LA « ZONE 51 » OU LA BASE MILITAIRE AMERICAINE LA PLUS SECRETE AU MONDE

Sur la carte des Etats-Unis d’Amérique, une zone du territoire n’y figure pas parce qu’elle est considérée comme une base militaire ultra secrète par les autorités américaines. Il s’agit de la zone appelée «Zone 51 » ou « Base de Groom lake ».

Considérant la Zone 51 comme une zone sensible à protéger afin de conserver son rang d’hyper-puissance pour les recherches en armement, les autorités américaines ont effacé la Zone 51 sur les cartes officielles de la plus grande ville de l’Etat du Nevada, Las Vegas.

Bien que déclaré comme n’existant pas, les russes parviennent quant même à photographier la Zone 51 et Staline y accorde une attention particulière pendant la guerre froide.

Cet intérêt est justifié par le fait qu’en 1955, la firme Lockheed qui travaillait pour le compte de l’armée américaine a effectué, dans les hangars de la Zone 51, les essais de l’avion espion qui a permis de voler au dessus des installations satellitaires de l’ex-URSS sans être repéré par les radars des russes.

Les photos prises par les russes ont permis de confondre les américains sur l’existence de la « zone 51 » et Steve Hauser qui s’intéressait beaucoup à cette zone a franchi les difficultés aux alentours de la zone et s’est caché sur les sommets montagneux, pour prendre les images des immenses pistes d’atterrissages, des hangars et autres baraquements de la Zone 51.

De forme rectangulaire sur une superficie de 155 Km², la Zone 51 est située à 150 Km au Nord-ouest de Las Vegas dans l’Etat du Nevada dans un massif montagneux et dans le creux du lit asséché du lac Groom Lake.

La Zone 51 existe depuis 1947 et a été construite pendant la guerre froide par les américains pour se mettre à l’abri des regards indiscrets afin d’effectuer les essais des nouvelles trouvailles technologiques pouvant leur offrir la possibilité de démontrer leur supériorité sur l’autre puissance mondiale, l’ex-URSS.

Les prototypes des avions espions, U-2, OXCART, SR-71 Blackbird, YF-12 A, Chasseur furtif Have Blue, Drone D-21 Tagboard et bien d’autres technologies nouvelles ont été testées dans la Zone 51.

Il a même été avancé que les américains, le 20 juillet 1969 ne sont jamais allés sur la lune, avec leur programme spatial Apollo 11 et que le montage a été réalisé sur terre dans les installations de la Zone 51.

Dans tous les cas, les essais effectués par les américains dans la Zone 51 ; les nombreux crashs des prototypes d’avions, la présence de lumières étranges au-dessus de la zone et les vols d’engins étranges a suscité la curiosité de la population voisine, des Chercheurs et des espions à la charge d’autres Etats.

De ce fait, des personnes tentent de percer le mystère mais la Zone 51 est barricadée et elles sont obligées de se tenir très loin de la zone pour l’observer.

L’un des endroits d’observation est la « Boîte aux lettres noires » situé sur l’autoroute 375 ou Autoroute des extraterrestres pour la soi-disante présence d’OVNI c’est-à-dire des Objets Volants Non Identifiés.

Il est formellement interdit de s’approcher de la Zone 51, encore moins de prendre des photos.

Le pilote qui prend le risque de violer l’interdiction aérienne se voit retirer sa licence de vol. Pour ceux qui connaissent le périmètre, plusieurs panneaux d’avertissements et d’interdictions sont placés sur le chemin et l’un d’entre eux mentionne : « L’usage de la force pouvant entraîner la mort peut être employé pour ceux qui ne respectent pas les mises en garde »

En plus des panneaux, plusieurs tours de contrôle avec des caméras hypersophistiquées sont disposées sur les montagnes ; Des camionnettes Jeep Cherokee blanches ayant à bord des « Camo dudes » ou « Mecs camouflés » sillonnent les environs de la zone pour dissuader ceux qui veulent s’approcher de plus près ; Des hélicoptères HH-60 Pave Hawk et des avions de chasse sont positionnés pour agir en cas de violation de l’interdiction ; Des missiles Sol Air sont installés ; Des détecteurs de mouvements sont enfouis dans le sol et une zone d’exclusion aérienne est fixée autour de la zone.

Pour beaucoup, bien qu’il soit légitime, pour tout Etat de préserver ces bases militaires ou ses premières démonstrations technologiques, la suppression de cette zone sur les cartes est étrange et cela les pousse à dire que les américains fabriquent, soit des avions non conventionnels, soit ils poursuivent l’armement nucléaire dans le secret, soit cachent des OVNIS c’est-à-dire des Objets Volants Non Identifiés, voire des aliens dans cette zone.

