NELSON MANDELA DE L’AFRIQUE DU SUD…

Nelson Mandela est né le 18 Juillet 1918 à Umtata en Afrique du sud, de Gadla Henry Mphakanyiswa, Chef de l’ethnie Xhosa et de Nosekeni Fanny.

Le nom Madiba que porte Mandela provient de son clan royal et est un signe de respect.

Le prénom Rolihlahla signifie Extraire une branche d’un arbre ou Fauteur de troubles.

De ses treize (13) frères et sœurs, il est le seul à avoir été scolarisé.

Ainsi, à sept (7) ans, il prend la route de l’école britannique et se présente devant son institutrice, Miss Mdingane sans se soucier de ses habits qui reflètent la pauvreté dans laquelle il vit car, bien que son père soit issu d’une famille royale du peuple Thembu, il n’est pas riche et n’a pas les moyens d’acheter la culotte anglaise exigée par l’école.

Son père a donc découpé l’un de ses vieux pantalons pour faire sa tenue et Mandela raconte comment cela s’est fait : « Mon père prit ensuite un morceau de ficelle pour resserrer cette culotte à la taille beaucoup trop ample pour moi. Je devais avoir l’air ridicule dans cet accoutrement, mais j’étais néanmoins très fier. »

En 1927, alors que Mandela n’a que neuf (9) ans, son père décède et Jongintaba Dalindyebo, Chef suzerain du peuple Thembu, devient son tuteur.

Au collège Clarkebury Boarding Institue, Nelson Mandela obtient, à l’âge de seize (16) ans et seulement en deux (2) ans au lieu de trois (3) ans, obtient son Junion Certificate ou Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC).

Il sort diplômé de l’école Healdtown de Fort Beaufort dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud où il passe avec succès son Baccalauréat en Arts mais il est renvoyé après avoir défendu une employée de race noire qui se faisait battre à coups de pieds et de poings par un intendant blanc.

Il s’inscrit à l’Université de Fort Hare, la seule université de Droit qui accepte les gens de race noire en Afrique du Sud et au cours de sa deuxième année, sans son consentement, il est élu membre du Conseil Représentatif des Etudiants (CRE).

Les membres du CRE exigent de la direction de l’université qu’elle améliore la nourriture et augmente les pouvoirs du CRE et en l’absence de réponse positive, Nelson Mandela et cinq (5) autres membres du CRE démissionnent.

Malgré le boycott des secondes élections, Nelson Mandela et ses compagnons sont réélus pour diriger le CRE.

Une seconde fois, Nelson Mandela demandent à ses camarades de démissionner de cette structure et face au refus de ces derniers, Nelson Mandela démissionne seul. Le principal de l’université le renvoie de l’université tout en lui donnant la possibilité de revenir s’il acceptait d’intégrer le CRE.

Nelson Mandela refuse et quitte Fort Hare.

Son tuteur, fâché, tente d’arranger un mariage. Il lui choisit une femme, paie la lobola c’est-à-dire la dot et fixe la date de la célébration du mariage.

En apprenant cette nouvelle, Nelson Mandela prend la fuite la nuit et se réfugie à Johannesburg dans le Township d’Alexandra situé au Nord-est de l’Afrique du Sud. Il trouve un travail dans une mine mais lorsque l’employeur apprend qu’il est le fils du Régent, il le licencie.

Nelson Mandela fait la connaissance d’Albertina Totiwe, élève infirmière au General Hospital, une fille de la région de Transkei, sa région natale. Malheureusement, il apprend que l’élue de son cœur, est la fiancée de Walter Sisulu, un activiste anti-apartheid âgé d’une trentaine d’années qui dirige une agence immobilière spécialisée dans les propriétés des noirs.

Nelson Mandela arrête de faire la cour à Albertina Totiwe, fait d’elle sa marraine et aménage chez les Sisulu.

Walter Sisulu le met en contact, pour un stage, avec Lazar Sidelsky, un avocat sud-africain libéral et tout en étant stagiaire, Nelson Mandela poursuit ses études de droit.

Il s’inscrit ensuite, pour des cours du soir, à l’université du Witwatersrand de l’Afrique du Sud et obtient son diplôme en 1942.

Nelson Mandela fait la connaissance, en 1942, d’Evelyn Ntoko Mase, une élève infirmière née le 18 mai 1922 à Ngcbo en Afrique du Sud. Nelson Mandela parle-t-elle : « …Jeune fille belle et calme qui arrivait de la campagne. »

Follement amoureuse de Nelson Mandela, Evelyn Ntoko Mase dit : « …Je l’ai aimé dès que je l’ai vu (…) Tous ceux que nous connaissions nous disaient que nous formions un beau couple… »

Nelson Mandela et Evelyn Ntoko Mase s’installent chez Kate, la sœur d’Evelyn, qui vit déjà avec son mari et ses deux (2) enfants dans un trois-pièces.

