La prescription a lieu quoiqu’il y ait eu continuation de travail.
Elle n’est interrompue que par :
a) une reconnaissance écrite de l’employeur mentionnant le montant du salaire dû ;
b) une réclamation du travailleur lésé adressée à son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception ;
c) une requête adressée à l’Inspecteur du travail et des lois sociales avec accusée de réception ;
d) une requête déposée au Tribunal du Travail et enregistrée au greffe.
Les possibilités prévues aux trois derniers alinéas sont également ouvertes aux ayants droit du travailleur lésé.
A l’occasion de la rupture du contrat de travail, la prescription est opposable au travailleur en cas de non respect des dispositions prescrites.
Articles 33.6 et 33.7 de la loi n° 2015-532 du 20 juillet 2015 portant Code du Travail