LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN

Entre 3000 et 1100 avant Jésus-Christ, le Canaan comprenait les territoires d’Israël actuelle, la Cisjordanie, le Liban, une grande partie de la Syrie et la Jordanie.

Les Juifs avec David comme guide dominent Canaan jusqu’à 586 avant Jésus-Christ.

A partir du XIIe siècle, des arabes arrivent à Canaan, convertissent plusieurs personnes et arabisent cette région.

Il était difficile à cette époque de distinguer clairement la Palestine de Canaan mais la région palestinienne déterminée est devenue un pays essentiellement arabe à la fin du XIIe siècle.

En 1915, une région appelée par certains « Israël Philistin » et par d’autres « Eretz » est sans frontières formelles.

Les romains, quelques arabes et le Royaume-Uni utilisent le nom « Palestine » pour désigner cette région, c’est ainsi que la Palestine a reçu son nom actuelle.

Entre 1299 et 1922, la Palestine devient une province Ottoman, l’un des Etats fondés par les Turcs.

Le Code de propriété Ottoman exige des palestiniens en 1858, l’enregistrement de leurs propriétés.

La majorité des palestiniens ne respectent pas cette exigence et continuent à se fier aux systèmes traditionnels du droit de jouissance des terres.

En 1882, les colons juifs commencent à arriver en Palestine et des années après, certains déclarent être propriétaires des terres des palestiniens pour les avoir achetées.

De plus, les colons juifs aidés des autorités turques dépossèdent de façon continue les palestiniens de leurs terres et imposent leurs lois à ceux-ci sans que cela n’entraîne de conflits.

Cependant, lorsque ces colons sionistes revendiquent la terre de Palestine, le conflit entre israéliens et palestiniens voit le jour.

Les colons se basent sur le règne de David et Salomon à Canaan pour proclamer la légitimité de leur droit de propriété sur la terre de Palestine.

Ils font comprendre la nécessité d’établir un Foyer national juif en Palestine pour la survie du peuple juif.

Le Royaume-Uni qui reçoit mandat de la Société des Nations pour gérer la Palestine aggrave le conflit en ne respectant pas les promesses faites aux arabes.

En effet, le Royaume-Uni, bien implanté au Moyen-Orient à cette époque promet aux arabes de les aider à créer un grand Etat musulman et en contrepartie, les arabes doivent accepter de se mettre de leur côté pendant la guerre.

Non seulement le Royaume-Uni ne respecte pas la promesse faite aux arabes, mais il passe le 16 mai 1916, avec la France, un Accord secret appelé « Sykes-Picot ».

Cet Accord divise la région en deux zones au profit des deux puissances coloniales, la France et le Royaume-Uni.

En 1917, le gouvernement de Londres par la «Déclaration Balfour» crée un Foyer national juif en Palestine.

Ces situations entraînent des émeutes entre arabes et juifs.

Le 29 novembre 1947, la résolution 181 de l’ONU partage la Palestine en trois (3) parties ; l’Etat arabe, l’Etat juif et la ville de Jérusalem soumise à un régime international spécial est administrée par les Nations-Unies.

Cette résolution est adoptée par 33 voix contre 13 et 10 abstentions.

Le 14 mai 1948 à minuit, David Ben Gourion, Premier ministre israélien proclame l’indépendance de l’Etat d’Israël.

A la suite de cette déclaration, les armées de l’Egypte, de la Cisjordanie, de la Syrie, des contingents irakiens et de l’armée libanaise pénètrent en Palestine pour entrer en guerre avec le nouvel Etat.

L’Etat d’Israël bat l’ensemble de ces pays et en profite pour faire reculer ses frontières.

Des milliers de palestiniens s’exilent en Egypte, en Syrie, en Jordanie et au Liban.

Le 15 mai 1948, le Royaume-Uni qui ne trouve pas de solution au problème de la Palestine remet son mandat à l’ONU.

L’Etat d’Israël devient membre de l’ONU en 1949 et en 1959 au Koweït, Yasser Arafat, Salah Khalaf et Khalil al-Wazir créent la branche armée de leur mouvement baptisé le « Fatah » qui signifie en arabe « Mouvement national de libération de la Palestine ».

Le Congrès national Palestinien crée le 29 mai 1964, « l’Organisation de Libération de la Palestine » (OLP) avec pour Président Yasser Arafat.

La nouvelle Organisation conteste la résolution de l’ONU sur le partage de la Palestine.

En 1965, le Fatah attaque l’Etat d’Israël avec l’aide de l’Egypte, de l’Irak, de la Jordanie, de la Syrie et dans une moindre mesure du Liban.

L’Etat d’Israël riposte du 5 juin au 10 juin 1967 et conquiert la bande de Gaza ; Guerre baptisée « guerre des six (6) jours ».