En 1944 à Johannesburg, Nelson Mandela âgé de vingt six (26) ans épouse Evelyn Ntoko Mase de vingt deux (22) ans.

Témoin du système ségrégationniste en Afrique du Sud et influencé par la résistance non-violente d’Indira Gandhi qui a débuté son mouvement en Afrique du Sud, Nelson Mandela décide par la méthode de la non-violence de lutter pour mettre fin à l’apartheid.

Le 2 avril 1944, Nelson Mandela, Anton Lembede, Walter Sisulu, Oliver Tambo et Ashby Mda créent la ligue de la jeunesse de l’ANC, African National Congress Youth League ou Ligue de la jeunesse de l’ANC. L’ANC est un parti politique qui a été créé le 8 janvier 1912 par des représentants de différentes églises sud-africaines pour lutter contre les discriminations raciales et l’oppression de la minorité blanche sur la majorité noire.

Le 23 février 1945, le couple Mandela donne naissance à leur premier enfant, et le baptisent Madiba Thembekile Mandela dit Thembi, en hommage au peuple Thembu.

Le couple Mandela aménage, en 1946, à Orlando West dans la municipalité de Johannesburg, dans une petite maison qui porte le numéro 8115.

Makaziwe Mandela dite Maki, le deuxième enfant de Nelson Mandela voit le jour en 1947 mais, de constitution fragile, elle meurt neuf (9) mois après. Avec le décès de son enfant et la venue inattendue au pouvoir du Parti national (PN) qui a remporté les élections législatives du 26 mai 1948 et qui fait la promotion officielle de l’apartheid, Nelson Mandela passe le plus grand de son temps dans les locaux de l’ANC et déserte son domicile.

Le 26 juin 1950, Makgatho Mandela, un autre enfant de sexe masculin de Nelson Mandela et Evelyn Ntoko Mase naît.

En 1952, Nelson Mandela prend comme associé Oliver Tambo et les deux (2) hommes de loi exercent dans le Cabinet dénommé Cabinet d’avocats Mandela et Tambo.

Premiers avocats noirs de Johannesburg, Nelson Mandela et Oliver Tambo prônent la désobéissance des lois injustes et prennent la défense des personnes opprimées. Nelson Mandela dit : « En tant qu’avocat, j’étais quelque peu flamboyant devant les Tribunaux. Je n’agissais pas en tant qu’homme noir dans un Tribunal blanc. Je traitais chacun – qu’il fût noir ou blanc comme un invité de mon Tribunal. Lorsque j’argumentais, je faisais souvent de grands gestes majestueux et mon langage était prétentieux. J’avais aussi recours à des tactiques peu orthodoxes envers mes témoins…. »

Elu en 1952, Président de l’ANC de la région de Transvaal, au nord-est de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela et ses compagnons de lutte organisent une manifestation contre le système d’apartheid le 6 avril 1952.

Environ 10.000 personnes participent à ce rassemblement mais le régime d’apartheid réprime les participants et plus de 5.000 personnes sont arrêtées dont Nelson Mandela.

Jugé, il écope de neuf (9) mois de prison avec sursis, est interdit de participer à toute réunion, placé en résidence surveillée à son domicile de Johannesburg et bien que privé d’une partie de sa liberté, Nelson Mandela organisent l’ANC dans la clandestinité.

En 1953, la cadette des filles de Mandela naît et prend le nom de sa grande sœur décédée des années auparavant, Makaziwe.

Avec les absences répétées de Nelson Mandela pour son militantisme à l’ANC, Evelyn Ntoko Mase avoue plus tard qu’à cette époque, elle avait souhaité que son époux soit régulièrement mis en résidence surveillée par le régime d’apartheid pour qu’il demeure à la maison. Elle apprend aussi que son époux entretient des relations extra-conjugales avec des femmes de l’ANC.

Nelson Mandela et une centaine d’autres personnes sont arrêtés en 1953 après leur participation à une manifestation pacifique et sont accusés de trahison par le pouvoir d’apartheid mais à l’issue de six (6) années d’instruction, le jugement blanchit Nelson Mandela et ses compagnons de lutte.

Evelyn Ntoko Mase Mandela qui a embrassé la religion de Témoin de Jéhovah entretemps, n’apprécie pas l’engagement de Nelson Mandela à l’ANC qui est obligé de juger et critiquer ; Des attitudes condamnées par sa religion.

En 1955, Evelyn Ntoko Mase Mandela quitte le domicile conjugal et le couple divorce un (1) an après, en 1956. Après leur divorce, Nelson Mandela dit : « Charmante, forte et fidèle, une excellente mère mais elle ne supportait plus mon engagement politique et m’avait posé un ultimatum : choisir entre elle et l’ANC… »

Le 5 décembre 1956, pour non respect des lois d’apartheid, 156 personnes dont Walter Sisulu, Olivier Tambo, Albert Luthuli et Nelson Mandela sont arrêtés à nouveau.

