
Fils de berger de la tribu des Kadhafa, Mouammar Kadhafi est né le 19 juin 1942 à Qasr Abou Hadi en Libye.Mouammar Kadhafi reçoit une éducation musulmane rigoureuse.
Il fréquente l’école préparatoire de Sebha de (14) ans à (19) ans et dans cette école, il forme une cellule de militants révolutionnaires pour prendre le pouvoir. Renvoyé de l’établissement pour son activisme politique, Mouammar Kadhafi s’oriente vers la faculté de Droit de l’université de Libye. En 1963, il entre à l’Académie de Benghazi et avec quelques camarades, ils créent un mouvement clandestin pour renverser la monarchie libyenne occidentale. Détenteur de son diplôme, Mouammar Kadhafi est envoyé au British Army College de Grande-Bretagne pour un entraînement complémentaire. Il revient en 1966 en Libye et intègre le Corps de Transmissions en tant qu’officier de l’Armée. Le 4 août 1969, le Roi de la Lybie, Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanussi ; Roi depuis le 24 décembre 1951 est souffrant et suit un traitement médical en Turquie. Le Roi Sidi Muhammad n’a pas d’héritier et remet donc sa lettre de renonciation du pouvoir au Président du Sénat. Dans cette lettre, il désigne comme successeur, son neveu, le Prince Hassan Reda al-Sanussi. L’abdication devrait se faire le 12 septembre 1969 mais le 1er septembre 1969, Mouammar Kadhafi et un noyau d’officiers appelés Nassériens ou disciples de Gamal Abdel Nasser du nom du premier Président de l’Egypte auquel ces jeunes vouent une admiration sans faille, font un coup d’Etat. A vingt sept (27) ans, Mouammar Kadhafi devient le nouveau dirigeant de la Libye et abolit la monarchie, proclame la République de Libye, nationalise plusieurs entreprises appartenant aux italiens et interdit le multipartisme. Le prince Hassan Reda al-Sanussi est arrêté et emprisonné. Dès la prise de pouvoir, le Guide libyen Mouammar Kadhafi exige la renégociation des contrats de réserves de pétrole découvertes vers 1950 en Lybie avec l’extraction contrôlées par les compagnies pétrolières étrangères qui fixent les prix à leur avantage. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi les menace d’arrêter la production si les compagnies pétrolières n’acceptent pas et il dit : « Les gens qui ont vécu sans pétrole pendant 5 000 ans peuvent vivre sans pétrole pendant quelques années afin d’obtenir leurs droits légitimes. » Il réussit son coup et la Libye devient le premier pays africain à utiliser les retombées de sa production pétrolière. En 1970, il augmente le prix du pétrole brut pour accentuer la concurrence occidentale, décision qui déséquilibre la géopolitique du pétrole et reste une première dans l’histoire. Le Cartel occidental tente de résister mais une augmentation supplémentaire de 20 % survient, ce qui contraint les occidentaux à se procurer le pétrole au prix fixé par le dirigeant libyen. De l’autre côté, le Guide libyen Mouammar Kadhafi force les américains à quitter la base militaire Wheelus Airfield basée en Libye. Auparavant, le Wheelus Airfield s’appelait Base aéronautique de Mellaha lorsqu’elle appartenait aux Forces italiennes, à sa création en 1923. Avec la guerre du désert qui oblige les Forces italiennes à quitter la Libye ; Celle-ci est récupérée par les américains et rebaptisée en son nom actuel, Wheelus Airfield. En 1970, Mouammar Kadhafi divorce d’avec Fatiha al-Nuri Khaled une enseignante enceinte de six (6) mois de leur unique enfant, Mohamed Kadhafi. Il rencontre en 1971, dans un hôpital libyen, lors d’une intervention chirurgicale, une infirmière du nom de Safiya Ferkache, une hongroise pour certains, qui lui donne sept (7) enfants, Saïf Saïf al-Islam Kadhafi né en 1972, Saadi Kadhafi né en 1973, Hannibal Kadhafi né en 1975 ; Aïcha Kadhafi née en 1976, la seule fille ; Mouatassim Kadhafi né en 1977 ; Saïf al-Arab Kadhafi né en 1982 et Khamis Kadhafi né en 1983. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi adopte Hannah née le 11 novembre 1985 qui a pour parents biologique deux (2) médecins palestiniens déclarés officiellement décédés par le Guide libyen Mouammar Kadhafi mais des personnes affirment qu’il s’agit de sa fille biologique née d’une relation adultérine. En 1969, l’Armée Républicaine Irlandaise (IRA) cherche à renverser le gouvernement d’Irlande du Nord pour établir un Etat socialiste souverain et la guerre provoque la mort d’environ 1.824 personnes entre juillet 1969 et décembre 2001. Le Quotidien britannique The Independant révèle le 5 octobre 2009 que dans les années 1970, le gouvernement d’Harold Wilson, Premier ministre britannique de 1964 à 1976 a payé Mouammar Kadhafi à hauteur de 14 millions de livres ou 357 milliards 496 millions 565 mille Francs CFA pour que Tripoli cesse de fournir des armes à l’IRA. En Libye, le Prince Hassan Reda al-Sanussi arrêté, est jugé en 1971 par la Cour populaire libyenne et condamné à trois (3) ans de prison et son oncle, le Roi Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanussi rejette le Statut de Citoyen d’honneur que lui propose Mouammar Kadhafi. Il est jugé aussi par contumace en 1972, condamné à mort, il meurt le 25 mai 1983 au Caire (Égypte). Le Guide libyen Mouammar Kadhafi explique sa conception de la démocratie et de la politique dans un livre appelée Livre vert en 1975 où il créé des Comités révolutionnaires pour remplacer les Partis politiques et met en place des Tribunaux du peuple pour sanctionner les libyens qui seraient amené à créer des Partis politiques. Pour le Guide libyen Mouammar Kadhafi, la création d’un Parti politique doit être punie par la peine de mort et les opposants qui osent violer cette loi doivent être pendus ou mutilés avec retransmission sur les chaînes de télévision. Des Observateurs affirment que le Guide libyen considère les universitaires, étudiants, journalistes et frères musulmans comme les ennemis de la révolution libyenne. Sur le plan africain, au Tchad, l’armée du Président Goukouni Oueddei repousse hors de Niamey en 1976, les rebelles qui contrôlent le Sud du Tchad sous le contrôle de Hissène Habré. Le Président Goukouni Oueddei sollicite l’aide du Guide libyen Mouammar Kadhafi et déclare la fusion du Tchad à la Lybie. La déclaration du Président tchadien fâche le Président français, Valéry Giscard d’Estaing qui demande l’aide des américains pour renverser le Président Goukouni Oueddei. En 1977, il fait cas d’une révolution du peuple qui change le nom de la Libye en Jamahiriya arabe Libyenne populaire et socialiste. En Ouganda, en 1978, au cours de la guerre Ougando-tanzanienne, le Guide libyen Mouammar Kadhafi convoie plus de 3.000 hommes pour combattre aux côtés de son ami, le Président Idi Amin Dada. Les rebelles, soutenus par les troupes du Président Julius Nyerere chassent le Président Idi Amin Dada et ce dernier se réfugie en Libye avant de s’exiler en Arabie Saoudite. En mai 1978, les Etats-Unis d’Amérique sanctionnent le Libye en interdisant la vente d’armes, de matériels électroniques et d’équipements agricoles. Dès le début de la guerre civile libanaise en 1978, l’imam Musa al Sadr, leader chiite iranien libanais œuvre pour trouver une solution afin de faire cesser cette guerre et, avec cheikh Mohammad Yaacoub, clerc chiite et le journaliste Abbas Badreddine, ils se rendent tous les trois (3) en Libye pour rencontrer le Guide libyen Mouammar Kadhafi. Ils descendent dans un hôtel à Tripoli le 31 août 1978 et ils ne sont plus jamais revus. Les autorités libyennes disent qu’ils ont pris le vol 881 de la compagnie Alitalia pour Rome. Leurs passeports sont tamponnés et leurs bagages retrouvés en Italie, dans un hôtel Holiday Inn de la capitale italienne. Les gens diront plus tard que des gens ont usurpé leurs identités pour acheminer leurs affaires en Italie et faire croire qu’ils étaient vivants en quittant la Libye. A partir de ce moment, un incident diplomatique naît entre la Libye et le Liban. Le 26 janvier 1980, un commando formé en Libye attaque une ville tunisienne appelée Gafsa. Le commando tire en l’air pour appeler la population à une insurrection contre le pouvoir du Président tunisien Habib Ben Ali Bourguiba mais les habitants restent terrés chez eux et le commando s’empare de la caserne de la ville. L’armée tunisienne qui cherche à se rendre à Gafsa est empêchée par le voisin libyen. Le 28 janvier 1980, sur demande du Président tunisien, les aides affluent vers la Tunisie. La France fait venir des hélicoptères Puma, des conseillers militaires, trois (3) bateaux de guerre et cinq (5) sous-marins. Les Etats-Unis d’Amérique dirigent des navires de guerre également, des hélicoptères et des engins de transport vers la Tunisie. Le Maroc vient en aide à la Tunisie avec deux (2) avions de transport et des hélicoptères et le 3 février 1980, avant l’arrivée de toutes ces aides, l’armée tunisienne reprend la ville de Gafsa. Les combats font quarante huit (48) morts et plus de cent (100) blessés. En 1980, le Guide libyen Mouammar Kadhafi est victime d’une tentative d’assassinat que des analystes imputent à la France. En décembre 1981, Hissène Habré réussit à accéder à la tête de l’Etat du Tchad et pour empêcher l’avancée des hommes du Président renversé Goukouni Oueddei