Il prend en plus, la Cisjordanie, la péninsule du Sinaï annexée auparavant à l’Egypte et Jérusalem-Est annexé à la Jordanie.

L’ONU désapprouve les nouvelles conquêtes de l’Etat d’Israël et exige son retrait de ces territoires mais Israël ne s’exécute pas et certains de ces territoires sont toujours occupés.

Une autre guerre, la « guerre d’usure » survient sur la ligne de cessez-le-feu située tout le long du canal de Suez et dure de 1968 à 1970.
Ignorant les exigences de l’ONU, le 14 décembre 1981, l’Etat d’Israël annexe le plateau du Golan, une région syrienne.

Cette nouvelle annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.

Entre le 6 octobre et le 24 octobre 1973, à l’occasion d’une fête Juive appelée le « Jeûne de Yom Kippour » ou le « Grand Pardon » qui a lieu en Israël, l’Egypte et la Syrie attaquent par surprise l’Etat en fête au niveau du plateau du Golan et de la péninsule du Sinaï.

Sur le point d’essuyer une défaite, l’Etat d’Israël reçoit l’aide des américains et gagne cette autre guerre.

Le 3 juillet 1982 à Londres, une tentative d’assassinat est commise sur un diplomate israélien, Shlomo Argov et convaincu de la participation de 144 membres de l’OLP, les israéliens envahissent le sud du Liban en 1982 et entament la « guerre Israélo-libanaise ».

En 1987, les palestiniens de Gaza entament une nouvelle guerre de résistance populaire appelée « Intifada » ou « guerre des pierres ».

Pour discuter du problème de la Palestine et d’Israël, de hauts représentants de l’Organisation de libération de la Palestine et des dirigeants de l’Etat d’Israël se rencontrent secrètement à Oslo en Norvège en 1993.

Les « Accords d’Oslo » portent sur le tracé de la frontière définitive entre Israël et la Palestine, le cas de Jérusalem, la problématique des colonies d’implantation, les installations stratégiques, la situation des points d’eau et le problème des réfugiés palestiniens.

Le 13 septembre 1993 à Washington, à la suite de la signature de l’« Accord d’Oslo », le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le Président de l’OLP Yasser Arafat se serrent la main ; Une poignée de main qualifiée d’historique.

Pendant cinq (5) ans, la Cisjordanie et Gaza sont administrés par les palestiniens et Yasser Arafat qui se rend à Gaza est accueilli dans une foule en liesse.

Pour leurs actions en faveur de la paix, Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres obtiennent le « prix Nobel de la Paix » en septembre 1993.

Les actions de paix des dirigeants israéliens et palestiniens irritent les extrémistes qui formatent des coups pour saper l’application des « Accords d’Oslo ».

C’est ainsi que le 4 novembre 1995, âgé de soixante treize (73) ans, Yitzhak Rabin qui tient un discours à la place des rois de Tel Aviv sur la nécessité d’établir la paix avec les palestiniens est assassiné de trois (3) balles par un jeune juif nommé Ygal Amir, étudiant en Droit, opposé aux « Accords d’Oslo ».

Malgré ce drame, les actions de paix se poursuivent et dans cette logique, en 1996, Yasser Arafat fait disparaître de la « Charte de la Palestine », les points qui remettaient en cause l’existence de l’Etat d’Israël.

En 1999, l’OLP donne son accord pour le report de la création de l’Etat palestinien Indépendant.

Le nouveau Premier ministre de l’Etat d’Israël, Ehoud Barak et le dirigeant de l’Organisation palestinienne, Yasser Arafat signent, le 4 septembre 1999, un Accord appelé « Accord de Charm-El-Cheikh ».

Cet Accord impose le retrait supplémentaire de l’armée israélienne de Gaza, l’ouverture d’une zone de passage entre la bande de Gaza et la Cisjordanie et la libération des prisonniers de chaque partie.

Pour inciter le dirigeant de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à lutter contre le terrorisme, le nouveau Premier ministre d’Israël, Ariel Sharon décide de séparer Israël de la Palestine en démantelant les colonies israéliennes situées sur la bande de Gaza et les quatre (4) colonies de la Cisjordanie.

Le référendum organisé le 2 mai 2004 en Israël désapprouve le plan de démantèlement proposé par le Premier ministre mais après des corrections, le plan est mis en exécution et l’opération prend fin le 12 septembre 2005. Les palestiniens administrent totalement la bande de Gaza.

Cependant, le désengagement de l’Etat d’Israël de la bande de Gaza n’obtient pas le résultat escompté car une guerre de leadership éclate entre les frères palestiniens du Hamas et ceux du Fatah.