Libéré, Nelson Mandela épouse Winnie Madikizela en juin 1958 et il raconte leur première rencontre : « J’aperçois un jour du coin de l’œil une très jolie jeune femme qui attendait à un arrêt de bus devant le Baragwanath Hospital, proche de Johannesburg (…) J’ai tourné la tête pour mieux la voir, mais la voiture dans laquelle je me trouvais allait trop vite. J’ai gardé l’image de cette femme. J’ai même pensé à faire demi-tour pour l’emmener dans l’autre direction (…) Puis je l’ai retrouvé par hasard à l’occasion d’un procès et j’étais bouleversé par sa présence (…) Elle était ravissante (lorsqu’il l’a invitée dans un restaurant indien près de son bureau), et même le fait qu’elle n’avait jamais goûté au cari et buvait de l’eau sans cesse la rendait encore plus charmante…Winnie a toujours dit aux gens que je ne l’ai jamais demandée en mariage, mais je lui ai toujours dit que je l’ai fait lors de notre premier rendez-vous et que pour moi, depuis ce jour, la question était réglée… »

Winnie Madikizela, née le 26 septembre 1936 à Bizana en Afrique du Sud, ressortissante sud-africaine, titulaire d’une licence de Relations internationales de l’Université du Witwatersrand et première travailleuse sociale noire de Johannesburg dit : « J’ai vu Nelson Mandela pour la première fois au tribunal régional de Johannesburg. Il représentait un de mes collègues qui avait été agressé par la police. J’ai vu un homme très grand, imposant, plutôt intimidant d’aspect (…) Peu après, Nelson m’a téléphoné. Il m’a invitée à déjeuner dans un restaurant indien. […] Le chemin que nous suivions pour regagner la voiture était caillouteux et la bride d’une de mes sandales s’est cassée. Alors, pour m’empêcher de me blesser en marchant pieds nus, il m’a tendu la main amoureusement avant de m’embrasser… »

Nelson Mandela n’offre pas de lune de miel à son épouse parce qu’il n’a pas d’argent et le
4 février 1959, naît leur premier enfant, Zenani Mandela.

Le 21 mars 1960, un massacre baptisé le Massacre de Sharperville survient en Afrique du Sud après une manifestation organisée par Robert Sobukwe.

De nationalité sud-africaine et militant de l’ANC depuis 1948, Robert Sobukwe abandonne l’ANC en 1958 pour créer, en avril 1959, son propre parti politique, le Pan African Congress (PAC) ou Congrès Panafricain.

Le PAC exige des sud-africains noirs de se libérer par eux-mêmes afin de gouverner un jour, et non défendre uniquement les intérêts des sud-africains de race noire comme l’ANC le fait.

Le PAC considère désormais l’ANC comme un rival et lorsque l’ANC programme des manifestations de défiance au régime d’apartheid à partir du 31 mars 1960, Robert Sobukwe fixe le tien, une semaine avant, le 21 mars 1960.

A la date indiquée, les militants du PAC suivent les instructions de Robert Sobukwe et protestent pacifiquement devant les commissariats après être sortis sans leurs laissez-passer, pourtant obligatoires.
Dans le township de Sharpeville, les choses se passent mal.

En effet, les policiers tirent dans le dos des manifestants tuent soixante neuf (69) personnes et en blessent 186.

Les leaders de l’ANC sont aussi choqués que ceux du PAC et Nelson Mandela qui prône la création d’une branche armée au sein de l’ANC remet la question sur la table.

En 1960, la deuxième fille de Mandela et Winnie Mandela, Zindziswa Mandela-Hlongwane dite Zindzi voit le jour.

Dans la clandestinité, Nelson Mandela part en Algérie en 1960 chez les combattants du FLN de l’Algérie pour prendre des leçons sur la lutte armée.

Il est créé la branche armée de l’ANC appelée Umkhonto we Sizwe ou MK ou Lance de fer de la nation et Nelson Mandela est désigné Commandant en chef du MK. Il projette pour le
16 décembre 1961, la première attaque du MK sur les lieux symboliques de l’apartheid.

Jusqu’en 1964, il est dénombré 134 attaques mais lorsque la Police découvre des documents de cette organisation, elle se met à la recherche de Nelson Mandela et plusieurs autres responsables de l’ANC.

Arrêtés et accusés de plusieurs chefs d’accusation dont ceux de sabotage, de trahison et de complot, Nelson Mandela et sept (7) autres dirigeants de l’ANC sont inculpés en 1963 et condamnés à la prison à perpétuité en 1964.

Le 13 juin 1964, Nelson Mandela est écroué, sous le matricule 466/64 à la prison de Robben Island, au large de la ville du Cap ; Une prison destinée aux personnes jugées dangereuses par le régime l’apartheid.

