VICTOR ANOMAH NGU SCIENTIFIQUE – CAMEROUNAIS

Victor Anomah Ngu est né le 1er fevrier 1926 à Buea au Cameroun.

Il est un Chercheur de très longue date formé par l’inventeur de la Pénicilline, Alexander Flemming auprès duquel il fit ses classes avant de prendre son envol pour une carrière d’universitaire de Chercheur et de praticien de la médecine, de la chirurgie, contribuant de façon notable aux recherches contre le cancer.

Victor Anomah Ngu a obtenu son doctorat en médecine en 1954 à Londres. Il était professeur associé dans des universités américaines, anglaises, écossaises et nigériennes. Il a été ministre de la Santé au Cameroun de 1984 à 1988. Il a également été Vice-recteur de l’université de Yaoundé et Recteur de l’université de Buéa.

Victor Anomah Ngu est un habitué des échanges et conférences dans les universités africaines, londoniennes et américaines depuis 30 ans.

Victor Anomah Ngu n’est pas un étranger des hautes fonctions technocratiques, ancien ministre de la santé publique au Cameroun dans les années 80, il sera un éminent cadre des universités africaines, consultant pour des institutions prestigieuses comme l’Unicef ou l’OMS.

A ce jour il n’a pas cessé de collectionner les distinctions pour son acharnement dans la recherche scientifique et dans l’amélioration des conditions de vie de ses semblables, depuis le Max Born Price en pathologie et le Albert Lasker Medical Research Award, obtenus respectivement à Londres en Grande Bretagne et en 1972 aux Etats-Unis, jusqu’à sa toute dernière distinction, le  »Leon Sullivan Achievement Award » qui lui a été remise en octobre 2003 à Washington DC, devant un aréopage de diplomates, de membres du Congrès américain, de figures du monde scientifique.

Les recherches pour la mise au point du vaccin thérapeutique contre le VIH ont débuté en 1989.

Dix ans plus tard, en 1999 Victor Anomah Ngu obtenait l’autorisation du gouvernement Camerounais pour vulgariser son vaccin, après l’accord par le Comité médical et éthique du Cameroun, l’une des institutions qui valide les découvertes scientifiques locales.

Le vieux et tonique Chercheur Camerounais, octogénaire et empli de sagesse, a inventé un vaccin thérapeutique éprouvé contre le VIH/SIDA, vaccin qu’il a baptisé VANHIVAX.

En 2007, Anomah Ngu publiait dans la revue scientifique Camerounaise les résultats de ses recherches. Il fournit une liste de 15 personnes séropositives au VIH déclarées séronégatives. Les résultats des examens de laboratoire effectués au centre Pasteur du Cameroun, avant et après le traitement, sont également rendus publics.

Ce vaccin n’a toujours pas reçu l’approbation de la communauté scientifique internationale, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS). qui encourage plutôt la prise des antirétroviraux.

Néanmoins, ces scientifiques reconnaissent que Victor Anomah Ngu a réussi à améliorer la connaissance sur le fonctionnement du VIH, notamment sur la façon dont il détruit les cellules immunitaires et envahit l’organisme.

Victor Anomah Ngu apporte de plus amples éclaircissements : « Il y’a plusieurs formes de VIH et le virus est en constante mutation. Il est donc difficile de fabriquer un vaccin général. Le Vanhivax est un auto-vaccin fabriqué à partir des cellules souches du virus prélevées sur le malade. Le vaccin augmente le taux de cellules immunitaires appelées CD4 et fait baisser la charge virale. Des malades déclarés séropositifs redeviennent séronégatifs après la prise de ce traitement ».

En février 2011, Anomah Ngu déclarait : « Les antirétroviraux droguent la cellule et arrêtent le développement du virus, mais ne redonnent pas à la cellule son état normal. En plus, le malade doit les prendre toute sa vie. Alors que le Vanhivax est intégré dans le sang, détruit le virus et rétablit la cellule dans son état normal ».

En plus du VIH, son laboratoire mène des recherches sur le traitement de certains cancers et de la drépanocytose. Il a cet effet mis au point un vaccin dénommé Renovan, qui espace les crises de drépanocytose.

Malgré les résultats révolutionnaires qu’il obtient dans sa modeste Clinique de l’Espoir à Yaoundé, réduisant à presque néant la charge virale des malades atteints du SIDA, défiant sans complexe les grands laboratoires internationaux connus, malgré le fait que les autorités scientifiques, politiques, nationales et internationales soient au courant de ses résultats, le travail infiniment méritoire d’Anomah Ngu demeure confidentiel comme frappé d’une omerta qui dissimule mal son nom…et celui de ses bénéficiaires que l’on imagine nombreux !

Malheureusement, le père du Vanhivax, vaccin contre le Sida, Victor Anomah Ngu s’en est allé le mardi 14 Juin 2011 vers 19h au CHU de Yaoundé.

Sources : www.africansuccess.org / www.rnw.nl