Le 25 janvier 2006, des élections législatives sont quant même organisées en Palestine et le Hamas et le Fatah s’y présentent.

Le Hamas remporte ces élections mais figurant sur la liste des organisations terroristes du Canada, des Etats-Unis, d’Israël, du Japon et du Conseil de l’Union européenne, ces puissances rejettent les résultats de l’élection et prennent des sanctions contre la population palestinienne.

Pour régler le conflit, un Accord sur un gouvernement d’union nationale est conclu entre le Fatah et le Hamas.

De l’autre côté, les membres du Hamas mènent des actions terroristes contre l’Etat d’Israël.

C’est ainsi que le 25 juin 2006, un commando palestinien attaque un poste militaire de la bande de Gaza, tue deux militaires israéliens et capture Gilad Shalit, un militaire franco-israélien.

Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste Hamas, les Comités de Résistance Populaire (CRP) et « l’Armée de l’islam » revendiquent l’attaque.

Le 15 juin 2007, une guerre civile entre le Hamas et le Fatah éclate ; Conflit provoqué par un dirigeant de la Sécurité intérieure du Fatah du nom de Mohammad Dahlan.

A la fin de la guerre, le Hamas s’approprie la bande de Gaza quant l’autorité palestinienne s’empare de la Cisjordanie.

En octobre 2008, l’assassin du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, Ygal Amir accorde une interview télévisée à la « Chaîne 10 » etdit comment l’idée de tuer le Premier ministre lui était venue.

Présent à un mariage auquel assistait Yitzhak Rabin, Ygal Amir a réalisé que le Premier ministre israélien n’était protégé que par un seul garde du corps. Il dit : « En lui serrant la main, j’aurais pu facilement lui tirer dessus si je l’avais voulu. J’étais à l’intérieur, avec un revolver. J’ai vu que c’était très facile, et je me suis dit que dans quelques années, je regretterais de ne pas l’avoir tué. Tous les experts militaires disaient que les accords d’Oslo étaient un désastre. »

Ygal Amir n’a jamais présenté de regrets.

Il s’est marié en prison et a bénéficié de privilèges exceptionnels.

Le 27 décembre 2008, le Hamas tire des roquettes sur Israël à partir de la bande de Gaza et l’Etat israélien riposte et pénètre dans la bande le 12 janvier 2009.

L’attaque a provoqué la mort de 900 palestiniens.

Israël dénombre treize (13) tués et cent cinquante (150) blessés.

La résolution 1860 de l’ONU votée le 08 janvier 2009 pour faire arrêter les hostilités est refusée par les parties belligérantes.

Israël continue de réclamer la libération de son ressortissant Gilad Shalit et le 17 mars 2009, Israël a refusé de libérer une centaine de prisonniers d’origine palestinienne en échange de Gilad Shalit.

Le 30 septembre de la même année, Israël a accepté néanmoins d’échanger vingt (20) prisonniers palestiniens contre une vidéo prouvant que l’otage est toujours en vie.

En juin 2010, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou propose un Accord d’échange de milliers de prisonniers palestiniens contre Gilad Shalit mais indique qu’il n’est pas prêt à permettre la libération du militaire israélien à tous les prix pour ne pas mettre la vie des israéliens en danger.

Il s’oppose donc à la libération des terroristes palestiniens impliqués dans des attaques sanguinaires.

130 ans après le début du conflit, israéliens et palestiniens continuent de s’affronter.

Le samedi 13 août 2011, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki déclare que les palestiniens remettront leur requête de pleine adhésion au Secrétaire général des Nations unies, Monsieur Ban Ki-Moon le 20 septembre 2011, le jour de l’ouverture de la prochaine Assemblée générale de l’ONU à New York.

La Palestine qui dispose d’un statut d’Observateur aux Nations-Unies veut obtenir une adhésion complète dans cette organisation internationale.

Elle exige l’arrêt complet des colonisations ; Surtout qu’Israël a accepté la construction de 1600 nouveaux logements à Jérusalem-Est.

Enfin, la Palestine demande la reconnaissance de la Palestine sur les lignes de juin 1967 où la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est faisaient partie de la Palestine.

Une centaine de pays est prête à reconnaître la Palestine comme un Etat indépendant et la Banque mondiale, le FMI et l’ONU ont affirmé dans trois (3) rapports que le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a réussi à mettre en place des institutions politiques et économiques indispensables pour créer un État viable.

Néanmoins, les Etats-Unis d’Amérique ont menacé de bloquer la requête de la Palestine en usant de leur droit veto au Conseil sécurité de l’ONU pour ne pas que la Palestine soit reconnue sur les lignes de 1967 sans un accord de paix préalable avec Israël.