En prison, Nelson Mandela et ses compagnons se réveillent à 5H30 pour aller effectuer les travaux forcés comme casser des cailloux sans pause jusqu’à 16H.

Les prisonniers n’ont droit qu’à un seul sceau d’eau froide par jour, mangent un petit repas et dorment dans des cellules minuscules.

Nelson Mandela explique comment se présente la prison de Robben Island : « Robben Island –autrefois colonie de lépreux, puis forteresse gardant l’entrée du port du Cap durant la Seconde guerre mondiale, un petit affleurement calcaire, blafard, battu par le vent, pris dans nasse du courant de Benguela, dont l’histoire se résume aux années d’oppression de notre peuple. Ma nouvelle maison… »
En prison, Nelson Mandela continue d’étudier par correspondance et dit : « La prison ne vous vole pas seulement votre liberté, elle essaie aussi de vous déposséder de votre identité (…) C’est par définition un état purement autoritaire qui ne tolère ni indépendance ni individualité (…) Toute demande de livre qui contenait le mot «rouge», même s’il s’agissait du «Petit Chaperon rouge», était rejetée par les censeurs…»

Il écrit beaucoup à Winnie Mandela et en 1970, il lui adresse ce message : « J’ai l’impression que toutes les parties de mon corps, chair, sang, os et âme ne sont plus que de la bile tant mon impuissance absolue à te venir en aide dans les moments terribles que tu traverses me rend amer (…) Quelle différence ce serait pour ta santé et ton moral, ma chérie, pour ma propre anxiété et pour la tension, dont je n’arrive pas à me défaire, si seulement nous pouvions nous voir! Si je pouvais être à tes côtés et t’étreindre, ou si je pouvais ne fusse qu’apercevoir ta silhouette à travers les babelés qui nous sépareraient inévitablement.

En 1979, il voit, pour la première fois, depuis son emprisonnement en 1964, Winnie Mandela, son épouse.

Surnommée la Mère de la nation, Winnie Mandela est assignée à résidence et n’est autorisée à voir son époux que chaque six (6) mois, soit deux fois par an.

En dépit des actes d’intimidation des autorités, Winnie Mandela continue le combat en tenant plusieurs discours contre le régime d’apartheid, soutient haut le nom de Mandela qui ne tombe pas dans l’oubli malgré son emprisonnement à perpétuité.

Désorganisés, de nombreux militants de l’ANC s’installent à l’étranger.

En 1982, Nelson Mandela est transféré avec les autres leaders de son Parti à la prison de Pollsmoor pour, selon les dirigeants sud-africains, éviter que Mandela et ses camarades rentrent en contact avec la jeune génération de l’ANC emprisonnée à la prison de Robben Island.

Pendant toute sa détention, Nelson Mandela refuse d’être libéré en contrepartie du renoncement à son combat contre l’apartheid.

Contrairement à cette affirmation, certaines personnes accusent Nelson Mandela d’avoir trahi le combat et négocié sa sortie de prison, se basant sur des réunions que Nelson Mandela aurait eues avec le régime d’apartheid vers 1980, Olivier Tambo coup court : « Les prisonniers ne peuvent pas négocier leur liberté ».

Négociations qui, selon des Observateurs, a fragilisé les actions que l’ANC devrait poser pour les sud-africains noirs.

En 1985, le Président de l’Afrique du Sud, Peter Willem Botha décide d’accorder la liberté conditionnelle à Nelson Mandela s’il renonce à la lutte armée, mais après vingt-et-un (21) ans de détention Mandela fait lire par sa fille Zindzi un extrait du message ci-après devant plus
6.000 personnes réunies à Soweto : « …Je chéris ma propre liberté, mais votre liberté à tous est plus importante pour moi… »

En 1969, lorsque son fils Madiba Thembekile meurt dans un accident de la circulation, Nelson Mandela n’est pas autorisé à assister aux funérailles.

En 1988, Oliver Tambo organise un giga concert à Londres au Royaume-Uni.

Ce concert appelé le Concert de Wembely a pour but de fêter les soixante dix (70) ans de Nelson Mandela et demander la libération du leader sud-africain.

Comme têtes d’affiche, il y a Stevie Wonder, Whitney Houston, Simple Minds, Sting ; Concert qui a bénéficié de la présence de plus de 70.000 personnes avec près de 500.000 millions de téléspectateurs.

A partir de ce concert, de nombreuses chaînes de télévisions imposent à leurs rédacteurs d’appeler désormais Nelson Mandela dirigeant noir et non plus Terroriste.

Après vingt sept (27) ans d’incarcération et à la faveur de l’arrivée de Frederik de Klerk à la présidence de la République de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela est libéré le 11 février 1990.