qui continuent de bénéficier du soutien du Guide libyen Mouammar Kadhafi, la France intervient militairement par deux (2) opérations, l’opération Manta effectuée en 1983 et l’opération Epervier réalisée entre 1986 et 2004 avec plus de 1 100 soldats français stationnés au Tchad, répartis à N’Djamena, Abéché et Faya-Largeau. Le ministre de la défense de la France, Charles Hernu déclare sur Radio France Internationale (RFI) que : « Les français ne quitteront pas le Tchad tant qu’il y aura un soldat libyen au sud de la bande d’Aozou ». En 1983, la Lybie lance un projet pharaonique appelée la Grande Rivière artificielle avec l’argent du pétrole. Considéré comme la huitième merveille du monde par le Guide libyen Mouammar Kadhafi, la Grande Rivière artificielle oblige l’eau douce à parcourir 4 000 kilomètres. Etalé sur vingt cinq (25) ans pour sa réalisation, ce projet acheminera vers le littoral libyen, des eaux des réserves d’eaux fossiles du Sahara sur une distance comprise entre 400 et 800 kilomètres. Un réseau gigantesque de 4 000 kilomètres de canalisations souterraines, de 4 mètres de diamètre et des tubes fabriqués par un consortium coréen pour faire passer ces eaux du sud vers le nord du pays. Ce programme une fois réalisée a permis en 1990 à alimenter les villes libyennes et répondre aux besoins de l’agriculture bien que la Libye soit à 90 % désertique. La maison du Prince héritier Hassan Reda al-Sanussi est incendiée en 1984 mais il en sort indemne. En février 1986, les avions français bombardent la piste d’atterrissage d’Ouadi Doum dans le nord du Tchad et le Président Hissène Habré déclare à la presse qu’il s’agit d’une Place forte de la Lybie et le 7 janvier 1987, un autre raid aérien détruit le radar libyen d’Ouadi Doum. Une année après, entre février et mars 1987, la France fait monter son effectif au nord du Tchad de 1 400 à 2 200 hommes. En 1986, le Guide libyen Mouammar Kadhafi est mis en cause dans une autre affaire relative à l’attentat de la discothèque berlinoise ; Discothèque fréquentée par les américains et plusieurs autres nationalités européennes. Deux (2) américains et une turque sont tués. Les services secrets américains disent avoir intercepté une communication dans laquelle l’ambassade de la Libye à Berlin-Est avoue son implication dans l’attentat. Informé, le Président américain Ronald Reagan donne l’ordre à ses hommes de bombarder Tripoli et Benghazi avec l’opération El Dorado Canyon de Air Force, l’US Navy et les Marine Corps. Le Président du Conseil des ministres italiens, Bettino Craxi prévient le Guide libyen Mouammar Kadhafi d’une attaque imminente des américains mais il ne prend pas ses précautions. Le 15 avril 1986, l’armée américaine bombarde la résidence du Guide libyen Mouammar Kadhafi. Quarante cinq (45) militaires libyens sont tués et quinze (15) civils perdent la vie également. Il se dit que c’est Milad Abouztaïa Kadhafi, le neveu du Guide libyen Mouammar Kadhafi qu’il a adopté qui lui a sauvé la vie dans le raid américain. Milad Abouztaïa Kadhafi, a perdu sa vie. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi déclare que sa fille adoptive, Hannah Kadhafi âgée seulement de six (6) mois a été tuée pendant le bombardement de sa résidence ; Affirmation qui n’est pas partagée par tous. Pour les personnes qui ne croient pas, ils disent que le Guide libyen Mouammar Kadhafi présente la mort d’Hannah comme le symbole des souffrances endurées par lui et son peuple face à l’agression militaire occidentale. Ainsi, Mary Fitzgerald, envoyée spéciale de l’Irish Times dit : «Toute cette histoire (mort Hannah) fait partie de la propagande de Kadhafi.» et des sources diplomatiques basées dans la capitale libyenne confient à ce journaliste ceci : « Hannah avait fait des études de médecine et qu’elle exerçait à Tripoli. » Xinhua, une agence de presse chinoise signalait déjà en 1999 : « La présence de la fille adoptive de Mouammar Kadhafi sur la photo d’un déjeuner réunissant Nelson Mandela et la femme du dirigeant libyen, accompagnée de ses deux filles. » Jean-Louis Le Touzet, envoyée spéciale du Journal Libération à Tripoli écrit dans son article du 22 octobre 2011 : « (…) Dès 8 ans, Hana a été scolarisée à l’Espoir vert. Auparavant, elle avait eu des précepteurs à Bab al-Azizia. Chaque matin, trois gardes du corps l’accompagnaient à l’école, ainsi que la gouvernante, une Soudanaise «déplaisante», aux dires de l’instituteur. Toute la journée, les trois gardes du corps restaient à la porte de l’école, même sous le soleil, ajoute Moshen Jaouadi. «On savait qu’Hana était morte officiellement, raconte-t-il, mais il était hors de question qu’on en parle entre nous. C’était un secret. Hana, c’était la petite dernière du Guide. Sa préférée. Kadhafi a toujours eu pour elle une affection qu’il n’a jamais eue pour ses autres enfants.» L’instituteur se souvient des visites de Kadhafi à l’école. «Il est venu quatre ou cinq fois, rentrait dans la cour en BMW blindée avec sa garde de cinq, six hommes, qui restait à la porte. Ensuite, il montait dans la classe d’Hana. Lui passait la main dans le cou. Repartait dans une autre voiture qui l’attendait à une autre entrée, ce qui provoquait à chaque fois une panique parmi les gardes qui le cherchaient partout alors qu’il était déjà reparti.» Le Guide, si l’on en croit le directeur, venait toujours à l’improviste et il lui est arrivé de conduire sa fille lui-même. «Un garde était au volant. Kadhafi et Hana étaient tous deux sur la banquette arrière. Ensuite, il lui tenait le cartable jusqu’à la porte de la classe», se souvient-il. Un jour d’octobre 1994, Kadhafi est resté regarder la télé avec les instituteurs «qui n’osaient pas respirer. La télé retransmettait un Conseil des ministres et Kadhafi avait éclaté de rire : « Cet imbécile de présentateur raconte que je vais arriver d’une minute à l’autre alors que je suis avec ma fille ! Ils sont pas près de me voir ! » On a ri, un peu forcés quand même, car on était tous effrayés quand il venait», se souvient Moshen Jaouadi. Kadhafi ne posait jamais de questions sur les études d’Hana, «c’est la gouvernante soudanaise» qui s’en chargeait. «Mais il signait les bulletins et toujours au feutre vert», raconte le directeur en appuyant sur «feutre vert».» Le Guide libyen Mouammar Kadhafi est blessé pendant ce bombardement aérien de l’opération El Dorado Canyon du 15 avril 1986. La base militaire Wheelus Airfield arrachée aux américains est détruite par le raid des américains. En 1988, le Prince Hassan Reda al-Sanussi est victime d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) et après avoir obtenu l’autorisation du Guide libyen d’aller se faire soigner à Londres, il meurt le 28 avril 1992, laissant le trône à son deuxième fils, le Prince Sidi Muhammad al-Sanussi né le Le 21 décembre 1988, un Boeing 747 de ligne civile de la PanAm qui relie New-York à Londres explose en vol et s’écrase sur la ville de Lockerbie en Ecosse. L’attentat fait 259 morts à bord de l’appareil et onze (11) personnes tuées au sol, soit un total de 270 morts. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi est accusé d’avoir commis cet attentat. Les Etats-Unis d’Amérique accusent la Libye de fabriquer des armes chimiques dans la ville de Rabta et la Libye menace toute personne qui s’y aventure. Le 4 janvier 1989, la Libye fait feu avec ses avions de chasse sur les avions de reconnaissance américains qui patrouillent près des côtes libyennes. Les américains attaquent à leur tour ces pilotes avec deux (2) avions F14 équipés de missiles AIM-9 Sidewinder et AIM-7 Sparrow. Le combat aérien entraîne la mort de deux (2) libyens des deux (2) avions Mig 23. Après des tractations, l’incident entre Washington et Tripoli est déclaré clos le 11 janvier 1989. Le 19 septembre 1989, l’avion DC 10 de la compagnie UTA reliant Brazzaville à Paris est victime d’un attentat et l’avion explose au dessus du Niger. 170 personnes de vingt sept (27) nationalités différentes décèdent. Le 14 novembre 1991, les américains inculpent deux (2) agents des services secrets libyens, Abdel Basset Ali al-Megrahi et Lamen Khalifa Fhimah comme les commanditaires de l’attentat du Lockerbie. Le 18 février 1992, les inculpés sont condamnés à la prison à vie avec une peine de sûreté de vingt sept (27) ans. Un an après, le 31 mars 1992, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies vote la résolution 748 qui impose un embargo aérien et militaire sur la Libye. En octobre 1993, des clans de la tribu Wafarla, la plus puissante de la Libye tente de renverser le Guide libyen Mouammar Kadhafi mais informé, il réprime violemment les auteurs. Après la répression, la ville de Benghazi, fief des Wafarla, devient le bastion des mécontents. Or, la Libye est un Etat divisé en clans, principalement de Wafarla et Meghara. Les officiers Nassériens qui avaient aidé le Guide libyen Mouammar Kadhafi à prendre le pouvoir en 1969 s’étaient appuyés sur le clan Meghara, qui domine la Tripoli, province occidentale de la Libye. