L’époux contre lequel la séparation de corps aura été prononcée perdra tous les avantages que l’autre lui avait faits.
L’époux qui aura obtenu la séparation de corps conservera les avantages à lui faits par l’autre époux.
Les enfants seront confiés à l’époux qui aura obtenu la séparation de corps, à moins que le Tribunal au vu des renseignements recueillis sur la situation matérielle et morale de la famille, sur les conditions dans lesquelles les enfants vivent et sont élevés, n’ordonne que tous ou quelques uns d’entre eux seront confiés aux soins soit de l’autre époux, soit d’une tierce personne.
Articles 4, 18, 19, 20 et 21 de la loi n° 64-376 du 7 octobre 1964, relative au divorce et à la séparation de corps