Tim Brown, analyste du groupe de réflexion à but non lucratif « Global Security » avance que les bâtiments de la Zone 51 ont des proportions démesurées pour servir de « boucliers célestes » pour cacher les activités de la Zone 51 des satellites.

Bob Lazar est ingénieur et scientifique a exercé entre 1988 et 1989 comme physicien au S4 dans les environs de la zone 51. Il témoigne sur le site web « www.franceastro.com » que : « une importante partie de la base, dénommée S4, est un espace souterrain où une technologie hors du commun est utilisée. En effet, tous les matériaux utilisés font abstraction des boulons, des joints, des rivets et autres, et les sièges qui s’y trouvent ne font pas plus de 30 cm de hauteur. Ce qui est déduit de tout ceci est que la technologie extraterrestre y est exploitée depuis la seconde moitié du XXe siècle, et que des essais de soucoupes volantes y sont effectués. »

Le 29 septembre 1995, soit quarante (40) ans après la création de la base de Groom Lake, l’ancien Président américain, Bill Clinton à dû dévoiler son existence lorsqu’une action en justice était en cours contre l’Etat américain par des anciens employés de la « zone 51 ».

Ce site mentionne : « L’exhumation progressive des secrets de Groom Lake a en effet mis en lumière l’existence de décharges sauvages de produits chimiques. Stockés dans des fûts, ceux-ci étaient parfois brûlés à l’air libre à proximité des installations de la base, engendrant des émanations particulièrement toxiques. Certains employés exposés à ces rejets développèrent une étrange maladie caractérisée par la formation d’écailles sur la peau, puis l’apparition de saignements. L’un d’eux, Robert FROST, en est mort, ce qui déclencha une action en justice collective contre le gouvernement. Menée par l’avocat Jonathan TURLEY, celle-ci a contribué à briser l’omerta qui entourait la Zone 51….. Après cette affaire, il fut cependant décidé que les activités de la zone 51 étaient si secrètes qu’elles étaient au-dessus des lois environnementales et de santé publique, ce qui mettait un terme à toute autre forme d’action en justice ultérieure. Le sarcophage de secret qui s’était brièvement entrouvert se refermait pour toujours. »

Le mercredi 21 mars 2012, le Président américain Barack Obama dit, lors de sa visite dans la ville de Roswell, aux Etats-Unis : « Ce qui s’est passé en 1947 dans la « zone 51 » de Roswell au Nouveau Mexique, aux Etats-Unis, est et restera un secret tant que Barack Obama sera président américain ».

Pour l’histoire, il se raconte que dans la ville de Roswell, un OVNI se serait écrasé en juillet 1947 et que l’armée et le gouvernement américain auraient dissimulé ce crash et l’aurait fait passer pour l’atterrissage raté d’un de leur ballon top secret Mogul.

De 1947 à ce jour, la « zone 51 » s’est considérablement agrandie suivant le site web « fr.wikipedia.org » qui écrit : « La zone 51 a cinq pistes opérationnelles. La principale étant la 14L/32R, une piste au revêtement de béton d’une longueur de 3 650 m par 60 m de largeur avec une zone de débordement de 300 m à chaque extrémité. La seconde piste, la 12/30, qui sert aussi de voie de circulation est d’une longueur de 1 650 m par 45 m de largeur. La piste désaffectée a près de 10 km de longueur (six miles). Sa surface est bétonnée sur près de 3 800 m, asphaltée sur 3 400 m, et 1 600 m et 800 m d’asphalte en piteux état aux extrémités nord et sud, respectivement. On y retrouve au moins trois groupes d’indicateurs distincts, laissant croire que la piste n’a jamais été utilisée sur toute sa longueur à la fois. À l’heure actuelle, seule une portion de 2 000 m est identifiée, formant la piste 14R/32L. Les pistes en terre battue sur le lit du lac sont par paire et ont une longueur atteignant 3 400 m. Elles servaient lors de forts vents contraires. A l’ouest des pistes se trouvent de nombreux hangars pouvant accueillir des avions de diverses tailles, des ateliers, le terminal des avions JANET, des dortoirs pouvant héberger plus de 1 000 personnes, un gymnase avec piscine, une cafétéria, divers bâtiments administratifs et même un terrain de baseball. À l’extrémité sud de la base, il y a une carrière permettant de fabriquer sur place le béton nécessaire à la réfection des pistes et la construction de nouveaux bâtiments. Plus au sud encore, se trouvent des bunkers où sont entreposés les armements. A l’extrémité nord de la base, sur les rives du lac asséché, se trouve une panoplie d’antennes radar de divers modèles. Un peu au nord-ouest du terrain de baseball, se trouvent les tranchées, maintenant remblayées, où jadis on brûlait les déchets. »

Le mystère de la Zone 51 demeure et continue d’animer les conversations avec ses nombreuses histoires.