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi qui souhaite mettre les deux (2) clans de la Libye de son côté, les Meghara et les Warfala, épouse en 1970, Safia Farkash du clan Warfala. En 1988, lors d’un Sommet arabe, le Guide libyen Mouammar Kadhafi choque l’opinion internationale en portant un gant blanc à la main droite ; Ceci pour éviter de serrer les mains tachées de sang de certains dirigeants. Tout le monde sait qu’il pense au Roi Mohammed VI du Maroc avec qui il entretient des relations exécrables. Le 24 août 1998, Washington et Londres donnent leurs accords pour qu’une Cour écossaise juge les deux (2) suspects de l’attentat de Lockerbie et demande leur extradition. En contrepartie, la Libye exige la levée de l’embargo imposé à son pays. La Libye extrade Abdel Basset Ali al-Megrahi et Lamen Khalifa Fhimah vers les Pays-Bas le 5 avril 1999. Après la transaction, les sanctions contre la Libye sont suspendues. L’instruction dure neuf (9) mois et après jugement, Abdel Basset Ali al-Megrahi est condamné à la prison à vie et Lamen Khalifa Fhimah libéré. Le 9 février 1999, en Libye, cinq (5) infirmières, Christiana Valcheva, Valia Georgieva Chervenjashka, Nassya Stoitcheva Nenova, Valentina Manolova Siropulo, Snezhana Ivanova Dimitrova et un médecin palestinien naturalisé bulgare, Ashraf Ahmad Jum’a et plusieurs professionnels de la Santé sont arrêtés et incarcérés parce qu’ils auraient inoculé le virus du Sida à 426 enfants libyens trouvés morts dans un hôpital de Benghazi en 1998. Sous l’impulsion du Guide libyen Mouammar Kadhafi, le 9 septembre 1999, une session extraordinaire de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) est organisée à Syrte en Libye pour proposer le changement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en Union Africaine (UA). Déclaration appelée Déclaration de Syrte et il est écrit sur le site web de l’Union Africaine : « Le 09 septembre 1999, les chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) ont signé la Déclaration de Syrte qui appelait de tous ses vœux la création d’une Union africaine, envisageant l’accélération du processus d’intégration continentale qui permettra à l’Afrique de jouer le rôle légitime qui est le sien dans l’économie mondiale, tout en faisant face à des problèmes sociaux, économiques et politiques variés qui devenaient complexes à mesure qu’étaient pris en compte certains aspects négatifs de la mondialisation. L’Union africaine (UA) a été officiellement créée en juillet 2002 à Durban, en Afrique du Sud, suite à une décision prise en septembre 1999 par l’organisation pionnière, l’OUA de mettre en place une nouvelle organisation continentale à l’effet de consolider ses acquis… » La cérémonie rassemble quarante trois (43) Chefs d’Etat et de gouvernement d’Etats africains et fait défiler vingt quatre (24) pays unités militaires. A cette session extraordinaire de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), le Guide libyen Mouammar Kadhafi, pour ne pas que des Etats africains perdent leur droit de vote, paie les arriérés de sept (7) Etats à hauteur de 4,5 millions de dollars ou 2 milliards 768 millions 895 mille 700 Francs CFA et offre à l’Unesco, en faveur de la jeunesse africaine, la somme de 200 millions de dollars ou 123 millions 056 mille 150 Francs CFA. Le 20 mars 2003, les américains et leurs alliés avec le Royaume-Uni en tête bombardent l’Irak avec l’appui des Nations unies de mars à avril 2003 et renversent le Président Saddam Hussein. Huit (8) mois après, le journal Sunday Times annonce que les britanniques et les libyens ont trouvé un terrain d’entente le vendredi 19 décembre 2003 et ont signé un Accord dans lequel la Libye accepte le démantèlement de ses programmes nucléaires clandestins de fabrication d’armes de destruction massive. Le Premier ministre du Royaume-Uni Tony Blair et le Président américain George Bush confirment l’information dans la presse locale et disent : « (le régime libyen reconnaît avoir) tenté de développer ses capacités défensives (…) s’engage respecter toutes les conventions (…) est prêt à recevoir toute mission (…) » Le Journal L’expression du lundi 22 décembre 2003 expose les installations de la Libye : « (…) Pour des Observateurs, après la condamnation du Président Saddam Hussein de l’Irak, le Guide libyen Mouammar Kadhafi a pris peur. Pour l’attentat de Lockerbie, le Guide libyen Mouammar Kadhafi et les autorités de la Grande-Bretagne signent le 15 août 2003, une convention par laquelle le Guide libyen Mouammar Kadhafi donne son accord pour dédommager les parents des victimes de l’attentat de Lockerbie. A partir d’un compte ouvert en Suisse, le Guide libyen Mouammar Kadhafi donne 10 millions de Dollars par victime ou 6 milliards 559 millions 570 mille Francs CFA, soit pour les 270 victimes, 2 milliards 700 millions de Dollars ou 1 billion 771 milliards 83 millions 900 mille Francs CFA. Le 21 août 2003, il conditionne l’indemnisation des victimes de l’attentat de Lockerbie à la levée de l’embargo imposé à son pays. Le Guide libyen Mouammar Kadhafi tient parole et verse aux victimes, la somme de 2,6 milliards de Dollars ou 1 billion 705 milliards 488 millions 199 mille 999 Francs CFA. Il accepte également de dédommager les parents des victimes françaises du DC 10 avec 35 millions de Dollars ou 22 milliards 958 millions 495 Francs CFA mais refuse d’indemniser celles de l’Armée Républicaine Irlandaise (IRA). Le Guide libyen Mouammar Kadhafi exige une fois encore la levée totale de l’embargo imposé à son pays. La France qui trouve la somme reçue par les victimes françaises 50 fois inférieures à celle des américains, menace d’user de son droit de veto si, au nom de l’équité, une indemnisation complémentaire n’est pas versée aux familles des victimes françaises de l’attentat du DC 10. Le samedi 13 septembre 2003, le fils du Guide libyen Mouammar Kadhafi, Saïf Al-Islam Kadhafi, Président d’une Fondation de bienfaisance révèle au Quotidien français Figaro qu’un accord a été conclu avec les parents des victimes du DC 10 et que ces derniers bénéficieraient de la même indemnisation que celle des familles américaines de l’attentat de Lockerbie. Il précise que les sommes nécessaires à l’indemnisation proviendraient des contributions des sociétés françaises installées en Libye. Le Conseil de sécurité vote la levée des sanctions contre la Libye le même samedi mais Washington et Paris s’abstiennent de voter. Le 19 décembre 2006, les cinq (5) infirmières bulgares, le médecin Bulgare et les autres coopérants emprisonnés en Libye, sont condamnés à mort par un Tribunal libyen. La Cour de cassation de Tripoli confirme, le 20 juin 2007, la peine de mort et le 17 juillet 2007, le Haut Conseil de justice de Libye commue la peine de mort en condamnation de prison à vie. Après des échanges avec les autorités libyennes, l’ex-Première Dame de France, Cecilia Sarkozy retourne en France le 24 juillet 2007 avec les cinq (5) infirmières et le médecin bulgare. La France nie avoir versé de l’argent à la Libye mais en juillet 2009, le Premier ministre bulgare Boyko Borisov contredit le Président français Nicolas Sarkozy et déclare que son prédécesseur Sergueï Stanichev a versé 72 millions de Dollars ou 47 milliards 228 millions 904 Francs CFA à la Libye pour obtenir la libération des cinq (5) infirmières et le médecin. Le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi confirme les propos du nouveau Premier ministre bulgare dans le journal Le Monde en disant : « …Ce que je peux dire, c’est que les Français ont arrangé le coup. Les Français ont trouvé l’argent pour les familles (des enfants malades). Mais je ne sais pas où ils l’ont trouvé…». Le 26 décembre 2007, pour permettre aux africains de disposer de leurs propres réseaux de communication, le Guide libyen Mouammar Kadhafi offre à l’Afrique, son premier satellite de communication en déboursant la somme de 300 millions de Dollars ou 143 milliards 627 millions La Banque Africaine de Développement avance 50 millions de Dollars ou 23 milliards 937 millions 787 mille 928 Francs CFA et la Banque Ouest Africaine de Développement donne 27 millions de Dollars ou 12 milliards 924 millions 773 mille 119 Francs CFA. L’engagement de l’Afrique encourage la Chine et la Russie qui cèdent leur technologie. Le premier satellite de l’Afrique, le Regional African Satellite Communication Organization (RASCOM) assure la couverture universelle du continent africain, télévision, radiodiffusion et autres applications comme la télémédecine et l’enseignement à distance. La connexion se réalise désormais à bas coût et devient disponible sur tout le continent, même dans les zones rurales grâce au système par pont radio WMAX. Ce geste du Guide libyen Mouammar Kadhafi fait perdre à l’Occident, plus de 500 millions de Dollars de dettes sur l’Afrique chaque année ou 298 milliards 046 millions 167 mille 791 Francs CFA. Plus grave, les occidentaux perdent aussi les intérêts de ces dettes de télécommunication et sont mécontents du Guide libyen Mouammar Kadhafi. En janvier 2008, constatant que les Etats africains non-producteurs de pétrole éprouvent des difficultés régulières pour régler leurs factures pétrolières, le Guide libyen Mouammar Kadhafi propose à ses homologues africains de mutualiser l’argent de l’or noir sur le continent. Pour ce faire, il charge