Le 26 juillet 1991, Nelson Mandela, pour son premier voyage à l’extérieur, se rend à Cuba pour rendre hommage au Président cubain Fidel Castro et il dit : « J’étais en prison lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de l’aide massive que les forces internationalistes cubaines fournissaient à la population de l’Angola, une aide d’une telle ampleur qu’elle était difficile à croire, lorsque les Angolais ont été soumis en 1975 à une attaque coordonnée de troupes d’Afrique du Sud, du FNLA financé par la CIA, de mercenaires, de l’UNITA, et de troupes zaïroises. En Afrique, nous sommes habitués à être victimes de pays qui veulent dépecer notre territoire ou saper notre souveraineté. Il n’y a pas de précédent dans l’histoire de l’Afrique d’un autre peuple qui se lève pour défendre l’un d’entre nous… » (Voir page 150 du présent ouvrage).

Dans sa vie privée, c’est le chaos avec tout ce qu’il apprend sur sa femme, Winnie Mandela.

En effet, elle est accusée d’infidélité avec son garde de corps Jerry Richardson.

Même après la libération de Nelson Mandela en 1992, Winnie Mandela aurait eu une liaison avec un jeune avocat noir de vingt sept (27) ans résidant aux Etats-Unis d’Amérique nommé Dali Mpofu.

Winnie Mandela aurait validé la promotion au sein de l’ANC de Dali Mpofu comme son adjoint au ministère de la Protection sociale et ils auraient voyagé aux Etats-Unis d’Amérique et à Londres en Concorde. Ils auraient dormi dans des hôtels de luxe comme l’hôtel Beverly Hills.

Au début de l’année 1992 donc, Winnie Mandela aurait découvert que Dali Mpofu avait une liaison avec une autre femme. En colère, elle aurait déversé leur liaison sur la place publique et le
17 mars 1992, elle lui aurait écrit une lettre, publiée par le journal Sunday Times : « Vous passez votre temps à b… avec une moindre excuse émotionnelle. Le fait que je n’ai pas parlé à Tata (Nelson Mandela) pendant cinq mois maintenant à cause de toi, n’est pas ta préoccupation. Je te dis que la situation se détériore à la maison. Tu n’es pas dérangé parce que tu te satisfais chaque nuit avec une femme. Je ne vais pas être ton imbécile, Dali… »

Winnie Mandela est congédiée de son poste de l’ANC en avril 1992.

De l’autre côté, les dirigeants de l’ANC qui n’apprécient pas la radicalisation de Winnie Mandela, disaient qu’elle incitait des jeunes de l’ANC à assassiner les pionniers blancs (boers) et les personnes de race noire qu’elle qualifiait de traîtres.

Après avoir prononcé la phrase un boer, une balle ou un paysan blanc, une balle incitant au meurtre des paysans blancs, les membres de l’ANC qui ont fait de la promotion de la non-violence leur leitmotiv se désolidarisent d’elle.

Ainsi, elle aurait poussé, le 29 décembre 1988, ses gardes de corps dont Jerry Richardson, a enlevé, trois (3) jeunes militants de l’ANC, Pelo Mekgwe, Thabiso Mono et James Seipei dit Stompie Moeketsi.

Stompie Moeketsi, âgé seulement de quatorze (14) ans à l’époque des faits, soupçonné par elle d’être à la solde des policiers blancs, a été tué par les gardes de corps de Winnie Mandela.

Le corps de Stompie Moeketsi a été retrouvé le 6 janvier 1989 sur un terrain vague non loin de la maison de Winnie Mandela.

Reconnu coupable d’assassinat, Jerry Richardson a indiqué que lui et les autres gardes de corps incriminés ont agi sur ordre de Winnie Mandela.

Dans cette dernière affaire, Winnie Mandela a été reconnue coupable d’enlèvement et complicité de voies de faits en 1991, et condamnée à six (6) ans de prison mais après son recours en appel, sa peine a été réduite à une amende et à une peine avec un sursis de deux (2) ans.

Dans les années 1980 déjà, l’impopularité de Winnie Mandela était telle que sur les murs de Soweto, l’on voyait : « Libérez Mandela ! Pendez Winnie ! »

Nelson Mandela qui ne croie pas à tout ce qui se dit sur sa femme, se tient à ses côtés, lors de son procès en 1991 mais avec la révélation du journal Sunday Times en 1992, Nelson Mandela se sépare de Winnie Mandela en 1992.

Au cours du procès de divorce, le 20 mars 1996, le journal français Libération rapporte une déclaration de Nelson Mandela au cours de l’audience : « …Elle n’est jamais entrée dans ma chambre à coucher pendant que j’étais éveillé… ».

