04 – Nier ou approuver intentionnellement des actes constitutifs de génocide ou de crimes contre l’humanité par le biais d’un système d’information ?

Emprisonnement de trois à cinq ans
et une amende de 75.000.000 à 100.000.000 de francs

La peine ci-dessus pour quiconque nie, approuve ou justifie, intentionnellement, des actes constitutifs de génocide ou de crimes contre l’humanité par le biais d’un système d’information.

Le juge peut, en outre, priver le condamné des droits :

1°) d’être nommé aux fonctions de juré, d’assesseur, d’expert ainsi qu’aux emplois de l’Administration et autres fonctions publiques ;

2°) d’obtenir une autorisation de port d’arme ;

3°) d’exercer des charges tutélaires, de porter des décorations, d’ouvrir une école et de façon générale d’exercer toutes fonctions se rapportant à l’enseignement, à l’éducation ou à la garde des enfants.

La privation peut porter sur l’ensemble ou sur une partie desdits droits.

Le juge peut également prononcer l’interdiction de paraître en certains lieux.

Le juge prononce en outre la confiscation des biens meubles ayant servi à commettre les infractions.

Articles 68, 80, 368 et 377 de la loi n° 2019-574 du 26 juin 2019 portant Code pénal