Le Président américain Barack Obama au cours d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique David Cameron le 19 mai 2011 à Londres s’était déjà prononcé sur cette initiative en ces termes : « Je suis confiant quant à la possibilité d’un accord de paix. La seule façon d’arriver à la création d’un Etat palestinien est que les Israéliens et les Palestiniens parviennent à une paix juste. Je suis persuadé que choisir la voie de l’ONU pour les Palestiniens plutôt que de s’asseoir à la table des négociations avec les Israéliens est une erreur. »

Le jeudi 18 août 2011, les autorités israéliennes annoncent que plusieurs hommes armés, venus de la bande de Gaza via le Sinaï ont attaqué, deux (2) bus, une voiture et un véhicule militaire sur une route au nord d’Eilat et cette triple attaques a coûté la vie à huit (8) Israéliens.

En représailles à ces attaques, Israël, dans la nuit de l’attaque a lancé plus de sept (7) raids dans l’est de Gaza et le sud dans la ville de Rafah.

Dans la première ville citée, un adolescent a été tué dans sa maison pilonnée par l’aviation israélienne et vingt (20) palestiniens ont été blessés.

A Rafah, six (6) palestiniens ont été tués dont un enfant et des dirigeants des Comités de Résistance Populaire (CRP), accusés d’avoir fomenté les attaques d’Eilat.

Pendant le pilonnage de la bande de Gaza par l’Etat hébreu, cinq (5) policiers égyptiens ont été tués à la frontière avec l’Etat hébreu. L’Egypte a demandé qu’Israël lui présente des excuses officielles, mais le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak a simplement regretté la mort de ces égyptiens sans présenter des excuses.

Le dimanche 21 août 2011, des roquettes en provenance de la bande de Gaza sont tombées en Egypte, où se poursuivaient les manifestations anti-israéliennes après la mort des égyptiens. Ce même jour, sans faire de blessé ni de dommages, deux (2) roquettes de type Grad ont été tirées à partir de la bande de Gaza contre la ville d’Ashkelon, dans le sud d’Israël.

Le vendredi 23 septembre 2011, le Président palestinien Mahmoud Abbas a remis sa demande officielle d’admission à l’ONU au Secrétaire général de l’ONU, Monsieur Ban Ki-Moon.

Pour la libération du soldat militaire Gilad Shalit, des négociations ont été entreprises entre Israël et le Hamas sous la médiation des dirigeants égyptiens.

Cette dernière initiative a entraîné la libération du soldat franco-israélien, Gilad Shalit le mardi 18 octobre 2011.

En échange l’Etat Israélien a libéré quatre cent soixante dix-sept (477) prisonniers palestiniens et a promis en libérer cinq cent cinquante (550) dans deux mois.

Le lundi 31 octobre 2011, à Paris, la Palestine a été admise en tant que Etat membre à l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) avec 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre et la France a voté pour, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Canada ont voté contre et l’Italie et le Royaume-Uni se sont abstenus.

Egalement, la Côte d’Ivoire s’est abstenue de voter.

Pour les palestiniens, cette admission constitue un premier succès dans leur désir d’adhésion à l’ONU comme membre à part entière.

Fâché, les Etats-Unis d’Amérique qui assurent 22% du budget de l’organisation à hauteur de 80 millions par an ou 39 milliards 333 millions 922 mille 927 Francs CFA ont mis fin à leur contribution financière à l’Unesco pour le mois de novembre 2011 de 65 millions de Dollars ou 31 milliards 961 millions 146 mille 455 Francs CFA.

Israël qui pense avoir subi un revers diplomatique et en représailles à la démarche de la Palestine, décide de se « venger » avec la construction de 2000 logements dans les colonies à Jérusalem-Est et le gèle provisoire de transfert de fonds dus à l’autorité palestinienne.

Comme promis, le dimanche 18 décembre 2011, l’Etat Israélien libère les cinq cent cinquante (550) prisonniers palestiniens dont le Franco-palestinien Salah Hamouri arrêté en 2005.

Salah Hamouri est né à Jérusalem de père palestinien et de mère française et a été arrêté le 13 mars 2005 après avoir été déclaré coupable et condamné à sept (7) ans de prison par un Tribunal israélien.

Salah Hamouri a été condamné pour avoir eu en projet d’assassiner le dirigeant spirituel du Parti ultra-orthodoxe Shass, le rabbin Ovadia Yossef.

Salah Hamouri a toujours clamé son innocence et le rabbin Ovadia Yossef a donné son accord pour sa libération à la suite de la demande du Président français Nicolas Sarkozy.

A sa libération, Salah Hamouri a dit : « Je leur promets que ma libération sera le début de la lutte collective pour notre but commun jusqu’à la liberté de notre peuple et le retour des refugiés palestiniens».

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