Les aspects financiers sont également évoqués au cours du procès : «…Dans ses dépositions écrites soumises au Tribunal, le Président Nelson Mandela a détaillé les versements en faveur de Winnie, ex-ministre de la Culture, dont il vit séparé depuis 1992 : près de 4 millions de francs au total. La
somme la plus importante ¬750.000 francs a servi aux mesures de sécurité autour de la villa de son épouse à Soweto, surnommée «Beverly Hills». Le second montant concerne les frais judiciaires qui, finalement, ont permis à Winnie Mandela d’échapper à six mois de prison, pour «complicité de meurtre» dans l’affaire de Stompie Seipei, un adolescent de 14 ans, n’ayant finalement été sanctionnée, en appel, que par une amende de 20.000 francs. Rompant avec la retenue sur le sujet dont il avait fait preuve à la barre, Nelson Mandela a dénoncé, par écrit, les «extravagances» et le «train de vie luxueux» de Nomzamo, le nom africain de Winnie, qui, ironie prémonitoire, signifie: «Celle qui va être jugée». Selon le réquisitoire du mari-Président, sa femme-députée dépenserait 135.000 francs par mois, dont 12.500 en vêtements, 2.500 en produits de beauté et 15.000 pour ses seuls loisirs. Ne gagnant, comme élu au Parlement, qu’environ 20.000 francs, Winnie a dû lourdement hypothéquer tous ses biens, dont «Beverly Hills» (…) Dans le passé : outre les sommes données à Winnie, dont 200.000 francs à peine deux semaines après sa libération, Nelson Mandela a entretenu à hauteur de plus de 1 million de francs leurs deux filles, à leur tour mariées et mères de famille (…) Winnie Mandela, 61 ans, a ainsi été déchue de tous ses droits issus de la communauté des biens… »

Dans un texte publié après le procès par son avocat, Nelson Mandela écrit :
«…Je suis heureux que le dossier soit clos et regrette que mon ex-femme n’ait pas accepté un règlement à l’amiable. Cela nous aurait à tous, à nous deux et à nos enfants, épargné beaucoup de chagrin (…) J’espère, et je veux croire, qu’elle va se montrer raisonnable. Ce sera à son seul bénéfice.»

Le 10 décembre 1993, Nelson Mandela et Frederik de Klerk reçoivent le prix Nobel de la paix.

Les premières élections libres, multiraciales et démocratiques au suffrage universel sont organisées du 26 au 29 avril 1994 en Afrique du sud et le Parti de Nelson Mandela obtient 62,60 % des votes soit le vote de 12.237.655 électeurs.

Le 10 mai 1994, Nelson Mandela est investi Président de l’Afrique du Sud, le premier Président de race noire de l’Afrique du Sud et tient ce discours : « (…) Nous avons réussi à franchir le dernier pas vers la liberté dans des conditions de paix relative. Nous nous engageons à construire une paix durable, juste et totale. Nous avons triomphé dans notre effort pour insuffler l’espoir dans le
coeur de millions de nos concitoyens. Nous prenons l’engagement de bâtir une société dans laquelle tous les Sud-Africains, blancs ou noirs, pourront marcher la tête haute sans aucune crainte au fond de leur coeur, assurés de leur droit inaliénable à la dignité humaine – une nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde (…) » (Voir page 167 du présent ouvrage).

Plus de 60.000 personnes dont 45 chefs d’État et autres personnalités assistent à cette prestation de serment, notamment : le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Boutros Boutros-Ghali ; le directeur général de l’UNESCO, Federico Mayor Zaragoza ; le président de la Commission de l’Union africaine, Amara Essy ; le duc d’Edimburgh, prince Philip ; le Vice-président des États-Unis, Al Gore ; le chancelier d’Allemagne, Helmut Kohl ; le Premier ministre français, Edouard Balladur ; le Premier ministre de Turquie, Turgut Ozal ; le président du gouvernement de
la fédération de Russie, Viktor Chernomyrdin ; le président de la république de Cuba, Fidel Castro ;
le président de l’État d’Israël, Ezer Weizman ; le président de l’État de Palestine, Yasser Arafat ;
le président de la République tchèque, Vaclav Havel ; le président du Zimbabwe, Robert Mugabe ;
le président du Rwanda, Paul Kagame ; le vice-président du Viêt Nam, Nguyễn Thi Bình ; le Premier ministre du Japon, Tomiichi Murayama ; le Premier ministre de la république populaire de Chine,
Li Peng ; le Premier ministre sud-coréen, Kang Young-hoon..

Frederik de Klerk et Thabo Mbeki deviennent les Vice-présidents de l’Afrique du Sud.

Le 24 juin 1995, pendant la finale de la Coupe du monde de rugby entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, Nelson Mandela apparaît sur le terrain, un maillot de l’équipe de rugby les Springboks sur les épaules alors que cette équipe est composée en grande partie de sud-africains blancs.

Frederik de Klerk démissionne en 1996 de la Vice-présidence.