le Secrétaire du Comité de direction de la National Oil Company (NOC), Choukri Ghanem, d’aller vers les autres pays producteurs, ainsi qu’à l’Union africaine pour leur suggérer la création d’un fonds spécifique pour alléger les charges des pays pauvres. S’en prenant à l’Italie, le Guide libyen Mouammar Kadhafi exige que ce pays dédommage la Libye pour la période coloniale et le 30 août 2008, la Libye et l’Italie signent un Traité d’amitié pour clore le contentieux sur la période coloniale. L’Italie s’engage à réaliser, en Libye, des investissements de 5 milliards de Dollars ou 2 billions 537 milliards 158 millions 660 mille 168 Francs CFA dont une autoroute de 1.700 km. Lors de la crise d’avril 2009, le Guide libyen Mouammar Kadhafi apporte son soutien au Président Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et plus loin, pendant le coup d’état du 6 août 2008 en Mauritanie, il avait été de son côté. En effet, Président de l’Union africaine en 2009 et médiateur dans la crise mauritanienne, le Guide libyen Mouammar Kadhafi après avoir passé trois (3) jours Nouakchott en Mauritanie prend position pour Mohamed Ould Abdel Aziz et dit : « Il n’y avait pas de problème en Mauritanie et il faut juste organiser des élections le 6 juin (2009). » En 2009, le Président de l’Union africaine, le Guide libyen Mouammar Kadhafi propose aux États africains de créer une nouvelle monnaie panafricaine indépendante du dollar américain et qu’ils baptiseront Dinar-or. Ainsi, les bénéfices pétroliers de chaque Etat africain seront détournés vers des fonds contrôlés par cet État africain plutôt que par des banques américaines. En somme, l’objectif du Guide libyen Mouammar Kadhafi est de mettre fin à la suprématie du dollar dans les échanges pétroliers, surtout qu’avec la bonne gestion des revenus du pétrole, la Libye a pu stocker 143 tonnes d’Or et de la monnaie dans la même quantité, selon WikiLeaks. Richesse de la Libye pouvant faire d’elle, la puissance la plus influente d’Afrique dépassant ainsi des pays occidentaux dont la France. La Grande-Bretagne et la Libye signent des Accords de coopération judiciaire et d’extradition de prisonniers à fin avril 2009. Le 7 mai 2009, la Libye demande officiellement l’extradition de Abdel Basset Ali al-Megrahi, le présumé auteur de l’attentat de Lockerbie pour raison de santé car, le prisonnier âgé de cinquante sept (57) ans serait atteint d’un cancer de la prostate en phase terminale et il ne lui resterait que quelques semaines à vivre. Libéré le 20 août 2009 par le ministre de la Justice écossaise Kenny MacAskill, Abdel Basset Ali al-Megrahi, est accueilli en triomphe à Tripoli et est reçu le lendemain par le Guide libyen Mouammar Kadhafi. L’accueil chaleureux réservé au condamné est mal vu par les parents des victimes de l’attentat de Lockerbie et des occidentaux. Le 23 septembre 2009, une résolution non contraignante du Sénat américain condamne l’accueil réservé aux prisonniers libérés. Kenny MacAskill, ministre de la Justice d’Ecosse précise que la libération d’Abdel Basset Ali al-Megrahi a été faite au nom de la compassion et de la clémence. Hospitalisé en Libye le 13 avril 2012, Abdel Basset Ali al-Megrahi décède le 20 mai 2012. Suivant l’agence libyenne Jana, la grand-mère paternelle du Président Barack Obama, Sarah Obama s’est rendue, le 23 décembre 2009, à Tripoli pour remercier le Guide libyen Mouammar Kadhafi pour les efforts qu’il fournit en faveur de l’unité du continent africain et ses initiatives humanitaires en faveur du citoyen africain. A la tête de l’Union africaine, le Guide libyen Mouammar Kadhafi demande à ses pairs, en Le 14 décembre 2010, invité au Festival mondial des arts nègres à Dakar au Sénégal (FESMAN), le Guide libyen Mouammar Kadhafi appelle les dirigeants africains à créer une seule armée africaine et un seul gouvernement pour protéger le continent et faire face aux Forces étrangères comme l’OTAN. Le Président sénégalais Abdoulaye Wade va dans le même sens que le Guide libyen Mouammar Kadhafi et réclame l’instauration des Etats-Unis d’Afrique. Le 15 février 2011, suite aux révoltes populaires en Tunisie et en Egypte qui ont emporté le Président Zine El Abidine Ben Ali de la Tunisie et Hosni Moubarak de l’Egypte, un sit-in est organisé à Benghazi, en Lybie. Mouammar Kadhafi tente d’éteindre l’étincelle en réprimant les manifestants mais les rassemblements s’étendent à la ville d’Al-Baida, à l’Est de la capitale Tripoli avec le soutien des occidentaux. Le 17 février 2011, des appels à manifester sont lancés sur Facebook pour la journée de la colère contre la corruption et le népotisme du régime du Guide libyen Mouammar Kadhafi. Avec l’aide des occidentaux, les rebelles créent le Conseil national de Transition (CNT) dans la ville de Benghazi. Le 21 février 2011, le Guide libyen Mouammar Kadhafi annonce qu’il a reçu les appels de soutien de cinq (5) chefs d’Etat, Abdelaziz Bouteflika de l’Algérie, Mohamed ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Amadou Toumani Touré du Mali, Abdoulaye Wade du Sénégal et Alpha Condé de la Guinée. Le 22 février 2011, le Guide libyen Mouammar Kadhafi, dans une émission télévisée, annonce qu’il tuera les manifestants qui ne sont que des rats, des bandes de criminels et des drogués. Le dimanche 12 juin 2011, le Président malien Amadou Toumani Touré dit ATT, fidèle au Guide libyen Mouammar Kadhafi jusqu’à la fin de son régime déclare : « Je suis très peiné face à la situation dans laquelle se trouve la Libye, un pays ami qui nous est cher (…) Avec le conflit en Libye, des armes se sont retrouvées au Sahel. C’est un danger et nous devons être vigilants » et deux (2) mois avant la fin de son mandat, ATT est victime d’un coup d’Etat dans la nuit du 21 au 22 mars 2012. De même, le Président de l’Algérie Abdelaziz Bouteflika soutient le Guide libyen Mouammar Kadhafi et accueille en Algérie, Safia, l’épouse du Guide libyen Mouammar Kadhafi, sa fille Aïcha, ses fils Hannibal et Mohamed et leurs enfants le lundi 29 août 2011 à 08h45 (07H45 GMT). Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2011, l’un des enfants du Guide libyen Mouammar Kadhafi, Seïf al-Arab et trois (3) des petits-enfants de Kadhafi sont tués à leur résidence au cours des frappes de l’OTAN. Le Président sénégalais Abdoulaye Wade est le premier Chef d’Etat africain à apporter son soutien aux rebelles libyens. Il se rend à Benghazi, le fief des rebelles et tient ce discours : « …Tu (Kadhafi) es arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, il y a plus de quarante (40) ans. Tu n’as jamais fait d’élections, tu as prétendu parler au nom du peuple. Tout le monde sait que c’est une dictature que tu as établie. Tu as commis beaucoup de choses horribles, même quand j’étais ici. J’ai vu à la télévision des jeunes pendus, pour que le peuple ait peur et obéisse. Tu as pris des décisions très graves, tu as fait exploser deux avions avec des femmes et des enfants, des innocents. Mais dans le monde des chefs d’Etat, il y a une sorte de loi d’omerta. Je te regarde maintenant dans les yeux, il faut arrêter les dégâts, les tueries, en faisant une déclaration unilatérale de cessez-le-feu. Je m’adresserai à la France, à la Grande-Bretagne, aux Etats-Unis pour leur demander d’arrêter les bombardements, mais seulement une fois que tu auras arrêté. Dans l’intérêt du peuple Libyen, il faut te retirer de la politique, ne pas rêver de revenir. Si tu veux bien, je t’aiderai à te retirer du pouvoir. Plus tôt tu partiras, mieux ça vaudra… » Cheikh Tidiane Gadio, homme politique sénégalais et leader du Mouvement Politique citoyen Luy Jot Jotna (Mpcl) réplique : « Le vaudeville de Wade à Benghazi n’est rien qu’une manière d’emballer Sarkozy et Barack Obama dans son projet funeste de dévolution monarchique à travers un habillage institutionnel. » Cheikh Tidiane Gadio dit également que le Président sénégalais se trompe d’exemple puisque les Etats-Unis ont trois (3) tours d’élection. A la suite de la sortie du politique sénégalais, Karim Wade, le fils du Président Abdoulaye Wade accuse Cheikh d’avoir reçu de l’argent du Guide libyen Mouammar Kadhafi. Saïf Al Islam Kadhafi, le fils du Guide libyen Mouammar Kadhafi indique à son tour que le Président Abdoulaye Wade et son fils Karim Wade ont reçu vingt (20) millions d’Euros ou 13 milliards 119 millions Saïf Al Islam Kadhafi dit : « La France a ses valets en Afrique. Ils ne vénèrent pas Dieu, ils vénèrent l’Elysée. Certains ont leurs raisons. Abdoulaye Wade a reçu 20 millions d’Euros ou 13 milliards 119 millions 140 mille FCFA pour son fils Karim. C’est le Qatar qui a payé, nos espions nous disent tout. L’acharnement contre le régime Libyen reste l’argent, l’argent, l’argent et le pétrole. Personne ne soutient les rebelles en Syrie, par exemple. Mais ici, il y a du pétrole. La Libye est un gigantesque gâteau que les pays (étrangers) veulent se partager… » Le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibril Bassolé sous le Président Blaise Compaoré déclare : « Au vu de l’évolution de la situation, le CNT se présente comme la structure qui est à même d’assurer la sécurité et de conduire les Libyens vers la construction d’un Etat de droit moderne. » Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la Mauritanie et Président en exercice du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (CPS/UA) et dirigeant du Haut Comité ad-hoc sur la Crise en Libye réclame le départ du Guide libyen Mouammar Kadhafi du pouvoir. Les Etats-Unis d’Amérique, sanctionnent quatorze (14) sociétés identifiées comme des filiales de la compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) le vendredi 25 février 2011 et le lundi 28 février 2011, le Responsable du Trésor à Washington sous le Président Barack Obama, bloque trente (30) milliards de Dollars d’actifs financiers de la banque centrale libyenne, soit 18 billions 381 milliards 429 millions de Francs CFA. A Paris, en France, les ministres des Affaires étrangères des pays du G8 se réunissent le lundi 14 mars 2011 pour débattre du cas de la Libye. M. