AMOS TUTUOLA – ECRIVAIN – NIGERIAN

Amos Tutuola est né à Abeokuta en 1920.

Il était un écrivain nigerian d’expression anglaise.

Tutuola a été un des premiers auteurs africains à ne pas écrire selon le modèle littéraire européen. Ses romans s’inspirent des contes traditionnels yoruba.

Ils sont écrits dans un anglais imparfait, très proche de l’oral. Cela a d’abord valu à Tutuola une critique sévère de certains de ses compatriotes qui pensaient que cela jetait un discrédit sur le Nigeria. Son succès l’a conduit par la suite à traduire ses ouvrages en yoruba.

Son roman le plus célèbre, « L’Ivrogne dans la brousse » a été publié à Londres en 1952.

Il a été traduit en français par Raymond Queneau en 1953.

Son auteur était si peu connu à l’époque que certains ont cru que c’était Queneau lui-même qui se dissimulait sous un pseudonyme.

Il a fallu attendre 1988 pour que quelques-uns de ses autres romans soient traduits en français.

Amos Tutuola est mort en 1997.

Ses Oeuvres :

1°) L’Ivrogne dans la brousse (1952) ;

2°) Critical Perspectives On Amos Tutuola (1980) ;

3°) Ma vie dans la brousse des fantômes (1988)

4°) L’afrique Littéraire N° 44

5°) Amos Tutuola – Tradition Orale Et Écriture Du Conte

6°) La Femme Plume

7°) The Palm-Wine Drinkard And My Life In The Bush Of Ghosts

Résumé de l’oeuvre « L’ivrogne dans la brousse  » :

Je me soûlais au vin de palme depuis l’âge de 10 ans. Je n’avais rien d’autre à faire dans la vie que de boire du vin de palme. Dans ce temps là, il n’y avait pas d’argent, on ne connaissait que les cauris, aussi la vie était bon marché et mon père était l’homme le plus riche de la ville. Mon père avait huit enfants et j’étais leur aîné, les autres travaillaient dur, moi j’étais un recordman du vin de palme. Je buvais du vin de palme du matin jusqu’au soir et du soir jusqu’au matin. A cette époque-là, j’en étais venu à ne plus boire une seule goutte d’eau ordinaire, seulement du vin de palme. Quand mon père s’est aperçu que je ne pouvais rien faire d’autre que boire, il a engagé pour moi un excellent malafoutier qui n’avait rien d’autre à faire qu’à me préparer mon vin de palme pour la journée.

Sources : open.academia.edu / gangoueus.blogspot.com