En juillet 1998, à quatre vingt (80) ans, Nelson Mandela épouse Graça Simbine, défenseur des Droits des femmes et des enfants.

Graça Simbine est née le 17 octobre 1945 et est la veuve de l’ex-Président du Mozambique Samora Machel allié de l’ANC, tué en 1986 dans un accident d’avion au dessus de l’Afrique du Sud.

En 1999, Nelson Mandela se retire de la présidence de la République après un seul mandat en dépit de sa côte de popularité encore au plus haut.

Son Vice-président, Thabo Mbeki devient Président et Jacob Zuma, Vice-président.

Nelson Mandela se retire de la vie politique en 2001 et annonce à son peuple le cancer dont il souffre.

Quant à Winnie, elle est accusée en 2003 de quarante trois (43) cas de fraudes et vingt cinq (25) cas de vols. Elle écope de quatre (4) ans de prison.

En 2005, Makgatho Mandela, le fils de Nelson Mandela meurt du Sida et le père, après avoir milité pour les Droits de l’homme, se lance dans le combat contre le Sida mais la santé de Nelson Mandela se fragilise de plus en plus.

Hospitalisé pendant trois (3) mois pour une infection pulmonaire contractée dans la prison de Robben Island pendant ses dix-huit (18) années de détention où il était contraint de casser des cailloux tous les jours, Nelson Mandela, âgé de quatre vingt quinze (95) ans, est autorisé,
le 1er septembre 2013, à rentrer chez lui pour être soigné à domicile.

Son épouse Graça Machel Mandela dit : « Il est toujours très sensible aux germes, donc il doit être maintenu dans un milieu stérile. Sa chambre est comme une salle de soins intensifs. Mais quand il est très détendu, il va bien. »

Le dimanche 17 novembre 2013, Winnie confie au Journal The Sunday Independent : « Les tubes placés dans la bouche de Nelson Mandela pour drainer les fluides de ses poumons l’empêcheraient d’articuler (…) Les médecins nous ont dit qu’ils espéraient qu’il retrouve sa voix. (…) entendu qu’il était placé sous respirateur artificiel. Il ne l’est pas. »

Le jeudi 5 décembre 2013, Nelson Mandela décède à l’âge de quatre vingt quinze (95) ans.

Le mardi 10 décembre 2013, un hommage grandiose est rendu à Nelson Mandela au stade Soccer City de Soweto, en présence d’environ 50.000 personnes dont des anonymes, des Chefs de Gouvernement, des anciens Présidents, des Représentants d’Organisations internationales et plus de quatre vingt (80) Chefs d’Etat.

Les discours sont tenus par les Présidents, Jacob Zuma de l’Afrique du Sud ; Barack Obama des
Etats-Unis d’Amérique ; Dilma Rousseff du Brésil ; Pranab Mukherjee de l’Inde ; François Hollande de la France ; Raul Castro de Cuba ; David Cameron, Premier ministre Britannique ; le Vice-président indien Ly Yuanchao ; le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et le compagnon de lutte et ami de Nelson Mandela, l’archevêque anglican Desmond Tutu.

Pendant la cérémonie, le Président sud-africain, Jacob Zuma est conspué par ses compatriotes, mécontents de la manière dont il gère le pays.

Après l’exposition de la dépouille de Nelson Mandela du mercredi 11 au vendredi 13 décembre 2013, elle est transférée le samedi 14 décembre 2013 à Gunu, son village natal.
Le dimanche 15 décembre 2013 en présence des membres de sa famille et 4.000 invités dont Desmond Tutu, Nelson Mandela est inhumé.

Pour l’héritage, avec une fortune estimée à environ 3 100 000 Euros ou 2 milliards 033 millions
466 mille 700 Francs CFA, Nelson Mandela a légué :

 à ses enfants : 220 000 Euros ou 144 millions 310 mille 540 Francs CFA à chacun ;

 à sa trentaine de petits-enfants, 6 600 Euros ou 4 millions 329 mille 316 Francs à chacun ;

 à sa seconde épouse, Graça Machel qui a renoncé par écrit à des dons auxquels elle aurait bien pu prétendre suivant les affirmations du juge constitutionnel Dikgang Moseneke, elle a accepté quatre propriétés au Mozambique, des voitures, des œuvres d’art et des bijoux, acquis par le couple depuis leur mariage ;

 aux deux (2) enfants de Graça Machel ses filleuls, 6 600 Euros ou 4 millions 329 mille 316 Francs à chacun ;

 à neuf (9) de ses anciens collaborateurs notamment, sa secrétaire particulière Zelda La Grange ; son Parti politique, l’ANC, 3 300 Euros ou 2 millions 164 mille 658 Francs CFA à partager entre eux ;

 ses anciennes écoles, l’université de Fort Hare et celle de Witwatersrand à Johannesburg, une partie de l’héritage.