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères de la France dit sur la Radio Europe 1, le Le 17 mars 2011, le Conseil de sécurité de l’ONU, adopte par dix (10) voix Pour sur les quinze (15) membres du Conseil de sécurité de l’ONU, et cinq (5) abstentions, la résolution 1973 qui autorise une intervention étrangère en Libye et en l’article 4 de cette résolution, il est stipulé : « Les Etats membres (…) à prendre toutes mesures nécessaires pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque (…), tout en excluant le déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit.. » La Russie et la Chine n’usent pas de leur droit de véto afin de bloquer son adoption et la résolution passe tranquillement au Conseil de sécurité de l’ONU. Les Etats occidentaux adoptent différentes positions : 1°) Les Etats qui décident de participer directement à la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne avec des frappes sur la Lybie sont : a) la France ; b) la Grande-Bretagne ; c) les Etats-Unis d’Amérique ; d) le Canada ; e) la Belgique ; f) et la Norvège. 2°) Le deuxième groupe qui refusent catégoriquement de participer à cette aventure de destruction de la Libye est composé de : a) la Chine ; b) l’Allemagne ; c) et la Russie. La Chine émet de sérieuses réserves et dit avoir renoncé à son véto en se basant sur la demande d’intervention formulée par la Ligue arabe. La Chine par l’intermédiaire de son Porte-parole, ministère des Affaires étrangères Chinois, Jiang Yu dit : « Nous nous opposons au recours à la force dans les relations internationales (…) la crise en Libye devait être résolue par la négociation et par d’autres moyens pacifiques»L’Allemagne expose son scepticisme et dit : « Il y a des risques et des dangers considérables… » Enfin, Vitali Tchourkine, Ambassadeur Russe à l’ONU dit : « C’est regrettable que la passion pour l’usage de la force ait prévalu… » 3°) L’Italie adopte une position intermédiaire. Elle ne veut pas participer directement à l’attaque mais elle se porte volontaire pour faciliter l’intervention étrangère en mettant à la disposition des Forces étrangères, ses bases de Trapani Birgi, en Sicile, et Gioia del Colle, dans les Pouilles. M. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères français s’exprime : « …C’est une question de jours, c’est peut-être une question d’heures (…) Chaque jour, chaque heure qui passe alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d’arriver trop tard, ce sera l’honneur du Conseil de sécurité d’avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l’oppression (…) Oui, il y aurait une participation Américaine aux opérations militaires. Nous avons d’excellentes raisons de penser qu’il y aura une participation des pays arabes … » Le samedi 19 mars 2011, se tient à Paris, en France un Sommet international sur la Lybie et sont présents à ce Sommet : 01°) M. Nicolas SARKOZY, Président de la France ; 02°) M. Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations Unies ; 03°) M. José Luis Zapatero, Président du Gouvernement du Royaume d’Espagne ; 04°) Mme Angela Merkel, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne ; 05°) M. Steven Harper, Premier ministre du Canada ; 06°) Mme Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis ; 07°) M. Silvio Berlusconi, Président du Conseil des Ministres de la République Italienne ; 08°) M. David Cameron, Premier Ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord; 09°) M. Cheikh Hamad Bin Al Jassem, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar ; 10°) M. Donald Tusk, Président du Conseil des Ministres de la République de Pologne ; 11°) M. Lars Loekke Rasmussen, Premier Ministre du Royaume de Danemark ; 12°) M. Georges Papandréou, Premier Ministre de la République Hellénique ; 13°) M. Jens Stoltenberg, Premier Ministre du Royaume de Norvège ; 14°) M. Yves Leterme, Premier Ministre du Royaume de Belgique ; 15°) M. Mark Rutte, Premier Ministre du Royaume des Pays-Bas ; 16°) M. Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue arabe ; 17°) M. Herman Van Rompuy, Président du Conseil Européen ; 18°) Mme Catherine Ashton, Haute-Représentante pour la politique étrangère et de sécurité ; 19°) M. Hoshyar Mahmoud ZEBARI, Ministre des Affaires étrangères de la République d’Irak ; 20°) M. Cheikh Abdallah Bin Zayed, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis ; 21°) M. Nasser Joudeh, ministre des Affaires étrangères du Royaume de Jordanie ; 22°) M. Taïeb Fassi-Fihri, ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc L’Union africaine qui a pour Président le gabonais Jean Ping n’est pas invitée à ce Sommet sur un Etat africain. Lors de ce Sommet, le Président français Nicolas Sarkozy tient ce discours : « Aujourd’hui se sont réunis à Paris, sous la présidence conjointe de la France et du secrétaire général des Nations unies, les dirigeants de la ligue des Etats arabes et de l’Union européenne ainsi que les représentants des Etats-Unis et du Canada. Ensemble nous avons décidé d’assurer l’application de la résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt des violences contre les populations civiles en Libye… » Un extrait de la résolution du Sommet international sur la Lybie du 19 mars 2011 : « (…) Nous sommes déterminés à prendre toutes les actions nécessaires, y compris militaires, conformément à Nous poursuivrons notre aide en faveur des Libyens afin qu’ils puissent reconstruire leur pays, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye. » Après le feu vert donné à ce Sommet international sur la Lybie, le même samedi 19 mars 2011, à 17H45, les avions français débutent les premières frappes sur la Lybie autour du fief des rebelles, la ville de Benghazi et baptisent l’opération, Aube de l’Odyssée. Dans la soirée, ils sont rejoints par les tirs de missiles américano-anglais. Au Mini-sommet à huis-clos de l’Union africaine présidée par le gabonais Jean Ping, M. Meles Zenawi, un politique éthiopien dit : « Les occidentaux viennent nettoyer une maison qui est sale. Laissons-les faire. » Le Président du Sénégal, Abdoulaye Wade dit : « M. Kadhafi doit partir. Il a fait assez de mal comme cela. En plus, il n’a jamais tenu les promesses d’aide qu’il nous a faites. » La réplique vient du Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni qui dit : « Ce n’est pas une question d’argent. D’ailleurs, plusieurs d’entre nous ont bénéficié de la Cen-Sad ! Ce n’est pas une question de : il a fait ceci ou n’a pas fait cela. La preuve, il a aidé Amin Dada et je ne lui en veux pas. C’est une question de principe. La souveraineté d’un Etat africain est bafouée. On ne peut pas laisser l’Otan continuer ses bombardements. » Les 30 juin 2011 et 1er juillet 2011, la résolution du 17ème Sommet de l’Union africaine sur la Libye qui se tient à Malabo en Guinée équatoriale est : « (…) La Conférence a réaffirmé toutes les décisions antérieures de l’UA sur la situation en Libye, ainsi que sa conviction que seule une solution politique permettra de répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen et de préserver l’unité et l’intégrité territoriale du pays. A cet égard, la Conférence souligné la pertinence et la validité de la Feuille de route de l’UA articulée par le CPS lors de sa 265ème réunion. Elle fait siennes les propositions en vue d’un Accord-cadre pour une solution politique à la crise en Libye, telles que présentées par le Comité ad hoc, dans le cadre de la Feuille de route de l’UA et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de Nations unies. Elle a demandé au Comité ad hoc de soumettre ces propositions aux parties libyennes, à savoir le Gouvernement de la Jamahiriya arabe libyenne et le Conseil national de transition (CNT) de la Libye, et à les engager sur cette base, y compris à travers la convocation rapide de négociations sous les auspices de l’UA et des Nations unies, avec le soutien de la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la Conférence islamique et l’Union européenne. Elle a exhorté les parties libyennes à faire preuve de la volonté politique nécessaire, à placer l’intérêt suprême de leur pays et de leur peuple au-dessus de toute autre considération, et d’apporter la coopération nécessaire au Comité ad hoc de haut niveau. Elle a prié Avec son homologue Felipe Calderon, Président