IL SUIVAIT SON EX-COMPAGNE EN FIXANT DES BALISES GPS SUR SA VOITURE

MORDELLES (UNE COMMUNE DE FRANCE)

Un homme a été incarcéré ce samedi (19 décembre 2020) après avoir posé deux balises GPS sur la voiture de son ex-compagne à Mordelles (Ille-et-Vilaine). Elle s’était rendue compte de sa présence à 17 reprises durant le confinement, après leur séparation.

Le suspect a déjà été condamné pour des faits de harcèlements et de violences par conjoint sur d’autres victimes.

La victime avait porté plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Mordelles (Ille-et-Vilaine) après s’être rendue compte que son ex-compagnon se trouvait souvent aux mêmes lieux qu’elle, sans raison particulière.

Depuis la séparation du couple à la mi-novembre, elle avait constaté à 17 reprises sa présence, une situation qui ne pouvait être fortuite, selon elle.

Suivie en plein confinement

Les faits ont donc eu lieu pendant le confinement, alors que les déplacements étaient restreints.

Lors de sa garde à vue, l’homme de 44 ans a reconnu les faits et précisé avoir posé deux balises GPS en septembre sur la voiture de son ex-compagne, très rapidement après leur rencontre en août.

Une enquête est à l’origine de cette incarcération. Elle a démontré que le suspect suivait son ex-compagne au moyen de son téléphone portable, connecté aux balises GPS. Il avait déjà été condamné par le passé « pour des faits de harcèlement par conjoint et violences par conjoint sur d’autres victimes et faisant en outre l’objet d’une mesure de sursis probatoire », indique le parquet de Rennes.

Jugement prévu le 30 décembre

Il a été présenté en comparution immédiate pour y répondre de « harcèlement par conjoint, détournement d’un dispositif ou procédé de sécurité ou de marquage d’un véhicule pour localiser à distance un véhicule non signalé volé et mise en danger de la vie d’autrui », car l’une des balises était posée de telle sorte qu’elle entravait le bon fonctionnement de la voiture.

A l’issue de l’audience, il a été placé en détention provisoire dans l’attente d’un jugement le 30 décembre. Le parquet indique qu’une attention particulière est désormais portée à l’utilisation de logiciels espions dans les enquêtes diligentées en matière de violences conjugales.

Source : www.francebleu.fr