Exclue du testament de Nelson Mandela, Winnie saisit la justice pour rentrer en possession de la maison familiale de Qunnu parce que, selon elle, la maison avait été acquise en son nom quand elle portait encore le nom de Nelson Mandela et c’était par simple générosité qu’elle ne lui avait pas demandé de la quitter.

Le clan Mandela refuse de lui donner la maison pour ne pas trahir les dernières volontés de Nelson Mandela.

Cependant, en dépit de tout ce qui est dit sur Winnie Mandela, beaucoup trouve que c’est grâce à son combat personnel que le nom de Nelson Mandela a eu plus d’écho dans le monde.

Pour eux, sans Winnie Mandela, Nelson Mandela n’aurait jamais été Président de l’Afrique du Sud.

En plaçant Nelson Mandela dans la prison de sécurité maximale de Robben Island, une île située à 6,9 km à l’ouest de la côte de Bloubergstrand et cette côte elle-même basée à 25 km au nord de la ville du Cap, le gouvernement d’apartheid sud-africain voulait faire disparaître Nelson Mandela mais, par ces nombreuses actions, Winnie Mandela a gardé son époux vivant.
En effet, Winnie Mandela a supporté toutes sortes d’humiliations et de persécutions tout le temps de l’emprisonnement de son époux. Elle a été interdite de sortir de Johannesburg en 1964.

Elle a éduqué seule et sans ressources leurs enfants, a été victime de plusieurs tentatives d’assassinat et sa maison a même été incendiée jeudi 28 juillet 1988.

Avec l’autorisation du régime d’apartheid et après deux (2) ans d’attente, Winnie Mandela a voyagé pendant vingt (20) heures pour ne voir Nelson Mandela que pendant quinze (15) minutes et ceci sans intimité puisqu’elle devrait parler en Anglais à voix haute.

Ensuite, elle n’a été autorisée à voir son époux que deux fois par an.

Winnie Mandela a été interdite de sortir de son quartier en 1965 et a ainsi perdu son emploi d’assistance sociale.

Arrêtée avec vingt deux (22) codétenus sous le Terrorism Act, Winnie Mandela a été accusée d’avoir participé aux activités du Congrès de l’ANC.

Elle a été emprisonnée à l’isolement dans une cellule de 6,75 mètres carré à la prison centrale de Pretoria du 12 mai 1969 au 14 septembre 1970 sous le numéro 323/69 et elle dit : « La détention à l’isolement est pire que les travaux forcés (…) Quand vous étendez les bras vous touchez les murs, vous êtes réduite à moins que rien… »

Elle a été maltraitée d’une manière inadmissible au point où, pour certains, sa vision du combat a connu un changement puisqu’elle s’est radicalisée et elle-même dit : « Les années d’emprisonnement m’ont durcie. Je n’ai plus l’émotion de la peur. Il n’y a plus rien que je puisse craindre. Le gouvernement m’a tout fait. Il n’y a pas de douleur que je n’ai pas connue. »

A la sortie de prison de Winnie Mandela, Nelson Mandela lui a adressé ce courrier : « J’ai dû attendre deux semaines avant de pouvoir t’envoyer mes plus vives félicitations pour avoir -accompli tes 491 jours d’incarcération et en être ¬sortie avec le même entrain et la même élévation d’âme qu’avant. Je vous souhaite un bon retour, à toi et à tes vaillants camarades ! Si j’avais été à la maison pour t’accueillir, j’aurais volé une chèvre à un homme riche et l’aurais sacrifiée avec pour t’accompagner. N’est-ce pas la seule façon pour un mendiant tel que moi d’honorer ses héros ? »

En octobre 1970, elle est condamnée à nouveau à six (6) mois de prison, cette fois avec sursis pour avoir abrité quatre (4) de ses parents.

En octobre 1974, Winnie Mandela est condamnée à six (6) mois de prison pour être entrée en contact avec son ami photographe Peter Magubane.

Les actions de Winnie Mandela lui ont valu d’être considérée, en 1970, la personnalité noire la plus importante de l’Afrique du Sud et d’être élue, en Grande-Bretagne, Femme de l’année 1974.

Le 2 avril 2018, Winnie Mandela décède à l’hôpital Milpark de Johannesburg, en Afrique du Sud.

Pour dire simple, Nelson Mandela et Winnie Mandela ont lutté pour la libération de l’Afrique du Sud de l’apartheid mais le premier a sacrifié vingt sept (27) ans de sa liberté et reste un exemple du don de soi quand Winnie Mandela a fait preuve de ténacité et de fidélité au combat de l’ANC.

PAROLE FORTE :

« Peu importe les défis, peu importe les difficultés rencontrées
dans la lutte, il ne peut être question d’abandonner !
Il s’agit de choisir entre la liberté ou la mort ! »

Nelson Mandela

PUBLIÉ PAR LOIDICI.COM