du Mexique, Barack Obama lors d’une conférence de presse à la Maison blanche le jeudi 3 mars 2023, déclare : « (…) Nous continuerons à envoyer un message très clair: la violence doit cesser. Mouammar Kadhafi a perdu toute légitimité comme dirigeant et il doit partir (…) Ceux qui sont dans son entourage (Kadhafi) doivent comprendre que nous voyons bien les violences qu’ils commettent contre des civils innocents et qu’ils auront des comptes à rendre. (…)Je veux que nos décisions soient prises en fonction de ce qui sera le mieux pour le peuple libyen, en consultation avec la communauté internationale… » La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton donne a donné sa position le jeudi 3 mars 2023 : « La communauté internationale doit accroître l’isolement diplomatique et politique du régime Kadhafi (…) Les Etats qui n’ont pas encore suspendu le fonctionnement des ambassades de Libye doivent le faire. Ils doivent aussi envoyer des émissaires à Benghazi et faciliter la création de bureaux de représentation du Conseil national de transition dans les capitales du monde entier (…) Il est temps qu’une transition démocratique commence » Le 8 juin 2011, Mohamed Ould Abdelaziz, Président de la Mauritanie et Chef du Panel de l’Union Africaine (UA) pour la Lybie dit : « Le départ de Kadhafi devient une nécessité. » Le vendredi 1er septembre 2011, lors du Sommet de l’Union africaine à Malabo, les Chefs d’Etat africains décident d’écarter le Guide libyen Mouammar Kadhafi des négociations. Le 21 septembre 2011, arrivé à Paris pour la remise du prix Houphouët-Boigny, le Président du Sénégal Abdoulaye Wade juge le Guide libyen Mouammar Kadhafi : « Je me suis heurté à certains chefs d’Etat qui disent qu’il a beaucoup fait pour l’Afrique. C’est faux ! Il n’a rien fait pour l’Afrique. Il a tout juste construit 30 km de route au Niger et quelques maisons dans certains pays. Qu’on me dise quel grand projet africain il a financé ! Ni énergie, ni agriculture, dans aucun domaine il n’a mis de l’argent. Pour un pays qui a autant d’argent, je trouve que c’est zéro ce qu’il a fait. Quand des droits de l’homme sont violés, ou que des génocides sont commis, les forces extérieures doivent intervenir et mettre un terme à ce processus ». Le lundi 17 octobre 2011, le Premier ministre britannique David Cameron dit, après une réunion du Conseil national de sécurité sur la Libye : « Kadhafi doit arrêter le combat sans condition et montrer clairement qu’il renonce à contrôler la Libye. (…) La grande majorité de Tripoli est désormais contrôlée par les combattants libres (…) Pour la reconstruction d’une Lybie) libre, démocratique et ouverte à toutes les composante (…) Nous serons bientôt en mesure de débloquer les actifs gelés qui appartiennent au peuple libyen. (…) Il y a six mois, nous avons pris la décision difficile de nous engager militairement pour soutenir le peuple libyen. (…)J’ai dit à l’époque que cette action était nécessaire, juste et légale, et je le crois encore aujourd’hui. (…) Le peuple libyen est plus près de son rêve d’un meilleur avenir… » Pendant ce temps, des jeunes maliens Pro-Kadhafi s’organisent au Mali comme ils peuvent pour aller se battre aux côtés du Guide libyen Mouammar Kadhafi et s’estiment plus nombreux que les rebelles mais manquent de logistiques. L’un de ces jeunes, El hadj Maiga qui recrute fièrement des combattants confie au Reporter Jeffrey Gettleman le 15 mars 2011 : « Nous sommes tous prêts à mourir. Il a tant fait pour nous, après tout (…) Si seulement nous pouvions être comme eux (Touaregs qui se battent pour le colonel Kadhafi).» et ils se limitent à distribuer des tracts pro-Kadhafi, le temps d’avoir des armes. Le grand intellectuel libyen, Manny Ansar qui organise l’un des événements culturels les plus en vue d’Afrique de l’Ouest, le Festival au Désert du Mali dit dans le reportage de Jeffrey Gettleman : « Tant de ces présidents ont obtenu quelque chose de lui directement à un moment ou à un autre. Que peuvent-ils dire aujourd’hui ? » Même le Porte-parole du Président malien, Amadou Toumani Touré nommé Seydou Sissouma déclare alors que les bombardements font rage en Lybie : « Certains disent que le colonel est un démon, mais ce n’est pas vrai. (…) Kadhafi n’achète pas ses amis. La Libye a accepté de partager ses ressources avec les autres. Les autres producteurs de pétrole en Afrique, comme le Nigeria, ne le font pas… » Le jeudi 20 octobre 2011, le convoi du Guide libyen Mouammar Kadhafi qui se trouve à Syrte est la cible de frappes de l’OTAN et sur la vidéo présentée, le Guide libyen Mouammar Kadhafi est vu vivant entre les mains des rebelles du CNT. Blessé à la tête, le vêtement du Guide libyen Mouammar Kadhafi est trempé de sang mais il est vivant et deux (2) heures plus tard, le CNT annonce sa mort. Plusieurs hypothèses circulent à ce jour sur sa mort. La première indique qu’il a été assassiné lors des échanges pour sa capture. Une autre hypothèse évoque qu’un rebelle du nom de Sana al-Sadek de dix-neuf (19) ans, présent dans l’ambulance qui transportait le Guide libyen Mouammar Kadhafi, a tiré à bout pourtant sur lui, de deux (2) balles dans le plexus solaire et il aurait avoué en disant : « c’est moi, j’ai tué Kadhafi ! » et a montré une énorme bague en or qui représente le sceau de commandement du Guide libyen Mouammar Kadhafi . Le Quotidien italien Corriere della Sera écrit que le Guide libyen Mouammar Kadhafi aurait été assassiné par un agent des services secrets français sous la présidence de M. Nicolas Sarkozy qui avait un différend avec le Guide libyen Mouammar Kadhafi qui le menaçait de rendre publique les fonds qui ont permis au Président français Nicolas Sarkozy de financer sa campagne présidentielle. Le fils du Guide libyen Mouammar Kadhafi, Mouatassim Kadhafi, arrêté en même que son père et qui est aperçu vivant dans une prison libyenne est déclaré mort le 20 octobre 2011. Le 25 octobre 2011, le Guide libyen Mouammar Kadhafi et son fils Mouatassim sont inhumés dans le désert libyen, dans un lieu gardé secret. Dans la nuit de vendredi 18 novembre 2011 à samedi 19 novembre 2011, Seif al-Islam Kadhafi, le fils du Guide libyen est arrêté avec des doigts de la main coupés et bandés. En dépit du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, décerné contre Seif al-Islam Kadhafi, le dimanche 20 novembre 2011, le Vice-président et Porte-parole du CNT, Abdelhafidh Ghoga annonce que Seif al-Islam Kadhafi sera jugé en Libye. Après l’assassinat du Guide libyen Mouammar Kadhafi, Nisreen âgée de dix-neuf (19) ans, l’une des quarante (40) femmes combattantes qui formaient la garde rapprochée du Guide libyen Mouammar Kadhafi issues de l’Académie militaire fondée par le Président de la Libye et surnommées par ce dernier Nonnes révolutionnaires dit : « J’en ai tué un (prisonnier), puis ils en ont amené un autre et j’ai continué (…) Ils m’ont dit de les tuer ou sinon c’est moi qu’ils allaient abattre. J’ai essayé de ne pas les tuer, je n’osais pas regarder en tirant, mais je ne pouvais pas m’enfuir. J’ai tué onze (11) prisonniers sur l’espace de trois (3) jours. » Elle dit avoir été régulièrement violée par ses supérieurs. Pour des analystes, cette garde féminine, l’unique dans le monde, formée pour protéger le Guide libyen Mouammar Kadhafi étaient des machines à tuer. Les infirmières bulgares condamnées et libérées donnent leurs impressions. Valia Tcherveniachka déclare : « La nouvelle m’a beaucoup réjouie. C’est un châtiment. Un chien comme lui méritait une mort de chien. Je me demande quand même si c’est bien lui.» Valentina Siropoloua : « Je suis vraiment satisfaite, je m’y attendais. Il a reçu ce qu’il méritait. » Snejana Dimitrova et Kristiana Valtcheva disent être indifférentes à la mort du Guide libyen et auraient été contentes s’il avait été capturé vivant. Snezhana Ivanova Dimitrova quant à elle se démarque de la joie des autres : « Je ne me réjouis pas de la mort de personne, même s’il s’agit de mon ennemi. » A côté de ces déclarations, des africains et autres Observateurs internationaux prennent la défense du Guide libyen Mouammar Kadhafi. Le site web www.slateafrique.com rapporte : « Outre les fonds investis dans les amphithéâtres universitaires, la clinique et le boulevard, Kadhafi draine, dans son sillage, toutes sortes de financements libyens impossibles à évaluer avec précision. En 2003, le colonel inaugure le siège le plus luxueux qu’une banque ait connu au Faso en dehors de la Banque centrale. C’est déjà lui qui, en 2002, avait posé la première pierre de ce bâtiment de la Banque commerciale du Burkina (BCB), ex-Banque arabe libyenne du Burkina (Balib). 