusqu’à la fin des débats, à la disposition du tribunal.
Il est alors reconduit à l’audience où le jugement est rendu en sa présence.
Articles 414 et 415 de la loi n° 2018-975 du 27 décembre 2018 portant code de Procédure pénale