50% des capitaux de la BCB appartiennent à la Libyan Arab Foreign Bank (LAFB). En mai 2005, le colonel Kadhafi inaugure le luxueux hôtel Libya, qui toise la salle de conférence de Ouaga 2000. Le standing 5 étoiles est inégalé dans la capitale burkinabè. Dans le hall de l’établissement trône un portrait géant du Guide au poing levé. Le complexe commercial et hôtelier aurait coûté plus de 35 millions d’Euros ou 22 milliards 958 millions 495 mille Francs CFA. Le pouvoir de Tripoli encourage tout investissement libyen privé au « pays des hommes intègres ». Le groupe de commercialisation de produits pétroliers Tamoil, détenu depuis 1988 par des intérêts libyens, prend le contrôle des anciennes stations Tagui, une société à capitaux burkinabè tombée en faillite. Dans le domaine du transport international, l’embargo aérien enfin levé, Afriqiyah Airways s’engouffre dans la brèche laissée par la compagnie Air Afrique. » Le Quotidien sénégalais, l’Observateur écrit : « Mouammar Kadhafi a financé « la Case des Tout-Petits » à hauteur de 49 millions de Francs CFA, un rêve du Président Abdoulaye Wade. Le fonctionnement de la Faculté de « l’Appel islamique », Université islamique établie à Piré dans la région de Thiès au Sénégal avait été entièrement pris en charge par le guide libyen, à savoir, le salaire des professeurs, les bourses d’études de 200 étudiants Sénégalais, Mauritaniens, Maliens et Guinéens. Il a aussi assuré les frais d’études et de séjour des 10 meilleurs étudiants de chaque filière de l’Université, sélectionnés pour continuer le cursus en Libye. Le « Complexe islamique » et la Mosquée érigés en 1997 dans la communauté rurale de Ngueniène dans la région de Mbour au Sénégal à coûté à Mouammar Kadhafi, 120 millions de Francs CFA. Les travaux de rénovation ont coûté 40 millions de francs CFA à la Libye. Le « Roi des Rois d’Afrique » avait promis la construction d’un édifice au Président Abdoulaye Wade du Sénégal. » Il est confirmé par beaucoup de personnes que sous le régime du Guide libyen Mouammar Kadhafi : « L’électricité et l’eau à usage domestique étaient gratuites ; le prix d’un litre d’essence était de 0,08 Euros ou environ 52,47 Francs CFA. Les banques Libyennes accordaient des prêts sans intérêts. Les citoyens Libyens ne payaient pas d’impôts et de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Le prix pour l’achat d’une voiture était au prix d’usine. Une bourse de 1.627,11 Euros ou 1 million 067 mille 242 Francs CFA par mois était attribuée à chaque étudiant qui voulait faire ses études à l’étranger. Les étudiants diplômés recevaient le salaire moyen de la profession du cursus choisi lorsqu’il ne trouvait pas d’emploi. L’Etat payait le premier appartement de 150 mètres carrés du couple qui venait de se marier. Chaque famille libyenne sur présentation du livret de famille recevait une aide de 300 Euros ou 196.787 Francs CFA par mois. L’employé de la Fonction publique qui se déplaçait à travers la Lybie recevait une voiture et une maison qui lui revenait quelques années après. La Libye était le dernier pays dans la liste des pays endettés avec une dette publique de 3,3 % du PIB lorsqu’elle est de 84,5 % pour la France, 88,9 % pour les Etats-Unis d’Amérique et 225,8% pour le Japon. » Abondant dans le même sens, l’ex-ambassadeur Russe en Libye, Vladimir Chamov précise : « Quelle oppression ? Les Libyens bénéficiaient d’un crédit de vingt (20) ans sans intérêts pour construire leurs maisons, un litre d’essence coûtait environ 14 cents, la nourriture était gratuite, et on peut acheter une jeep KIA sud-coréenne neuve pour 7500 Dollars ou 3 millions 537 mille 026 Francs. » Le Guide libyen Mouammar Kadhafi assurait à lui seul, 15 % des cotisations de l’Union africaine et De plus, ils trouvent la position des dirigeants européens traitant le Guide libyen de Dictateur dénuées de sens puisque Mouammar Kadhafi était reçu avec tous les honneurs dans ces pays européens. En effet, le lundi 10 décembre 2007, en début d’après-midi, le Guide libyen Mouammar Kadhafi était arrivé à Paris pour une visite officielle de quatre (4) jours, du 10 au 14 décembre 2007 dans l’objectif de sceller la réconciliation entre la France et la Libye. En trente quatre (34) ans de règne, la visite du Guide libyen Mouammar Kadhafi en France constituait une première. Le Président français Nicolas Sarkozy avait dit le 10 décembre 2007 : « J’ajoute que ma conviction, la plus profonde, est que la France doit parler avec tous ceux qui veulent trouver le chemin de la respectabilité et de la réintégration dans la communauté internationale. Il faut encourager ceux qui tournent le dos au terrorisme. Il faut encourager ceux qui tournent le dos à la possession de l’arme nucléaire. Et je peux témoigner de la collaboration des services français avec les services libyens pendant les quatre années où j’étais ministre de l’Intérieur (…) Et je vais signer des contrats pour une dizaine de milliards avec la partie libyenne. C’est pour l’emploi et la croissance des Français. Que les choses soient claires, je suis là aussi pour me battre aux côtés des entreprises et des usines françaises, pour que nous ayons les contrats et les commandes que les autres étaient tellement contents d’avoir à notre place … » Ainsi, il était très heureux de recevoir le Guide libyen Mouammar Kadhafi à Paris et espérait voir la conclusion de plusieurs contrats dont la vente d’une dizaine d’avions de combat Rafale que l’entreprise française Dassault aviation n’arrivait pas à exporter, faute de commandes. L’opposition française avait fustigé l’accueil réservé au Guide Libyen et Rama Yade de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), Parti politique du Président Nicolas Sarkozy et Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme avait déclaré : « Notre pays n’est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort.» Egalement, proche du Président Nicolas Sarkozy, M. Bernard Kouchner avait critiqué ouvertement la venue du Guide libyen Mouammar Kadhafi en France. Deux (2) années après, le mercredi 10 juin 2009, le Guide Libyen Mouammar Kadhafi avait effectué son premier déplacement à Rome en Italie pour célébrer le deuxième anniversaire du Traité d’amitié signé le 30 août 2008. Accueilli à l’aéroport par Silvio Berlusconi, le Président du Conseil Italien avait dit : « Un long et douloureux chapitre avec la Libye est en train de se refermer. » Le Guide Libyen Mouammar Kadhafi avait été autorisé à prendre la parole au sein de la Chambre Haute Italienne et a été le troisième hôte étranger à bénéficier d’un tel privilège. Pendant ses voyages dans les pays occidentaux, Mouammar Kadhafi qui dormait dans des tentes dressées par ses hommes ne manquait pas de marquer son passage d’une façon ou d’une autre. Ainsi, à Rome, après avoir donné deux (2) leçons sur l’Islam à 500 puis 200 femmes choisies pour leur beauté, il dit : « L’Europe doit se convertir à l’Islam. L’Islam est la dernière religion et si l’on doit avoir une seule foi cela doit être la foi en Mahomet … Les femmes sont plus respectées en Libye qu’en Occident… » Même si sa fortune n’arrivait pas à apparaître dans le classement des grandes fortunes mondiales, la richesse du Guide libyen Mouammar Kadhafi était estimée à plus de 50 milliards d’Euros ou 32 billions 797 milliards 850 millions Francs CFA et les africains qui avaient de grands projets pour l’Afrique et parvenaient à rencontrer le Guide libyen Mouammar Kadhafi étaient certains de voir leurs rêves se réaliser. Le Président français Nicolas Sarkozy arrive le jeudi 15 septembre 2011 à Tripoli peu après 08H30 GMT avec son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé pour rejoindre le Premier ministre britannique David Cameron déjà à Tripoli. Ils sont accueillis en héros. Le mardi 20 décembre 2011, accompagné d’une centaine de dirigeants de sociétés françaises, Pierre Lellouche, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur de la France se rend à Tripoli pour acquérir de grands contrats dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et de la santé. Le 25 mars 2012, Abdoulaye Wade perd les élections au Sénégal avec 34,20 % des voix quand le vainqueur, Macky Sall obtient 65,80 % des voix. Le 6 mai 2012, le Président français Nicolas Sarkozy est battu aux élections présidentielles et François Hollande devient le Président de la République de France. Le lundi 15 avril 2013, le fils de l’ex-Président sénégalais, Karim Wade, surnommé Super-ministre ou Ministre du ciel et de la terre qui possède des avoirs de 694 milliards FCFA, est arrêté et emprisonné pour enrichissement illicite au Sénégal. Le 16 septembre 2014, Ahmed Kadhaf al-Dam, ancien dignitaire du régime libyen accorde une interview au Journal L’Express et dit : « Le colonel m’a dit : Nous devons aider Nicolas Sarkozy à devenir président. Il était prêt à engager tous les moyens pour qu’il soit élu en 2017 (…) Des dizaines de millions d’euros distribués en plusieurs versements à partir de 2005-2006… » Sylvio Berlusconi, dirigeant Italien qui avait participé à l’attaque contre le Guide libyen Mouammar Kadhafi en 2011 avec l’apport d’aviation, marine et bases aériennes se confesse le mercredi 13 mai 2015 dans l’interview accordée au journal Londonien Al Quds Al Arabi : « Ça n’a jamais été une révolution, mais bel et bien un complot européen (…) son instigateur était la France et son président d’alors, Nicolas Sarkozy (…) Ils ont tout provoqué (…) Les avions français ont attaqué la Libye bien avant la décision du conseil de sécurité de l’ONU… » De même, l’ancien Président américain, Barack Obama avant son départ de la Maison Blanche, dans un entretien à la chaîne Fox News dit : « Ma pire erreur aura probablement été de n’avoir pas mis en place un plan pour “l’après” au lendemain de ce qui fut, je pense, une intervention justifiée en Libye » et il réitère dans les colonnes du magazine The Atlantic : «La Libye est plongée dans le chaos». Après la mort du Guide Libyen Mouammar Kadhafi, une partie de sa famille est décimée quand l’autre partie est en exil dans différents pays. 1er fils : Mohamed Kadhafi. Premier fils du Guide libyen Mouammar Kadhafi, il est issu de sa première union avec Fatiha al-Nuri. Surnommé Docteur ingénieur ou Fils prodige, il s’est réfugié en Algérie le lundi 29 août 2011. 2ème fils : Saïf Saïf al-Islam Kadhafi, né en 1972, son nom signifie le sabre de l’islam. Il détient un Doctorat en philosophie de la London School of Economics. Détenu en Lybie en 2011, il a été condamné à mort par un Tribunal de Tripoli le 28 juillet 2015 alors qu’il pesait sur lui un mandat d’arrêt de la CPI. Il a été libéré et le 14 novembre 2021, il a déposé sa candidature à l’élection présidentielle de décembre 2021 mais l’élection n’a pas eu lieu. Il était protégé lors de son apparition par le groupe de sécurité russe Wagner. 3ème fils : Saadi Kadhafi né en 1973, il s’est exilé au Niger avant d’être extradé vers la Libye le 4ème fils : Hannibal Kadhafi né en 1975, il s’est s’exilé en Syrie en 2011 mais a été enlevé par des hommes armés libanais lorsqu’il effectuait une visite au Liban dans la ville Zahlé ; Ville d’origine de son épouse. L’Etat du Liban cherche à avoir des informations sur l’imam Musa al Sadr, leader chiite iranien libanais disparu en 1978 en Libye. Agé seulement de trois (3) ans à l’époque, il dit être innocent et ne rien savoir de cette affaire. Inculpé par un juge libanais pour dissimulation d’informations dans l’affaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr, il est détenu dans une prison de Beyrouth au Liban depuis 2015. Il a entamé une grève de la faim pour dénoncer sa détention arbitraire…. En réprésaille, la Brigade du martyr Mouatassem Billah Mouammar Kadhafi en Libye a publié un enregistrement sonore le 13 janvier 2016, où cette Brigade déclare avoir kidnappé en Libye, deux (2) libanais pour l’échanger contre Hannibal Kadhafi. 5ème enfant : Aïcha Kadhafi née en 1976, elle est l’unique fille du Guide libyen Mouammar Kadhafi. Elle s’est exilée en Algérie le 29 octobre 2011, sous le coup d’un mandat d’arrêt et sous sanctions de l’ONU. Pour ses excès de colère du fait de la situation qu’elle traverse, elle a mis le feu à un portrait du Président algérien Abdelaziz Bouteflika. Elle a donc été expulsée de l’Algérie. Elle s’est exilée à Oman depuis octobre 2012. Estimant qu’elle ne représente plus une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, elle a été retirée de la liste noire de l’Union Européenne (UE) le 21 avril 2021 qui l’avait sanctionnée par l’interdiction d’entrée ou de passage en transit sur le territoire de l’UE et le gel de ses avoirs. 6ème fils : Mouatassim Kadhafi né en 1977, il a été arrêté le mercredi 12 octobre à Syrte, en Libye et a été tué le 20 octobre 2011. Il a été enterré en même temps que son père, le Guide libyen Mouammar Kadhafi. 7ème fils : Saïf al-Arab Kadhafi né en 1982, il a été tué avec ses trois (3) enfants à Tripoli par les raids de l’OTAN du 30 avril 2011. 8ème fils : Khamis Kadhafi né en 1983, il a été tué le 29 août 2011 selon le Conseil National de Transition (CNT) ; Mort confirmée par la chaîne Arraï, une chaîne restée fidèle au Guide libyen Mouammar Kadhafi, diffusée depuis Damas, en Syrie. Les enfants adoptés par le Guide libyen Mouammar Kadhafi : 9ème enfant : Hannah Kadhafi : Elle serait décédée dans le raid américain sur la Libye du 15 avril 1986. 10ème fils Milad Abouztaïa Kadhafi : Il a été tué dans le raid américain sur la Libye du 15 avril 1986 également. Safia Farkash, la femme du Guide libyen Mouammar Kadhafi s’est réfugiée à Djanet, en Algérie le 29 août 2011 et est maintenant en exil à Oman depuis octobre 2012. Plus de dix (10) ans après la mort du Guide libyen Mouammar Kadhafi, la Libye au lieu de vivre dans un Etat démocratique est aujourd’hui un Etat dévasté, un chaos total. La Libye a connu deux (2) guerres civiles depuis 2011. Son économie est effondrée et deux (2) gouvernements se disputent le contrôle de la Libye. Le Gouvernement d’Union Nationale (GUN) basée à l’Ouest de la Libye, à Tripoli et dirigé par Abdelhamid Dbeiba, reconnu par la communauté internationale depuis le 15 mars 2021. Le Gouvernement de Stabilité Nationale (GNS) basée à l’Est du pays, à Benghazi, dirigé par Fathi Bashagha et soutenu par les Forces armées arabes libyennes (FAAL), ex-armée nationale libyenne. Au milieu de ces deux (2) Gouvernements, il y a l’insurrection islamiste qui a créé un petit califat sur la côte. Les occidentaux disent avoir tué le Guide libyen Mouammar Kadhafi parce qu’il est un dictateur sanguinaire mais un E.mail provenant de la messagerie personnelle Hillary Clinton donne la raison réelle de la mort du Guide libyen Mouammar Kadhafi. En effet, alors Secrétaire d’État des États-Unis de 2009 à 2013, Hillary Clinton utilisait son adresse électronique personnelle au lieu de la messagerie officielle fournie par l’Etat américain. Or, il est interdit aux hauts fonctionnaires américains d’utiliser leurs messageries personnelles qui ne disposent pas d’une sécurité renforcée et c’est ainsi que le 16 mars 2016, les archives de 30 000 messages et pièces jointes du courriel d’Hillary Clinton sont récupérés par WikiLeaks. WikiLeaks les publie et les met à la disposition de tous. L’un de ses mails, celui du du 2 avril 2011 mentionne ceci : « Le gouvernement de Kadhafi détient 143 tonnes d’or et une quantité similaire d’argent… Cet or a été accumulé avant la rébellion actuelle et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie panafricaine basée sur le dinar doré libyen. Ce plan a été conçu pour fournir aux pays africains francophones une alternative au franc français (CFA). » Quatre (4) jours avant que les bombardements de la coalition contre lui, le Guide libyen Mouammar Kadhafi accorde une interview à un journaliste libyen et dit le 15 mars 2011 : « C’est moi qui ai aidé Sarkozy à prendre le pouvoir. Je lui ai donné de l’argent avant qu’il ne devienne président. Il est venu ici, m’a rendu visite dans ma tente quand il était ministre de l’Intérieur et ma demandé de l’aide. » La mort du Guide libyen Mouammar Kadhafi pour beaucoup d’Observateurs a été sa volonté de dénoncer le Président français Nicolas Sarkozy et sa volonté de créer une monnaie panafricaine. Bien que mort, l’affaire du financement de la campagne de M. Nicolas Sarkozy par le Guide libyen Mouammar Kadhafi continue et M. Abdallah Senoussi, ex-directeur du renseignement militaire libyen dit en septembre 2012 : « (J’ai remis) personnellement supervisé le transfert d’argent. La somme de 5 millions d’euros a été versée pour la campagne du Président français Nicolas Sarkozy en 2006-2007 (…) Je confirme que cette somme a bien été réceptionnée par Sarkozy. » Le 20 janvier 2012, M. Hussen Swesi, Chargé d’affaires à l’Ambassade de Libye en Côte d’Ivoire accorde une interview à Abidjan.net et dit : « …Je voudrais remercier le Président de la République de Côte d’Ivoire Son Excellence Alassane Ouattara d’avoir reconnu très vite le gouvernement du Cnt en Libye. Je sais que le Président ivoirien a connu des moments difficiles suite à la crise post-électorale, mais sa reconnaissance a été d’un grand apport pour les autorités libyennes. Les relations sont excellentes entre le Cnt et les autorités ivoiriennes. Il y a quelques semaines de cela, une avons reçu une note spéciale à la Côte d’Ivoire, des Affaires étrangères libyennes. Cette note dit que tous les documents, engagements, contrats et autres, signés entre la Côte d’Ivoire et la Libye sont valables. La Libye va respecter ses engagements. La Libye ne va guère interrompre sa coopération en quelque domaine que ce soit avec la Côte d’Ivoire. Les relations continuent. Dans le cadre des autres projets, les sociétés libyennes en Côte d’Ivoire telles que Bsic, Grenn, Oil Libya…la Libye va poursuivre sa coopération avec la Côte d’Ivoire. Nous comptons les renforcer d’ailleurs. Je tiens à vous dire qu’il y a en ce moment de nombreux investisseurs qui se bousculent aux portes de la Côte d’Ivoire pour venir y investir. Des investisseurs Libyens sont en route pour Abidjan. Pour ma part, je tiens à rassurer que nous sommes prêts a accueillir les investisseurs, les hommes d’affaires ivoiriens. Qu’ils viennent visiter la Libye et y investir. Que les ivoiriens viennent en Libye et ils verront… » Dans le cadre de l’affaire du financement par le Guide libyen Mouammar Kadhafi de sa candidature à l’élection présidentielle, M. Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue le 20 mars 2018. Pour la grande majorité des africains, le Guide libyen Mouammar Kadhafi est un digne fils de l’Afrique, un panafricaniste, un dirigeant qui a privilégié l’intérêt et le bien-être de son peuple et de toute l’Afrique. PAROLE FORTE : « Annoncez la gratuité des médicaments et des vaccins et les virus ne se propageront plus car Mouammar Kadhafi PUBLIÉ PAR LOIDICI.COM |